Chemins de fer armoricain: la ligne finistérienne Plouescat-Rosporden
Chemins de fer armoricain: la ligne finistérienne Plouescat-Rosporden
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La ligne: Plouescat, Plouzévédé-Berven,Plouvorn, Plougourvest, Landivisiau-Ville, Landivisiau-Transit, Locmélar, Ploudiry, Sizun, Kerbrezel, Commana, La Feuillée, Brennilis, Loqueffret, Brasparts, Le Cloître-Pleyben, Plonévez du Faou, Châteauneuf du Faou, St Thois, Laz, Trégourez, Coray, Tourch, Rosporden.
Cette ligne d'une longueur totale de 135 km traverse le département du nord au sud.
La gare de Plouescat
N'existe plus
Carte de Google Maps
Le tronçon Plouescat-Landivisiau-Ville était long de 24 km. Il fut déclaré d'utilité public le 12 Juillet 1908, ouvert le 10 Novembre 1912 et fermé en 1946
La gare se trouvait Place de L'Europe remplacée aujourdui par un hangar
La gare de Plouzévédé
N'existe plus
On trouve un pont situé près du Moulin de Coat-ar-Gars
La gare de Plouvorn
N'existe plus
Carte Google Maps
Juste à droite l'impasse de la gare
La gare de Plougourvest
N'existe plus
Carte de Google Maps
La gare de Landivisau-Ville
N'existe plus
C'était une gare de 1ère classe avec son hall à marchandises. Cette gare comportait une remise.
Le tronçon Landivisiau-Ville à Landivisiau transit était long de 2 km. Il fut déclaré d'utilité public le 12 Juillet 1908, ouvert le 10 Novembre 1912 et fermé en 1933.
Ronds points et square remplacent l'ancienne gare de Landivisiau-Ville
Tronçon de voie Landivisiau Gare-Ville et Gare-Transit
Cartes de Google Maps
Après la gare de transit on prend la première route, Route Le Guen de Kérangall. Puis de suite la voie verte, Sentiers des tanneurs et des tisserands. C'est l'ancienne voie ferrée reliant la Gare-Transit à la Gare-Ville.
Passage en sous-bois
Partie en remblais coté champs
Partie en remblais coté bois
Une partie passe en tranchée
La voie passe en contre-bas de la rue des Bruyères
La partie remblais
En contrebas du bois se trouve le chemin du circuit
des tanneurs et des tisserands.
On arrive au niveau du ront point du Cannik.
Là la voie a été coupée pour permettre le passage du Boulevard de la République.
La voie reprend de l'autre coté du Boulevard de la République en direction de Landivisiau.
Fin de la ligne verte
En contrebas de la voie se trouve un jardin publique
Plan d'eau
La gare de Landivisiau-Transit
Existe toujours.
L'ancienne gare des Chemins de fer du Finistère est restaurée et habitée. Elle est située face à la gare Etat Paris-Brest.
La gare de transit
Seul bâtiment restant de la gare de transit. Les ouvertures sont murées. A gauche près du bâtiment voyageurs s'élevaient deux châteaux d'eau, qui ont été démolis (vus sur d'anciennes cartes postales).
La gare actuelle
Le café de la gare. A gauche se trouvait la maison garde barrières, qui a été démolie (vue sur d'anciennes cartes postales).
Le bâtiment voyageurs
Les halls à marchandises
Les quais
La gare de Locmélar
Avril 2012
Le tronçon de voie entre Landivisiau et Sizun longeait la rivière de L'Elorn. Je n'ai aucun renseignement concernant le tronçon de départ de la ligne partant de la gare de Transit de Landivisiau. Je supose que le tracé devait longer le contre bas de la nouvelle voie existante et remonter les courbes de la rivière en passant devant la carrière pour rejoindre le Pontic en Locmélar.
En contrebas des gares d'Etat et Armoricaine, dans les prairies près du Moulin du Can cherchant à trouver le tracé de la voie quelque chose bougeait près de cette dalle de béton.
En m'approchant j'ai du déranger un joli couple de canards.
Dans le temps se trouvait un étang près du Moulin du Can.
La voie passait par le Cosquer pour rejoindre la voie d'Etat.
