Chemins de fer des Côtes-du-Nord 12: Deuxième réseau des Côtes-du-Nord

12 février 2012

Chemins de fer des Côtes-du-Nord 12: Deuxième réseau des Côtes-du-Nord

Chemins de fer des Côtes-du-Nord 12: Deuxième réseau des Côtes du Nord (22)

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Sites à voir: tramways22.e-monsite.com

passion-metrique.net

Le Télégramme

Paimpol. Le train a sifflé trois fois

Le Télégramme Mars 2015

Vapeur du Trieux. La loco touristique à quai cet été

Le deuxième réseau

Le deuxième réseau est déclaré d'utilité publique le 28 Mars 1912

Carte prise sur le net

-Ligne Lannion-Plestin-Les-Grèves

sujet et photos déjà dévelopés

Cliquez sur mon blog chemin de fer armoricain 1: Plestin-les-Grèves

Gares désservies: Lannion, Ploulec'h, Saint-Michel-en-Grève, Saint-Efflam, Plestin-les-Grèves.

-Halte de St-Efflam

-Passerelles de St-Efflam

Les passerelles de Saint-Efflam ont été construites par Louis Auguste Harel de la Noë pour les Chemins de fer des Côtes-du-Nord. Elles servaient à la ligne Plestins-les-Grèves - Lannion.

Caractéristiques :

Longueur : 63 m

10 travées de 5 m

Elles existent toujours mais sont dans un état moyen.

-Ligne Lamballe-St Alban

Le deuxième réseau ferroviaire d'intérêt local a été déclaré d'utilité publique le 28 mars 1912. Son tracé définitif a été approuvé par arrêté le 4 novembre 1912.

Ouverte à l'exploitation le 22 juillet 1921 de Lamballe à Pléneuf, la ligne cessa de fonctionner le 31 décembre 1948. Son déclassement prit effet le 2 décembre 1949.

Un abri fut aménagé à la halte de la Vollée en 1926.

La ligne de Lamballe à St-Alban a été inaugurée le 15 juillet 1922 et fermée le 31 décembre 1948. Elle mesurait 11,4 km et a été déclassée le 2décembre 1949.

La gare de Lamballe était une gare de correspondance avec la ligne Rennes - Brest de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest. Toutefois il n'existait pas d'équipement de transbordement particulier pour les marchandises. La ligne permettait de rejoindre les lignes côtières de l'est du département facilitant ainsi l'accès aux plages du Val-André et d'Erquy pour les voyageurs venant de Paris.

La ligne ne comportait pas d'ouvrage d'art important.

Stations désservies: Lamballe, Saint-Aaron, Lavollée, Saint-Alban

-Ligne Paimpol-Plouha

Ph. Wikipédia

Mise en service en 1922, la ligne fut fermée le 31 décembre 1956 et déclassée le 27 janvier 1958.

Peu après le viaduc de Bréhec, la ligne passait à proximité de Plouézec et Kerity. En 1924, les conseils municipaux demandèrent la création d'abris au niveau des arrêts du Questel et de Guillardon. Cette demande fut acceptée en mai 1924.

Cette ligne est souvent associée à celle de Saint-Brieuc à Plouha à cause de leur situation et leur histoire puisqu'elles sont les dernières à fermer après être restées pendant six ans les uniques rescapées du réseau. Bien que la Ligne Paimpol - Plouha soit également en bord de mer et dans le prolongement de la ligne Saint-Brieuc - Plouha, seuls deux ouvrages d'art furent construits : les passerelles de Kermanach et le viaduc de Bréhec entre Plouézec et Plouha. Ce viaduc, détruit en 1972, dominait la plage de Bréhec. Comme le viaduc de Souzain, il a fortement marqué l'histoire locale et est toujours très présent dans la mémoire des habitants.

Ph. Wikipédia Autorail Renault type ABH6 des Chemins de fer des Côtes-du-Nord à Paimpol

Pour la construction des ouvrages d'art, l'ingénieur Harel de la Noë ne retint qu'un type d'ouvrage pour chaque franchissement. Il opta effectivement pour le procédé de la standardisation qui lui permit d'utiliser la préfabrication réalisée sur place. Pour les franchissements à faible hauteur, il décida, plutôt que d'effectuer des remblais coûteux, de construire des passerelles.

