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modélisme trains
28 octobre 2012

La LGV tronçon entre Rennes-Le Mans Octobre 2012

La LGV tronçon entre Rennes-Le Mans Octobre 2012

 

Article du Télégramme du 18 Octbobre 2012

 

 

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Chantier LGV. Un travail de titans entre Le Mans et Rennes

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Le chantier de la LGV entre Le Mans et Rennes atteint peu à peu sa vitesse de croisière. L'heure est au terrassement. À la manoeuvre, Bruno, Thierry, Bernard et Antoine, qui ont choisi une vie de «grands déplacés». Reportage. 

 

«La pluie, c'est notre principal ennemi». Quand il se lève, le matin, c'est vers le ciel qu'Olivier Primet porte son premier regard. Trop de pluie et c'est le chantier qui risque de prendre du retard. Et du retard, ce n'est pas possible. Olivier Primet est le directeur de l'ensemble des travaux génie civil d'un des tronçons duchantier de la future ligne à grande vitesse LeMans-Rennes. Dans le jargon, ces tronçons, on les appelle des TOARC (Terrassement, ouvrages d'art et rétablissement des communications). La future ligne à grande vitesse a été découpée en sept TOARC, de AàG. Le TOARC B, entre Étrelles et le Genest-Saint-Isle fait près de 30km. C'est l'un des plus longs. 250 personnes y travaillent. 
 

Ligne SNCF Le Mans Rennes


«Avec ça on en fait du cube» 

Ce mardi 23octobre, un épais brouillard enveloppe Saint-Berthevin (Mayenne) mais il ne pleut pas. Une chance. Les engins de terrassement, en un ballet bien réglé, peuvent donner toute leur mesure. Impressionnant. Ici sera aménagée une base ferroviaire de 23hectares d'où sera alimenté le chantieren matériaux divers: ballast, traverses, rails... Bruno est à la manoeuvre dans sa 9100 Liebherr, une énorme pelle hydraulique de 120 tonnes qui, en quelques coups, remplit le Dumper piloté par Nathalie, la seule femme du chantier (lire ci-dessous). «Avec ça, on en fait du cube», lance Thierry. Lui, il est chef d'équipe d'entretien et pas peu fier de veiller sur la pelle. «On n'a pas le droit à l'erreur, une machine qui tombe en panne et c'est derrière beaucoup de chauffeurs à l'arrêt. » Alors, régulièrement, il fait, comme il dit, des «prélèvements d'organes» qui sont envoyés dans un labo pour vérification. 

Un métier à part 

Bruno, 47 ans, et Thierry, 46 ans, sont, comme on les appelle dans le BTP, des «grands déplacés». Le premier est originaire du Gard et le second de la Somme. Ils vont, avec leur caravane, de chantier en chantier depuis des années. Embauché en 2003 par Eiffage, Thierry adore son boulot «même si, au début, ça a été dur quand les enfants étaient petits». Originaire de Metz, Bernard est, lui aussi, un «grand déplacé». Conducteur de travaux, il a derrière lui, à 59 ans, plusieurs dizaines de très grands chantiers partout dans le monde, de la Pologne à l'Amazonie en passant par la Guyane. «Je m'occupe de tout, du bon déroulement du chantier», résume-t-il. Pas question de lambiner. «On a deux ans pour faire le terrassement, il n'y a pas de temps à perdre». Six millions de mètres cubes de déblais à bouger. Sa seule vraie hantise, c'est l'eau. «Quand on travaille la terre, ça rend tout très compliqué.» Comme Bruno et Thierry, Bernard est ici sans sa famille.«Elle m'a suivi pendant des années mais maintenant, c'est terminé. C'est un métier à part, il faut le vouloir.» 

Un bon dialogue 

Cette vie de «grand déplacé», c'est également celle qu'a choisie Antoine, chef de chantier. Bien qu'âgé de seulement 26 ans, ce Normand en est déjà à son quatrième chantier. Sur sa carte de visite, figure la LGV Rhin-Rhône et l'autoroute A 65 entre Pau et Langon. «C'est un choix, ça permet de découvrir la France et de rencontrer des gens qui viennent de partout.» Le boulot d'Antoine est notamment de gérer les travaux préparatoires au chantier. À lui de rencontrer les exploitants agricoles. «On explique ce que l'on vient faire. Ça se passe plutôt bien, on a un bon dialogue», assure-t-il. Le jeune homme a aussi un travail de coordination. Peut-être ce qui a de plus compliqué. «Ça va tellement vite et on est tellement nombreux, il faut sans cesse aller à la pêche aux infos. On n'a pas forcément tous les éléments.» 