J'ai parcouru le sentier de l'ancienne voie qui descend et longe la rivière Elorn: de St Antoine en Ploudiry jusqu'au Pontic en Locmélar dans le sens Sizun-Landivisiau.
Sur les hauteurs au départ de mon parcours j'ai pu admirer La chapelle, le calvaire, la fontaine St Antoine.
Le calvaire
La chapelle
Edifice en forme de croix latine datant du 17ème Siècle
Voie verte de St Antoine au Pontic
Malgré le déluge de pluie je me suis aventuré sur le sentier. Ne m'étant pas équipé pour ce sale temps j'ai eu le droit d'être trempé des pieds à la tête. Mais bon quand on aime on ne compte pas, ma curiosité et mon envie de connaissance me disaient de continuer.
Le sentier longe la D30
Carte Google Maps
A quelques mètres déjà le premier obstacle mais bon il faut passer
Le deuxième est facile aussi
Nous sommes la veille de mai les feuilles commencent à se déveloper
Les bords du sentier regorgent d'eau des dernières mauvaises conditions atmosphériques
Pendant les beaux jours ce doit être agréable de se promener sous ces voûtes d'arbres
Le sentier serpente
De petits passages sont prévus
L'endroit doit être tres humide vu la végétation
A droite on peut voir l'Elorn
L'Elorn d'une longueur de 56,3 km prend sa source à Commana dans les Monts d'Arrée et se jette dans la rade de Brest en passant d'abord par Sizun, Landivisiau et Landerneau.
On passe devant un ancien transformateur électrique
Bâtisse en ruine. Etait ce un ancien moulin?
Vue en arrière le fossé qui longe la voie
Bois de pins
Les ruisseaux dégoulinent
La ligne passe au pied de la roche
Passerelle en mauvais état
Quel courant!
La rivière est bien pleine
On longe toujours la roche qui domine
Le vent soufflait fort ces derniers jours
Il faut traverser un champ. Ici un portillon de passage lorsque les bêtes sont dans le champ
Grande ligne droite
Passage pour traverser l'Elorn
Le Pontic
Au Pontic se trouve une charcuterie très goutée et appréciée dans le Finistère. Elle produit "l'andouille entrelardée de Pontic", lieu où est fabriqué ce produit.
Ce bâtiment faisait il partie de l'ancien réseau?
En fouillant le net j'ai trouvé une photo de la gare de Laz. Les deux bâtiments sont de constructions identiques. Ici c'est bien la halte du Pontic.
Voila ici se termine mon parcours de découverte de la voie St Antoine-Le Pontic, du moins pour l'aller.
Je dois refaire le parcours du retour sous une pluie battante, essayons de sauver les appareils photos. Le trajet doit faire environ 4 km.
Par belles journées le parcours doit être agréable à suivre. Le coin boisé est magnifique et on se laisse bercer par le bruit de l'Elorn.
Je pense que les vestiges de ce tronçon de la ligne s'arrêtent ici.
La gare de Ploudiry
Carte Google Maps
Elle se situe à Kerléo
La gare de Sizun
N'existe plus
En 1912 la ligne de chemin de fer Plouescat-Rosporden atteint le sud du bourg et permet tous les transports. Le "Grand Hôtel des Monts d´Arrée"construit en 1912 par l´entrepreneur Paul Charreteur existe toujours. La gare se trouvant en face de l'hotel a disparu après l´arrêt de l´exploitation de la ligne en 1934.
Carte Google Maps
La rue de la gare
Le grand bâtiment à gauche est l'ancien hôtel de la gare
La gare de Kerbrezel
N'existe plus
La gare de Commana
Carte Google Maps
Existe toujours
Elle se situe à Ty-Douar
Le tronçon Landivisiau-Transit était long de 23 km. Il fut déclaré d'utilité public le 12 Juillet 1908, ouvert le 11 Juin 1912 et fermé en 1933.
Le bâtiment voyageurs et la hall marchandises. On remarque le quai de la hall marchandises
Un grand merci aux propriétaires pour l'acceuil chaleureux
[CPA extraite du site http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA29002405&full_screen_id=ILLUSTRA706#image]
La ligne passait près du plylône du Roc'h Trédudon. Ici la ligne en direction de Commana passe entre les rochers.
La route en direction de Commana partant du Roc'h Trédudon.