Stations désservies: Paimpol, kerity, Plouézec, Brehec, Kerdreux, Lanloup, Ty Guen, Le Dernier Sou, Plouha.

-Passerelles de Kermanach

Les passerelles de Kermanac'h ont été construites par Louis Auguste Harel de la Noë pour les Chemins de fer des Côtes-du-Nord. Elles servaient à la ligne Plouha - Paimpol.

Caractéristiques :

Longueur : 315,40 m

Hauteur : 8,30 m

54 travées de 5 m

Elles ont été détruites en octobre 1980.

-Gare de Paimpol

1956. Le petit train de Paimpol effectue son dernier voyage en Goëlo. Il passe ici à St Quay-Portrieux. (Collection Alain Cornu).

Photo Google Maps Passage à niveau Rue de la Marne Paimpol

-Ligne Guingamp-St Nicolas

Elle complète l'étoile ferroviaire à six branches de Guingamp.

Les fermetures de ces réseaux secondaires à voie métrique débutent en 1937 et, en 1968, après la transformation de la ligne de Carhaix à Guingamp mise en voie à l'écartement standard, les voies métriques encore existantes ne sont plus exploitées.

La ligne de Guingamp à Saint-Nicola-du-Pélem a été inaugurée le 12 janvier 1924 et fermée le 1 er aout 1938. Longue de 39,6 km, elle a été déclassée le 27 avril 1939.

Cette ligne complétait l'étoile ferroviaire de la gare de Guingamp avec la possibilité d'aller dans six directions : vers Saint-Brieuc et Brest avec la ligne de la Compagnie des chemins de fer de L'Ouest, vers Carhaix et Paimpol avec la ligne du Réseau Breton, et enfin vers Plouha et Saint-Nicolas-du-Pélem avec les Chemins de Fer des Côtes-du-Nord. La gare de Saint-Nicolas-du-Pélem permettait la jonction avec la ligne Quintin - Rostrenen du premier réseau.

Stations désservies: Guingamp, Saint-Herlin, Kerutret, Saint-Adrien,

Bourbriac, Plésidy, Kerien-Magoar, Kerpert, Lanrivain, Saint-Nicolas-du-Pélem.

Ph. Wikipédia Gare de Loudéac, bâtiment voyageurs et la cours de la gare vers 1900.

Ph. Wikipédia

Cette ligne ne comptait que deux ouvrages d'art importants :

- Viaduc de Cadolan-Guingamp Détruit en 1918

Ce viaduc franchissait un vallon à proximité de la ville

Ses principales caractéristiques sont :

-8 travées de 12 m et un arc central de 39 m

-longueur totale : 203 m-

-hauteur : 18,6 m

- Viaduc de Kerlosquer -Ploumagoar

Ce viaduc a été construit au lieu-dit "Coadout" afin de franchir la vallée du Trieux. Il fut achevé en 1924. Oeuvre de Louis Harel de la Noé.

Ses principales caractéristiques sont :

-5 travées de 12 m entourant un arc central de 26 m

-longueur totale : 133 m

-hauteur : 16,5 m

-Ligne Yffiniac-Matignon

La ligne d'Yffiniac à Matignon a été inaugurée en 5 étapes :

le 23 février 1924 entre Yffiniac et Saint-Alban,

le 11 juillet 1922 entre Saint-Alban et Erquy,

le 3 février 1924 entre Erquy et Pléherel,

le 3 novembre 1925 entre Pléherel et Plévenon,

le 27 jui 1926 entre Plévenon et Matignon.

Elle a été fermée le 31 décembre 1948 et déclassée le 2 décembre 1949.

Elle se séparait de la ligne Saint-Brieuc - Moncontour au niveau d'Yffiniac pour longer la côte à l'est du département. Avec ses 51,5 km, il s'agissait de la plus longue des lignes du réseau. C'était sans doute la plus connue des lignes de l'est du département en raison de son aspect touristique.

Le 14 septembre 1929, un train dérailla sur cette ligne aux environs de la station de Port-à-la-Duc. La locomotive tomba de la falaise. Le chauffeur, ayant sauté lors du déraillement, fut tué. Resté dans la locomotive, le mécanicien fut grièvement blessé mais survécut48.