Délais réduits 

Olivier Primet, le directeur du chantier, confirme.«Techniquement, on sait faire mais, outre la météo, la difficulté, c'est la coordination des différentes phases. «Une difficulté qui tient au mode de financement de la ligne, un partenariat public-privé (PPP). «Dans un PPP, toutes les phases se chevauchent pour réduire les délais, on a notamment moins de temps pour les contacts avec les collectivités et les riverains.» Mais, coûte que coûte, la ligne devra être terminée fin 2016. En habitué des grands chantiers, Bernard, le conducteur de travaux, n'est pas inquiet. «Si on prend du retard, on montera en puissance de chevaux. Au lieu de 100 machines, on en mettra 150».

 

  • Yvon Corre

Nathalie: «Il ne faut pas avoir la trouille»

Nathalie est, pour l'instant, la seule femme sur le chantier. Conductrice d'engin, elle est aux commandes d'un énorme Dumper.

 

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Tout là-haut, dans la cabine de pilotage, on devine à peine sa silhouette. «Ben oui, c'est bien une femme qui conduit», confirme Bernard, le conducteur de travaux. Le Dumper 773 - ce qui se fait de plus gros dans le genre - approche de la pelle en marche arrière. La manoeuvre est impeccable. Très vite, l'énorme tombereau repartira, chargé de 50 tonnes de déblais. 

«Je l'adore» 

Au volant, Nathalie semble décontractée. Mais ce n'est qu'une impression. «Ça peut être dangereux. Ce sont des engins qui ont tendance à patiner, il ne faut pas avoir la trouille», explique cette ancienne agricultrice, originaire de la Marne, reconvertie dans les travaux publics. En tout cas, on le confirme, ça secoue. Une vigilance de tous les instants est de mise. Ce qui n'empêche pas Nathalie d'avoir pour cet engin-là une affection particulière. «Je l'adore», dit-elle. Nathalie est la seule femme sur le chantier. Voilà 15 ans qu'elle a choisi ce métier. Le hasard. «Agricultrice, je conduisais des tracteurs et, un jour, une entreprise m'a demandé si ça me plairait de devenir conducteur d'engins, j'ai dit oui». Et voilà Nathalie, qui a moins de 30 ans, part sur les routes avec sa caravane pour aller travailler sur les plus grands chantiers de France et de Navarre. «Je suis un peu spéciale», reconnaît-elle. 

Avec sa jument 

Une vie qui, en tout cas, convient parfaitement à Nathalie. «J'aime bien changer de coin, aucun chantier ne se ressemble, c'est à chaque fois une découverte.» Et une vie qui ne l'empêche pas de pratiquer son sport favori, l'équitation. «Je me trimbale avec ma jument, elle me suit partout.» Nathalie assure que tout se passe bien avec les hommes. «Je ne me laisse pas faire», précise-t-elle, quand même. «C'est avec les nouveaux qu'il peut y avoir des problèmes mais je les mets au pas tout de suite.» «Un sacré caractère», glisse le conducteur de travaux, visiblement impressionné par le savoir-faire et le charisme de la dame.

Le chantier en quelques chiffres

 



3.000 personnes.
Pendant la phase de terrassement et de génie civil qui durera jusqu'à juillet2015, l'ensemble du chantier mobilisera environ 3.000 personnes. En Bretagne, le nombre d'embauches directes locales est évalué à 200 personnes, toutes activités et métiers confondus. 

Terrassements. 
Sur l'ensemble de la ligne, les travaux de terrassement représentent 29,1millions de m³ de déblais, 17,3millions de m³ de remblais et 11,3millions de m³ de dépôts. 

Équipements ferroviaires.
la LGV, c'est 820km de rail, 680.000 traverses et 1.900.000tonnes de ballast. C'est encore deux sous-stations électriques et deux bases de maintenance. 

Ouvrages.
Tout au long du trajet, seront aménagées six tranchées couvertes, neuf viaducs, cinq franchissements autoroutiers, 261 ouvrages hydrauliques pour la petite faune, 21 passages pour la grande faune et 93bassins. 

Espèces protégées.
68 mares avec la présence d'espèces protégées sont affectées par les travaux. Elles seront remplacées par de nouvelles mares créées à proximité. Une seule espèce végétale protégée est impactée par le projet. Il s'agit du cératophylle inerme. Présente dans les mares, cette plante a, d'ores et déjà, été déplacée, selon un protocole établi par l'Office national des Forêts et validé par le Conservatoire botanique du bassin parisien

 

 

Réforme du rail. Les grandes lignes dévoilées mardi

 

29 octobre 2012 à 15h27 - 1 réaction(s)Envoyer l'article à un ami

 

 

 

C'est un chantier très attendu: ce mardi, seront dévoilées les grandes lignes de la réforme du rail. Objectif affiché : sortir le secteur ferroviaire d'un endettement chronique.