La ligne permettait de désservir les foires du coin. Celles de Commana se déroulèrent tous les mardis de chaque mois, se tenant dans le bourg elles attirèrent des milliers de personnes. La plus importante était la Foire St Michel se déroulant en Septembre.
Vers 1900 la foire de Commana comptait parmi les trois plus grandes foires à bestiaux de la région, avec celles de Landivisiau et de La Martyre. Se vendaient surtout des moutons, des porcs et des bovins. A partir de 1906-1908 les chevaux devenaient plus présents sur les lieux de foires de Commana. Commerçants, restaurateurs, cafetiers travaillaient et tout le monde trouvait son compte.
Après 1934, la ligne Plouescat – Rosporden ayant été supprimée, d’énormes camions chargent les chevaux vendus, afin de les embarquer aux gares de Landivisiau ou de St Thégonnec
La gare de Commana voyait passer le fameux "train patate " qui drainait les voyageurs et le bétail. Il se déplaçait à la vitesse de 30 km/h de moyenne sur un parcours de 138 km.
Tronçon de la halte du Roc' Trédudon à la gare de La Feuillée
Nous sommes en Mai 2012, par une bel après midi ensoleillé partant de la gare de La Feuillée je me suis dirigé vers le pylône de Trédudon où se trouvait la halte férroviaire.
La gare de La Feuillée
Carte Google Maps
Existe toujours elle est habitée
On peut suivre sur 4km au milieu des fougères et des bruyères le tronçon à partir du pied du Pylône du Roc'h Trédudon jusqu'à la gare de La Feuillée.
Le pylône du Roc'h Trédudon.
Vu de l'axe Sizun-Carhaix
Le calvaire rue de la gare
Le calvaire rue de la gare et la gare
Rue de la gare
La gare
Le tronçon de Commana à La Feuillée était de 11km et franchissait les Monts d'Arrée au Roch Trévézel. Il fut déclaré d'utilité public le 12 Juillet 1908, inauguré le 11 Juin 1912 et fermé en 1933.
Le développement des transports routiers fut fatal à ce mode de transport et en 1933 la ligne fut arrêtée puis démolie quelques temps plus tard.
Partant de la gare de La Feuillée en direction du Roc'h Trédudon
Au départ de la gare la voie est de niveau plat
Les bords de la voie sont colorés par les myosotis
Quelques centaines de mètres après la gare la voie passe en léger remblais
On arrive au carrefour,
à droite l'entrée de La Feuillée, la rue Dour Bras
à gauche la départementale D784.
On traverse la départementale D784 Sizun-Carhaix.
On est salué par les arbustes de genêts
On laisse la route de Ros ar Had et on prend la route de Litiez
On quitte la route de Litiez et on prend sur la droite la voie verte
La voie commence son ascension en nous montrant ses pareterres de clochettes
On aboutit plus loin à un carrefour,
A droite c'est le chemin venant de Ros ar Had
A gauche ce chemin rejoint rejoint la route de Litiez plus bas
La voie continue et passe en remblais
Passe à travers les terres de Ros ar Had
Jolis jeunes marroniers
Fleurs de maronniers
La voie serpente et grimpe légèrement
Les pâtures de Ros ar Had et les bâtiments dominants sur la hauteur
On arrive à un carrefour, à droite c'est le chemin de traverse qui rejoint la route de Ros ar Had
Après le carrefour le chemin passe en remblais
La dénivelée
Autre partie en remblais
On sort de la zone boisée
Les hauteurs de Ros ar Had
Le réservoir St Michel de Brasparts
Chemin descendant sur Litiez
Notre voie continue de grimper
On aperçoit le pylône souvent perdu dans des brumes persistantes
En contrebas la zone boisée de Botmeur
Sur les hauteurs la végétation plus sèche devient le domaine des landes rases
La gare de Brennilis
Existe toujours.
Elle est transformée en maison d'habitation.
La ligne permettait le transport de sables, d'engrais, de bois, d'ardoises, de bétail, de voyageurs.
La gare se trouve en bordure de la route départementale 36.
En mémoire de l'ancienne ligne ferroviaire.
La gare et sa hall à marchandises. La plaque de la gare, en bleu et blanc, est fixée sur le mur "Brennilis".
On quitte la gare et on prend la direction de Loqueffret.
La gare de Loqueffret
Existe toujours
Voie venant de Brennilis.
