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modélisme trains
12 mai 2014

Un projet de train à grande vitesse reliant la Chine aux Etats-Unis serait à l'étude?

 

lesechos.fr - ‎lundi‎ ‎12‎ ‎mai‎ ‎2014

 

Un projet de train à grande vitesse reliant la Chine aux Etats-Unis serait à l'étude ?
Un train reliant la Chine aux Etats-Unis ? Le projet serait à l'étude, rapporte le "Guardian" citant plusieurs médias chinois. Surnommée "Chine-Russie-Canada-Amérique", la ligne ferroviaire - longue de 13.000 kilomètres - partirait du nord-est de la Chine, ferait ensuite un long passage par la Sibérie, s'engouffrerait dans un tunnel de 200 kilomètres pour traverser le détroit de Béring, afin de rejoindre l'Alaska, puis le Canada avant de redescendre vers les Etats-Unis, affirme le "Beijing Times Newspaper".

Le train emprunterait, sur près de 3.000 kilomètres,les rails du Transsibérien. A la vitesse moyenne de 350 km/h, le voyage prendrait près de deux jours.

«"Actuellement, nous sommes toujours en train de discuter du projet. La Russie y réfléchit déjà depuis de nombreuses années", aurait déclaré Wang Mengshu, expert dans le domaine du chemin de fer à l'académie chinoise d'ingénierie.

La technologie nécessaire pour réaliser le tunnel - quatre fois plus long que celui sous la Manche reliant la France et la Grande-Bretagne - serait déjà au point et sera utilisée, dans les années à venir, pour relier le sud-est de l'empire du Milieu à Taïwan, d'après le "China Daily".

Mais difficile de véritablement appréhender quel stade d'avancement a atteint ce projet pharaonique, ni même de savoir s'il verra bien le jour à terme. D'une part, Wang Mengshu est pour le moment le seul « officiel » à s'être prononcé sur ce projet.

D'autre part, si les médias chinois avancent que le projet sera "financé" et "réalisé" par la Chine, il est cependant précisé que les "détails" de ce dernier "n'ont pas encore été finalisés". Par ailleurs, on ignore aussi si le gouvernement a réellement commencé les discussions sur le sujet avec la Russie, les Etats-Unis et le Canada.

 

Enfin, le "Beijing Times" affirme également que d'autres grands projets internationaux de ce type sont dans les cartons, dont une ligne reliant Londres - via Paris, Berlin, Varsovie, Kiev, Moscou avant de bifurquer vers deux voies, l'une passant par le Kazakhstan, l'autre par l'est de la Sibérie - à la Chine. A suivre

 

 Paru dans lesechos.fr

 

 

 

 

AFP - ‎vendredi‎ ‎25‎ ‎juillet‎ ‎2014

 

La Turquie lance sa 1ère liaison TGV Ankara-Istanbul

La Turquie a lancé vendredi son premier train à grande vitesse entre ses deux principales villes, Ankara, la capitale, et Istanbul, un projet mis en œuvre par le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan dans le cadre de ses efforts pour moderniser le pays.

Les retards successifs pour cette inauguration ont alimenté de nombreuses anecdotes au cours des dernières années. Mais vendredi soir les plaisantins ont été réduits au silence quand M. Erdogan est entré triomphalement à Istanbul à bord du premier train à grande vitesse.

"Nous en avions fait la promesse. Nous avons travaillé avec acharnement. Nous avons franchi les montagnes et traversé les rivières", a lancé M. Erdogan à Eskisehir, à mi-chemin d'Istanbul où il devait arriver à 15H30 GMT vendredi.

"En dépit des tentatives de sabotage, des blocages, des délais, nous avons achevé la construction de la ligne et ouvert son service aujourd'hui", a-t-il dit.

L'ouverture de cette ligne intervient à deux semaines de la présidentielle du 10 août à laquelle M. Erdogan est candidat et pour laquelle il a fait campagne en mettant en avant ses efforts pour améliorer les transports en Turquie.

Malheureusement, le train ne s'arrêtera pas au centre d'Istanbul. Il n'atteindra que la rive asiatique du Bosphore pour finir sa course dans la lointaine banlieue de Pendik, à deux heures de la rive européenne dans les embouteillages.

Le projet a joué de malchance : non seulement l'inauguration a été maintes fois retardée mais en juillet, au cours de tests, un des nouveaux trains a malencontreusement percuté un wagon servant à l'entretien.