Dès l'année 1904 la construction de la ligne Yffiniac-Matignon fut votée, mais les travaux d'infrastructure de la ligne ne commencèrent véritablement qu'en 1912, après que le deuxième réseau ferroviaire d'intérêt local ait été déclaré d'utilité publique le 28 mars 1912.

Les travaux des bâtiments de la ligne ont été réalisés par l'entrepreneur d'Hillion Alexis Vilsalmon, les travaux de ballastage et de pose des voies par les entrepreneurs Jean, André et Adolphe Mallet. Inaugurée le 3 février 1924 et mise en service, d'Yffiniac à Saint-Alban, le 23 février 1924, la ligne cessa de fonctionner le 31 décembre 1948. Son déclassement prit effet le 2 décembre 1949.

La ligne passait par Yffiniac, les Aubiers, Hillion, la Granville, les Ponts Neufs, Morieux, Planguenoual, Saint-Alban, Dahouet, le Val-André, Pléneuf, Saint-Pabu, Caroual, Erquy, les Hôpitaux, Plurien, Sables-d'Or-les-Pins, le Pont-Bourdais, Pléhérel, Plévenon, Port-à-la-Duc, Pléboule, Hénanbihen et Matignon.

Les principaux ouvrages d'art étaient :

- Viaduc de Caroual ou de Cavé-Erquy

Ph. Wikipédia; Viaduc de Caroual sur le réseau des Chemins de fer des Côtes -du-Nord 1920

Situé à Erquy, implanté devant la mer il mesure 109 m de long, 17,50 m de haut, possède 4 travées de 12 m de long,arches en maçonnerie de 3m d'ouverture, un arc central de 45 m d'ouverture, largeur 4,22m. Ce viaduc a été construit en 1913 par louis Auguste Harel de la Noé.

La construction des arcs paraboliques de l'époque a fait appel à la préfabrication.

Le viaduc est abandonné depuis 1948.

- Passerelle de la Côtière -Erquy

La Passerelle de la Côtière d'Erquy a été construite au début du xx^e siècle par Louis Auguste Harel de la Noë pour la ligne Yffiniac - Matignon des Chemins de fer des Côtes -du-Nord.

Ses caractéristiques principales sont :

Longueur totale : 163 m
Hauteur : 7 m
26 piles
27 travées de 5,60m d'entraxe

- Ponceau de la côtière-Erquy

Le Ponceau de la Côtière d'Erquy a été construit au début du xx^e siècle par Louis Auguste Harel de la Noë pour la ligne Yffiniac - Matignon des Chemins de fer des Côtes-du-Nord.

Ses caractéristiques principales sont :

1 travée de 4 m

- Viaduc des Ponts-Neufs Hillion

Ph. Wikipédia

Le viaduc des Ponts-Neufs a été construit à partir de 1913 par Louis Auguste Harel de la Noë pour les Chemins de fer des Côtes-du-Nord. Il est situé entre les villes de Hillion et de Morieux en France. Ce pont en courbe, précédé d'une passerelle, a été construit pour la ligne Yffiniac - Matignon.

Ses principales caractéristiques sont :

8 travées de 12 m d'ouverture
longueur totale : 237 m (passerelle comprise)
hauteur : 27 m

L'association Harel de la Noë a pour objectif d'obtenir sa restauration ainsi que celle d'autres ponts caractéristiques de l'œuvre d'Harel de la Noë. Le Conseil Général a procédé à un essai de restauration sur une première arche. Cet essai s'est révélé satisfaisant. Le viaduc devrait donc être restauré prochainement.

- Viaduc du Préto -Pléneuf-Val-Andrée

Le viaduc du Pétro a été construit par Louis Auguste Harel de la Noë pour les Chemins de fer des Côtes-du-Nord. Il est situé sur la commune de Pléneuf-Val-André. Ce viaduc a été construit pour la ligne Yffiniac - Matignon.

4 travées de 12 m
longueur totale : 92,25 m
hauteur : 11,95 m

Le viaduc du Préto est détruit en octobre 1968.