Le pont franchissant l'Ellez
Affluent de l'Aulne l'Elez est un cours d'eau d'une longueur de 27,3 km, prenant sa source à St Rivoal dans les Monts d'Arrée. Il traverse le marais du Yeun Elez et alimente le réservoir de St Michel.
En direction de Loqueffret
Végétation de tourbes
La voie passe en remblais
La voie passe en tranchée
La voie débouche sur la D 36
La D36 reliant Brennilis à Loqueffret
Aire de piquenique
La gare se trouve en retrait de la D 36
Carte Google Maps
A partir de 1912 la ligne Plouescat-Rosporden s'arrête à Loqueffret/St Herbot et rejoint Brasparts par le bois de Bodriec.
En quittant la D 36 on suit le circuit communautaire du Yeun Elez et le circuit du Chaos de Mardoul
On traverse un champ
On arrive sur une route goudronnée
On emprunte un chemin
Ce chemin monte, monte......
Il nous amène dans un paysage désertique d'un coté
Et verdoyant de L'autre.
Ce chemin débouche sur une route goudronnée
Et nous permet de découvrir une vue magnifique sur le réservoir St Michel.
La brume était au rendez vous.
Nous nous étions trompés on aurait du continuer sur la D 36 la gare se trouvait juste quelques centaines de mètres plus haut.
La gare de Brasparts
Existe toujours
Le tronçon de La Feuillée à Brasparts était long de 17 km. Il fut déclaré d'utilité public le 12 Juillet 1908, ouvert le 25 Novembre 1912 et fermé en 1933.
Le bâtiment situé derrière le panneau était un hotel de voyageurs
Cette gare permettait le transport de sables, engrais, bois, ardoises, bétail, voyageurs.
L´arrêt de l´exploitation de la ligne de chemin de fer en 1934 entraîne la vente de la gare et son utilisation comme habitation.
La Gare de Lannédern
La gare Le Cloître-Pleyben
La gare de Plonévez du Faou
Un grand merci à la propriétaire des lieux qui m'a chaleureusement acceuilli et m'a permis de prendre ces photos.
Au premier plan à gauche on peut voir la silhouette du chef de gare
La gare de Châteauneuf du Faou
Existe toujours
Le tronçon Brasparts-Châteauneuf du Faou était de 21 km. Il fut déclaré d'utilité public le 12 Juillet 1908, Inauguré le 25 Novembre 1912 et fermé en 1933.
La ligne ferroviaire à voie étroite de Plouescat à Rosporden via Landivisiau, Sizun, La Feuillée, Brasparts et Châteauneuf-du-Faou53 est déclarée d'utilité publique le 12 juillet 1908. Châteauneuf-du-Faou devient donc pour un temps un modeste carrefour ferroviaire. La ligne, exploitée par les Chemins de fer départementaux du Finistère, ouvre le 25 novembre 1912 pour le tronçon au nord de Châteauneuf-du-Faou et le 21 décembre 1912 pour le tronçon sud jusqu'à Rosporden, mais cette ligne ferme dès 1933.
Les deux lignes étant exploitées par deux compagnies différentes, deux gares ont été construites, mais voisines l'une de l'autre.
(Renseignements venant de Wikipédia )
La gare du Réseau Breton
Juste à coté la gare CFA
La gare de St Thois
La gare de Laz
La gare de Trégourez
La gare de Coray
La gare de Tourch
La gare d'Elliant Rosporden
Existe toujours
Le tronçon Châteauneuf du Faou-Rosporden était long de 39 km. Il fut déclaré d'utilité public le 12 Juillet 1908, inauguré le 21 Décembre 1912 et fermé en 1933.