Il a fallu aussi résoudre des problèmes de sécurité. Les accidents de trains sont en effet fréquents en Turquie et en 2004 des dizaines de personnes ont été tuées quand un train à grande vitesse a déraillé dans le nord-ouest du pays.

Mais, par le biais d'une intense campagne de publicité, avec notamment des spots télévisés montrant des enfants agitant les mains au passage du train, le gouvernement élude les difficultés pour transformer le projet en succès.

-'Relier l'est et l'ouest en 2023'-

M. Erdogan, dont le parti islamo-conservateur AKP (Parti pour la justice et le développement) domine la politique turque depuis plus de 10 ans, s'efforce de se présenter comme l'homme qui a transformé la Turquie pour en faire un pays moderne avec un niveau de vie comparable à ses voisins européens.

Le Premier ministre a récemment inauguré le tunnel de Marmaray, construit sous le Bosphore, qui permet de relier par une ligne de métro les rives européenne et asiatique d'Istanbul.

Parmi les projets en cours, on retient en particulier un troisième pont sur le Bosphore et un troisième aéroport à Istanbul.

Le projet de liaison ferroviaire Istanbul-Ankara a représenté une dépense de 4,25 milliards de dollars. Commencé en 2003, juste après l'arrivée de l'AKP au pouvoir, il n'a été terminé qu'onze ans plus tard.

La Turquie a commencé à se doter d'un réseau ferré au milieu du XIXe siècle, sous l'Empire ottoman, et la construction des voies a été accordée en concession aux grandes puissances de l'époque, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne.

Selon la légende, les compagnies étrangères auraient été payées au kilomètre ce qui expliquerait le circuit tortueux du chemin de fer turc.

Le développement du réseau a été poursuivi par le fondateur de la Turquie moderne, Mustafa Kemal Ataturk, mais son entretien a par la suite été négligé quand la situation économique du pays s'est détériorée. Très peu de nouvelles lignes ont été créées depuis les années 1960.

Actuellement, les voyages en Turquie se font principalement en autocar ou en avion mais le gouvernement espère que la ligne Ankara-Istanbul saura modifier les habitudes des Turcs.

Le voyage entre les deux villes devrait être ramené à trois heures et demie. Le projet final prévoit un terminus sur la rive européenne d'Istanbul avec des trains franchissant le Bosphore par le tunnel de Marmaray. Les trains sont prévus pour rouler à 250km/h sur une ligne longue de 511 km.

M. Erdogan a fixé à 2023 - 100e anniversaire de la fondation de la République par Ataturk - l'objectif de relier l'est et l'ouest de la Turquie par un train à grande vitesse.

 

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AFP - ‎dimanche‎ ‎27‎ ‎juillet‎ ‎2014
La RATP met en service son premier tramway aux Etats-Unis, à Tucson

La compagnie des transports publics parisiens RATP a annoncé dimanche la mise en service vendredi de sa première ligne de tramway aux Etats-Unis, dans la ville de Tucson, en Arizona, via sa filiale RATP Dev.

Cette ligne, la "Sun Link", compte 18 stations sur 6,2 km et traverse "des quartiers animés ainsi que des zones d’emploi", précise la RATP, dont la filiale s'en est vu confier l’exploitation et la maintenance pendant 8 ans.

RATP Dev a aussi assuré la phase préparatoire à l’exploitation, depuis les essais techniques jusqu'au recrutement et à la formation des quelque 40 salariés recrutés.

"Il s'agit du premier tramway que nous mettons en service aux Etats-Unis", a souligné François-Xavier Perin, président du directoire de RATP Dev, parlant d'un évènement "important et symbolique" pour la société, signe du "dynamisme de (son) développement sur le marché américain".

RATP Dev s'est déjà vu confier l'exploitation et la maintenance de la future première ligne de tramway de Washington.

Et à la mi-mai, la filiale de la RATP a lancé des circuits de bus touristiques à New York, un type d'offre qu'elle a déjà développé à Paris et dans la cité balnéaire britannique de Bath.

Au travers de diverses filiales, RATP Dev assure l'exploitation de réseaux de bus de plusieurs villes américaines, dans une quinzaine d'Etats, parmi lesquelles Austin au Texas, Charlotte en Caroline du Nord ou Colorado Springs dans le Colorado.