- Viaduc de Port-Nieux -Fréhel

Le viaduc de Port-Nieux a été construit par Louis Auguste Harel de la Noë pour les Chemins de fer des Côtes-du-Nord. Il est situé sur la commune de Fréhel. Ce viaduc a été construit pour la ligne Yffiniac - Matignon.

Ses principales caractéristiques sont :

7 arcs de 12 m entourant un arc central de 38,5 m
longueur totale : 208 m
hauteur : 29 m

-Ligne Tréguier-Paimpol

Ph. Le Télégramme

Entre 1905 et 1948 Tréguier fut désservi par les chemins de fer des Côtes du Nord. La gare de Tréguier près des quais était le point de jonction entre de deux lignes de chemin de fer départementaux, celle de Lannion à Tréguier par Petit Camp et celle de Plouëc (voie étroite) elle même reliée à Guingamp (voie normale, d'où un problème de transbordement de marchandises).

Dans les années 1920 une voie ferrée dite "d'intérêt local" fut mise en place de Tréguier à Plouha.

La ligne passait par Trédarzec, Pleumeur-Gauthier, Lézardrieux, Plouenec, Paimpol.

-Le Pont Canada

Le premier projet d'un pont sur le Jaudy émane de l’initiative, début 1832, du Sieur Ozou, négociant à Tréguier. Malgré une opposition des communes voisines, le projet suit son cours et le cahier des charges de l'exploitation du futur pont est établi en octobre 1832. L'adjudication a lieu le 29 Décembre 1832 et la concession est attribuée au Sieur Ozou, seul adjudicataire, associé à la Veuve Desjards, et ses fils, de Guingamp, pour une durée de soixante neuf ans et onze mois. (un mois de moins que le souhait de l'ingénieur des Ponts et Chaussées).

Conformément à la loi, une ordonnance royale approuve la construction du pont et ses conditions de financement, notamment l'attribution de la concession et le cahier des charges ainsi que les tarifs qui sont alignés sur ceux des bacs pour ne pas provoquer d’opposition de la part de la population.

Les travaux sont engagés en 1833, achevés en Avril 1834 et le pont est ouvert à la circulation le 25 Mai 1834. La réception définitive est prononcée le 8 Juillet 1835. L'ouvrage aura une longueur totale de 139,50 mètres dont 100 pour la partie suspendue, un tablier de 4,20 mètres de large permettant une voie charretière de 2,20 mètres et un trottoir d'un mètre de chaque coté. Le coût du pont a été évalué à 160 000 Francs et le produit du péage à 10 000 francs par an. D'après ses calculs, l'Ingénieur des Ponts et Chaussées recommande de fixer à 70 ans au maximum la durée de la concession compte tenu des taux d'intérêt(6%), des frais d'entretien et de perception des péages.

Pont à péage, son coût de passage mécontente la population qui réclame la gratuité. Après de longues années de tractation tant pour réunir les fonds nécessaires que pour statuer des conditions de reprise de l'ouvrage, la concession est finalement rachetée en 1873, pour 157 000 Fr, avant la promulgation de la loi 1880 qui au nom des droits de l'homme interdisait la construction d'ouvrage à péage, et demandait à chaque commune le rachat des ouvrages existants.

Article de Wikipédia

Vestiges du pont.

Le pont est démoli le 9 Juillet 1886, année de la construction d'un nouveau pont métallique. Ce dernier dispose d'une travée mobile afin de permettre la navigation jusqu'à la Roche Derrien mais il sera l'objet de désordres dès sa mise en service qui amèneront les ingénieurs à envisager son remplacement en 1941 par un ouvrage en béton armé composé de deux arcs. Le projet ne sera repris qu'en 1951 et le nouveau pont sera mis en service en juillet 1954.

Article de Wikipédia

Pont à arc d'une portée de 153 m.

Les deux tours encadrant l'ouverture de la ville par la Grand Rue.

Le port de plaisance de Tréguier pouvant accueillir 300 bateaux.

-Le pont de Lézardrieux

Ph. Wikipédia

Le pont suspendu de Lézardrieux, dernier pont sur le Trieux, bâti dans la première moitié du XIXe siècle.