 

 

C'est demain que le gouvernement dévoile les grandes lignes de sa future réforme du rail. Un processus qui vise à sortir le système ferroviaire de son endettement chronique et à le préparer à la libéralisation complète du secteur voulue par Bruxelles. 

Un mal identifié 

Le ministre des Transports, Frédéric Cuvilier, a assuré que le gouvernement allait désormais «passer aux actes» en donnant le coup d'envoi de ce chantier très attendu, qui débouchera sur une loi, courant 2013. Le mal du rail français est aujourd'hui bien identifié et il s'aggrave: un réseau pas assez rénové au profit d'onéreuses lignes à grande vitesse, des travaux de maintenance trop coûteux ou encore une gouvernance partagée, source d'inefficacité. Depuis 1997, la gestion du réseau est en effet confiée à RFF (Réseau ferré de France) et son exploitation assurée par la SNCF et quelques opérateurs privés. Mais les compétences se chevauchent et l'endettement conjugué des deux entreprises, qui s'élève à plus de 32milliards, croît de plus d'un milliard par an et devrait doubler d'ici à 2025, si rien n'est fait. 

Un pôle public unifié? 

Pour stopper l'hémorragie, deux visions s'opposent. Celle de la SNCF, qui préconise une organisation à l'allemande avec une intégration de l'infrastructure au sein d'une holding commune. Celle de RFF, qui plaide pour une véritable séparation des deux activités, qui garantirait une plus grande équité entre les opérateurs, la SNCF et ses petits concurrents privés. C'est au gouvernement de trancher. Le ministre pourrait annoncer la création d'un «pôle public unifié», qui prendrait la forme d'une holding comportant deux branches, l'une étant la SNCF et l'autre un gestionnaire d'infrastructure unifié (GIU). Le GIU rassemblerait les personnels de RFF et des services de la SNCF, chargés de la maintenance de l'infrastructure et de l'organisation de la circulation des trains, soit un total de 50.000 salariés. 

«Explosif socialement» 

De leur côté, les cheminots redoutent les conséquences sociales de la future réforme ferroviaire et de l'ouverture à la concurrence du transport de voyageurs, qui pourraient remettre en cause le statut historique propre à la SNCF dont bénéficient la plupart des 150.000salariés. Ce statut prévoit notamment un régime spécial de retraite et de prévoyance, un avancement de carrière type. «La réforme est un dossier explosif socialement», a résumé Marc Baucher, secrétaire général Unsa ferroviaire. Guillaume Pépy, P-DGde la SNCF, évoque, lui, «l'urgence» de définir un «véritable cadre social harmonisé».

 

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Agence France-Presse (AFP) - ‎dimanche‎ ‎11‎ ‎janvier‎ ‎2015
La LGV Poitiers-Limoges déclarée d'utilité publique

Le gouvernement a déclaré dimanche "d'utilité publique et urgents" les travaux de la ligne à grande vitesse (LGV) Sud-Ouest-Atlantique, reliant Limoges à Poitiers, dans un décret paru au Journal officiel.

Le Premier ministre, Manuel Valls, et la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, ont signé ce décret "déclarant d'utilité publique et urgents les travaux nécessaires à la réalisation de la ligne à grande vitesse Poitiers-Limoges".

 

Rennes. Le technicentre de la SNCF déménage

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Rennes. Trois immeubles futuristes près de la gare en 2017

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 Métro rennais: quel chantier!

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Juillet 2015. A Rennes , gare aux travaux

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L'aiguilleur du fer. " Le cerveau" de la LGV

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Dimanche 27 Septembre 2015

Le gouvernement valide les lignes Bordeaux - Toulouse et Bordeaux - Dax

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LGV Bretagne: ce qui va changer en 2017

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Le Télégramme

LGV. "Bossez à l'Ouest", clin d'oeil des entrepreneurs

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Le Télégramme 2017

La Bretagne accélère

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Gare de Morlaix. Trois ans de travaux en une minute sur le Télégramme

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Bretagne-Paris. Train ou avion?

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LGV. En grande pompe et à toute vitesse

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LGV. Premiers passagers enchantés

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Paris-Morlaix en moins de 3 heures

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LGV. Le rapport Duron retoqué pour l'Ouest

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SNCF: douche froide sur l'Ouest

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LGV. Unie, la Région vote son pacte d'accessibilité

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Rennes. Les anciennes portes de la ville

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