http://cyril.ducrocq.pagesperso-orange.fr/cyril.ducrocq/Balade_gare_en_gare/Armorique.html
À la fin du xixe siècle, les tourbières font l’objet d’une exploitation plus « industrielle ». La première tentative remonte aux années 1880. Dans les années 1890, à Botmeur par exemple, une petite exploitation de tourbe s’équipe de matériel plus important : wagonnets et « voie ferrée » pour l’acheminement. En 1917, dans la partie du marais située dans la commune de Loqueffret, une véritable industrie s’installe (le directeur de l'exploitation est M. Marchais et le contremaître est M.Pérennes) en raison de la pénurie du charbon, créée par la Poudrerie de Pont-de Buis-les-Quimerch, employant surtout en raison de la guerre environ 80 femmes, une quarantaine d'hommes adultes et une vingtaine de jeunes gens. Une petite usine d’extraction est construite sur la commune de Brasparts et reliée pendant quelques années à Pnt-de-Buis-les-Quimerch via Brasparts par un chemin de fer à voie étroite relié à la ligne Plouescat-Rosporden des Chemins de fer armoricains, puis à Châteauneuf-du-Faou, les wagons de tourbe empruntaient la ligne Carhaic-Châteaulin elle aussi à voie étroite. A Châteaulin, la tourbe devait être transbordée pour être acheminée jusqu'à la Poudrerie de Pont-de-Buis sur d'autres wagons au gabarit plus large à voie normale (ligne Landerneau-Quimper). De plus, à Châteaulin, l'existence de deux gares pour chacun des deux réseaux, non reliées entre elles, compliquait encore le transfert de la tourbe!
Un vestiaire (pour se changer et revêtir la tenue de travail), un bureau, un réfectoire (avec des tables en bois et un feu de tourbe au centre qui permet aux employés de réchauffer leur gamelle) sont construits. La journée de travail est de 10 heures et une grève éclate le 8 mai 1918 menée principalement par les ouvrières qui se plaignent d'être moins payées que les hommes (5 à 6 francs contre 6 à 7 francs) et réclament une indemnité de vie chère. Le travail reprend le 13 mai, les ouvrières ayant partiellement obtenu satisfaction. Pendant l'été 1917, en 80 jours d'exploitation, 1 0000 tonnes de tourbe furent extraites (750 tonnes après séchage).
La fin de la Première Guerre Mondiale marque l’arrêt de cette usine. L'exploitation industrielle reprit toutefois temporairement pendant la Seconde Guerre Mondiale pour produire du gazogène utilisé par certains véhicules, principalement allemands.
La dernière entreprise, basée à Plonévez du Faou (Société des terreaux Armoricains) à exploiter la tourbe des Monts d’Arrée a commencé cette activité en 1984 et l'a arrêtée beaucoup plus récemment, vers 1990. Son site d’extraction se situait sur les rives du réservoir de St Michel sur la commune de Loqueffret. De petite taille, l’exploitation se limitait à l’usage d’une pelle mécanique et à son transport par camion. (article Wikipédia)
Les aménagements ferroviaires furent plus tardifs : la ligne Morlaix-Carhaix, exploitée par le Réseau breton, desservant l'extrême est du massif (gare de Huelgoat-Locmaria) ouvre en 1891 sur le territoire de Locmaria, alors que celle de Plouescat-Rosporden des Chemins de fer armoricains, ouverte en 1912, traversait les monts d'Arrée, par une boucle allant de Commana à Brennilis via la Feuillée afin d'éviter les tourbières du Yen Elez. Cette dernière était la gare centrale de la ligne, et un embranchement destiné à expédier la tourbe du marais avait été posé entre Brennilis et Loqueffret. Ce « train-patate » n'avait pas un parcours facile dans les monts : il « affrontait la montagne d'Arrée par le bois de Bodriec à la pente de 13 %. Isaac [le chef du train] demandait aux voyageurs de descendre pour alléger le convoi » ; la ligne ferma dès 1932. A la Feuillée, la gare et la remise à locomotives existent encore, bien que devenus des bâtiments privés. À Brennilis, la gare abrite la station météo, tandis que la ligne est devenue un chemin de randonnée permettant de remonter vers les crêtes. (article Wikipédia).
Message commenté : Chemins de fer armoricain: la ligne finistérienne Plouescat-Rosporden
Rectificatif
Bonjour,
Je suis le propriétaire actuel de l ancienne gare de Brennilis et je tiens à préciser que ce lieu n abrite pas du tout de station météo.
Cordialement,
Dominique Coadour
Dominique - email : Dhc@sfr.fr
Le réservoir St Michel
Pardon La Feuillée. Nettoyage de la fontaine Saint-Jean
Lac Saint-Michel. Une histoire mouvementée
Centrale de Brennilis. La Cli veut mieux informer
Brennilis. Le lac,vivier pour le tourisme ?