Il est ouvert à la circulation routière le 10 Aout 1840 et a subi plusieurs modifications importantes :

En 1897, le tablier est élargi pour permettre le croisement de deux véhicules routiers.

En 1922, il est prévu de le transformer pour permettre le passage de la ligne des Chemins de fer des Côtes du Nord entre Paimpol et Tréguier. Un concours est organisé pour cette transformation. Le projet de l'ingénieur Leinekugel remporte le concours et les travaux s'achèvent en 1925. Le pont, qui était un pont suspendu devient un pont à haubans rigides au système Gisclard, supportant une voie ferrée utilisée à la fois par la ligne des Chemins de fer des Côtes-Du-Nord et celle de Guigamp à Paimpol du Réseau Breton.

Quelques années après la fermeture de la ligne de chemin de fer, le viaduc redevient un pont routier.

Largeur 11 m, hauteur 18 m

Pont suspendu de 184

-Portée principale : 152 mètres

-Longueur totale : 261 mètres

Pont à câble de type Gisclard de 1925

-Portée principale : 112 mètres

-Ligne Plémy-Loudéac

La ligne de Plémy à Loudéac a été inaugurée le 6 Avril 1925 et fermée le 1er A vril 1937. Elle mesurait 21,6 km et a été déclassée le 27 Avril 1939. L'inauguration officielle a eu lieu le 19 Mars 1925.

Il s'agissait d'une branche de la ligne Moncontour-Collinée qui permettait de rejoindre la gare de Loudéac. Celle-ci était une gare de correspondance avec la Compagnie des chemins de fer de l'ouest et le Réseau Breton.

Stations désservies : Plémy, la Hardiaie, Langast, Vieux-Bourg, Plouguenast, la Croix, Saint-Théo, la Motte, le Bois, Quilliampe, Loudéac.

Le principal ouvrage d'art de la ligne était:

- le Pont sur le Lié à Plouguenast.

Il permet à la ligne Plémy-Loudéac de franchir le Lié au niveau de Plouguenast.

Caractéristiques principales :

-Longueur : 53 m

-Hauteur : 4,5 m

-4 travées

-La gare de Loudéac

Ph. Wikimédia Commons Gare de Loudéac, bâtiment voyageurs et cours de la gare vers 1900

La mise en service de la gare, par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest , a lieu le 1^er juillet 18721 avec l'ouverture de la section Quintin - Loudéac de la ligne de Saint-Brieuc à Pontivy. La liaison avec la gare de Pontivy est mise en service le 16 décembre 1872. Cette ouverture permet le lien avec la ligne d'Auray à Pontivy et place la gare de Loudéac sur un axe nord sud entre Saint-Brieuc et Auray.

La première moitié du XX^e siècle va être la période de l'apogée pour la gare qui va devenir une gare de correspondance pour les réseaux secondaires à voie métrique. Le Réseau- Breton (RB) s'installe lors de l'ouverture de sa ligne de Carhaix à Loudéac avec la mise en service du tronçon venant de Rostronen en 1902. Cette ligne est ensuite prolongée vers La Brohinière avec la mise en service d'un premier tronçon en 19042 et l'ouverture de la totalité de la ligne de Loudéac à La Brohinière en 1907. La gestion de la gare est faite en communauté avec des transbordements de quai à quai, le Réseau breton installe une annexe de son dépôt de locomotives de Carhaix. Les Chemins de fer des Côtes-du-Nord (CdN) installent également une gare de correspondance avec l'ouverture de la section de ligne de Plémy à Loudéac en 1925.

La deuxième moitié de ce xx^e siècle va être nettement moins favorable. Cela débute avec les fermetures des voies métriques, la ligne des CdN ferme en 1937, puis le Réseau-Breton transfère son trafic sur route en 1967, le trafic voyageurs, sur la ligne de Pontivy à Loudéac est fermé le 27 septembre 1987. Il se poursuit entre Loudéac et Saint-Brieuc jusqu'au 31 août 2006, jour ou la ligne est provisoirement fermée une année pour des travaux routiers nécessitant la suppression d'un passage à niveau et la création d'un pont ferroviaire sur la nouvelle route à deux fois deux voies. À la fin des travaux la ligne est rouverte, mais le service voyageurs reste routier.

-Ligne Collinée-Dinan

La ligne de Collinée à Dinan a été inaugurée le 8 Octobre 1825 et fermée le 1er Avril 1937. Longue de 47,1 km, elle était dans la continuité de la ligne Moncontour-Collinée. Elle a été déclassée le 27 avril 1939

La ligne désservait: le Gouray, Saint-Mirel, Plénée-Jugon, Dolo,Jugon, Lescouet-Jugon, Plélan-le-Petit, le Landec, Vildé-Guingalan, l'Aublette, Quévert, Dinan.

Les principaux ouvrages d'art de la ligne étaient :

-Pont de l'Aubriette -Dinan

Le pont de l'Aublette a été construit pour les Chemins de fer des Côtes-du-Nord. Il permet à la ligne Collinée - Dinan de franchir la ligne Dinan - La Brohinière de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest.

-Pont du Marchis -Jugon-les-Lacs

Le pont du Marchis a été construit pour les Chemins de fer des Côtes-du-Nord. Il permet à la ligne Collinée - Dinan de franchir l'Arguenon au niveau de Jugon.

-Passerelle des Clairets à Jugon

Ph. Wikimédia Commons

-Passerelles du Gouray -Le Gouray

Ph. Wikimédia Commons

Les Passerelles du Gouray ont été construites pour la ligne Collinée - Dinan des Chemins de fer des Côtes-du-Nord. Elles ont été construites après le départ de l'ingénieur en chef Louis Auguste Harel de la Noë et de ce fait diffèrent des autres ouvrages d'art du réseau. La première passerelle, appelée Pont des Planchettes est longue de 77 mètres pour 14 travées. Elle existe toujours. Quelques mètres plus loin, la seconde passerelle a été partiellement détruite pour le passage d'une route. Elle était composée de 10 travées.

-Ligne St Briac-Le Guildo

La ligne de Saint-Briac-Sur-Mer au Guildo a été inaugurée le 14 Juillet 1926 jusqu'à Lancieux et fermée le 15 Février 1939. Elle mesurait 11 km jusqu'à la gare de Lancieux. Elle a été déclassée le 27 Avril 1939.

Entre Ploubalay et Lancieux, la ligne longeait la route puis elle continuait en site propre pour rejoindre la gare de Notre-Dame du Guildo. Cette gare permettait la correspondance avec la ligne Saint-Cast-du Guildo - Plancoët.

Cette ligne permettait de rejoindre le département de l'Ille -et-Villaine et le tramway de St Briac à Dinard. Toutefois le pont sur le Fémur (seul ouvrage d'art de la ligne - situé entre Lancieux et Saint-Briac-Sur-Mer) ne fut terminé qu'en 1928 au moment où la ligne du tramway fermait. La jonction ne fut donc jamais réalisée. La section entre Lancieux et Saint-Briac-sur-Mer fut ouverte seulement en 1932. Située à l'extrémité du pont, la gare de Saint-Briac-sur-Mer ne fut jamais achevée : il n'y eut aucun bâtiment construit.

Stations désservies: le Guildo, Saint-Jacut-de-la-Mer, Trégon, Ploubalay, Lancieux, Saint-Briac.

Ph.Wikipédia

Ouvrage d'art:

-Pont sur le Fémur

Le pont sur le Frémur a été construit pour les Chemins de fer des Côtes-du-Nord. Il permet à la ligne Le Guildo - Saint-Briac de franchir le Frémur entre Lancieux et Saint-Briac. Ce pont mixte a été terminé en 1928.

Le pont sur le Frémur ne fut terminé qu'en 1928, au moment où la ligne fermait.

Détruit pendant la guerre, il a été reconstruit après celle-ci, puis remplacé pendant les années 1990.

-Ligne Carhaix-Guingamp-Paimpol

Cette ligne commence par un embranchement avec la ligne Paris-Brest en gare de Guingamp et un parcours en parallèle avec cette ligne et celle de Guingamp à Carhaix avec laquelle elle franchit le Trieux sur un viaduc.

Elle se détache de la ligne de Carhaix par une courbe sur la droite, passe sous la ligne de Brest puis se dirige vers Pontrieux par le plateau de la rive gauche du Trieux. Après avoir passé la halte de Gourland sur la commune de Guingamp elle rejoint la gare de Trégonneau-Squiffiec puis celle de Brélidy-Plouëc.

Peu après Plouëc la ligne descend la petite vallée sinueuse d'un affluent du Trieux, arrive à flanc de coteaux au dessus de la ville de Pontrieux, passe par la halte de Pontrieux et traverse une deuxième fois le Trieux sur un viaduc situé en amont de l'extrémité du port avant de rejoindre la gare de Pontrieux.

Ensuite elle suit au pied du plateau la berge de la rive droite du fleuve côtier, franchit sur le viaduc de Frynaudour son affluent le Leff et atteint la halte du même nom. Ensuite le tracé comporte un ensemble de viaducs de soutènement permettant à la ligne de suivre à flan de coteau les méandres de la berge jusqu'à la gare de Lancerf, en passant par la halte de Traou-Nez.

Après Lancerf elle remonte pour atteindre l'ancienne halte de Plounez avant de redescendre sur la gare de Paimpol.

Renseignements de Wikipédia

Photo Google Maps Pont du Chemin de Lostang Ligne Paimpol Tréguier

Poto Google Maps Chemin du Goasmeur Ligne Paimpol-Tréguier

Photo Google Maps Chemin de Leskernec/Impasse de la halte ligne Paimpol-Tréguier

Photo Google Maps Chemin de Landouézec Ligne Paimpol-Tréguier

Photo Google Maps Pont de Plourivo Ligne Paimpol-Tréguier

-La courbe du Trieux deux ponts

Les deux ponts vue du Château de la Roche Jagu.

-Le pont de Frynaudour

Le pont de Frynaudour chevauche le Leff et relie les communes de Quemper-Guézenne et Plourivo.

Il permet aux TER et au train touristique "La Vallée du Trieux" roulant sur la ligne de chemin de fer Paimpol-Guingamp de longer le Trieux en passant par la forêt permettant d'offrir aux touristes une jolie balade.

La structure métallique est de conception Gustave Eiffel.

Les fondations de l'ouvrage furent réalisées avec les pierres de l'ancien château de Frynaudour.

Pont chevauchant le Leff.

Photo Google Maps Pont de Goas Vilinic Ligne Paimpol-Tréguier

-La gare de Pontrieux

Ph. Wikipédia

Circuit en train à vapeur, découverte de la vallée du Trieux, halte dégustative à la Maison de l'affaire Seznec à Plourivo, escale à Pontrieux

-Le pont de Pontrieux

Fontaine du port.

Pont rue des Galeries

Photo Google Maps La halte vue de la rue de Kerpontou Pontrieux

Photo Google Maps La halte de Kerpontou Pontrieux

-Le port de Pontrieux

Grue de quai.

-La ville de Pontrieux

Petite citée de caractère aux 40 lavoirs.

Située Place le Troquer la Maison Tour Eiffel du 16ème siècle. Nom donné à cette maison mais qui n'a aucun rapport avec Monsieur Eiffel.

Fontaine du 18ème siècle.

Les rues pavés de Pontrieux

Oeuvre de Renaud.

-Château de La Roche-Jagu

Située sur le territoire de la commune de Plouëzal la Roche Jagu est une forteresse du 15ème siècle qui fut restaurée en 1968. Elle se dresse sur la falaise dominant la courbe du Trieux.

La forteresse est flanquée de deux tours, une face à l'entrée des visiteurs et l'autre surplombant l'estuaire.

De sa position sur les hauteurs de la courbe du Trieux c'était un site qui permettait d'observer le traffic maritime et était par sa position un site défendable.

Le château possède 19 cheminées octogonales de style flamboyant ornées de multiples couronnes sculptées.

-La Roche Derrien

Ph.Wikipédia

La Roche Derrien, petite cité de caractère où il fait bon se balader, se situe sur l'estuaire du Jaudy. Les marées vont et viennent jusqu'au bas de la ville.

Quartier de Pen-Ar-Pont. Entrée principale de la ville pendant des siècles. Quartier des chiffonniers dans ces temps-là. Les anciens tenaient leur conseil sur le vieux pont avant de partir en campagnes échanger leurs fruits et poteries contre des chiffons.