 

figaro.fr, Le
lefigaro.fr - ‎lundi‎ ‎28‎ ‎juillet‎ ‎2014
La RATP inaugure son premier tramway aux États-Unis

Rallier l'université depuis le centre-ville de Tucson en tramway, c'est désormais possible. La ville américaine a inauguré vendredi dernier sa ligne de tramway «Sun Link», entièrement électrique et réalisée par l'entreprise française RATP. Longue de 6,2 kilomètres, la ligne compte 18 stations situées dans «des quartiers animés et des zones d'emploi», précise la RATP. À l'occasion de son inauguration, les voyageurs pouvaient voyager gratuitement durant trois jours. L'opération a attiré plus de 50.000 personnes.

Sur le site internet de la nouvelle ligne, la municipalité se félicite que celle-ci «ait déjà un impact positif» sur la ville: la construction de la Sun Link a engendré 500 embauches, l'ouverture d'une cinquantaine de commerces et la sortie de terre de plus de 1500 logements. Le projet a également bénéficié d'investissements conséquents, à l'instar des 63 millions de dollars accordés par les collectivités publiques et des 800 millions fournis par des donateurs privés.

Un galop d'essai avant Washington

RATP Dev, une filiale de la RATP, a remporté l'exploitation et la maintenance de la Sun Link durant huit ans. Elle a en outre assuré la phase préparatoire à l'exploitation, depuis les essais techniques jusqu'au recrutement et à la formation des quelque 40 salariés embauchés.

«Il s'agit du premier tramway que nous mettons en service aux États-Unis», a souligné François-Xavier Perin, président du directoire de RATP Dev, parlant d'un évènement «important et symbolique» pour la société, signe du «dynamisme de (son) développement sur le marché américain». Un test concluant avant de s'attaquer à la future ligne de tramway de Washington, dont RATP Dev s'est déjà vu confier l'exploitation et la maintenance.

L'entreprise continue ainsi son développement outre-Atlantique. Elle assure depuis de nombreuses années l'exploitation de réseaux de bus de plusieurs villes américaines, dans une quinzaine d'États, parmi lesquelles Austin au Texas, Charlotte en Caroline du Nord ou Colorado Springs dans le Colorado. Et à la mi-mai, la filiale de la RATP a lancé des circuits de bus touristiques à New York. Au total, ce sont plus de 70 millions de voyageurs que RATP Dev prend en charge tous les ans aux États-Unis.

 

Le Parisien - ‎vendredi‎ ‎1‎ ‎août‎ ‎2014
  Moscou-Crimée : la nouvelle ligne ferroviaire contourne l'Ukraine !
Elle contourne soigneusement le territoire ukrainien, en empruntant le détroit de Kertch reliant la mer Noire à la mer d'Azov. Une nouvelle ligne ferroviaire relie depuis ce vendredi la Crimée, la péninsule ukrainienne récemment rattachée à la Russie, à Moscou.

«Le principal avantage de ce train est qu'il va contourner le territoire ukrainien dangereux où se déroulent des opérations militaires», a déclaré face à un parterre de journalistes le ministre de la politique intérieure, de l'information et des communications de la Crimée, Dmitri Polonski, lors du départ du train. «Désormais, nous pouvons garantir une sécurité absolue pour les voyageurs», a-t-il affirmé. Dans l'est de l'Ukraine, les combats font effectivement rage entre l'armée ukrainienne aux séparatistes pro-russes.

Cette ligne est une première depuis le passage de la Crimée sous giron russe et entérine davantage le rapprochement de la péninsule à la Russie. En mars dernier, la péninsule ukrainienne avait en effet voté, lors d'un référendum contesté par Kiev, son rattachement à la Russie. Depuis, isolés du reste de l'Ukraine, les quelque 2 millions d'habitants de la péninsule de Crimée sont passés à l'heure russe. Jusqu'ici, la ligne ferroiaire reliant la Crimée à Moscou s'aventurait en territoire ukrainien. 

Un trajet de 44 à 46 heures


Le train comprenant neuf voitures va circuler quotidiennement entre Simféropol et Moscou, selon les autorités locales. La durée du trajet s'établira entre 44 et 46 heures, soit presque le double par rapport à l'ancien itinéraire passant par le territoire ukrainien, en empruntant le détroit de Kertch rattachant la mer Noire à la mer d'Azov, où se trouvent plusieurs ports russes.

Les voyageurs devront descendre du train et traverser le détroit de Kertch à bord d'un bateau, alors que leur train sera transporté par un ferry-boat et poursuivra ensuite son chemin sur le territoire russe. «Je n'ai pas peur d'un long chemin. Le plus important est qu'il ne soit pas dangereux», a lancé Lilia Pakhmoutova, l'une des premiers 200 voyageurs qui sont partis vendredi pour Moscou à bord de ce train, d'une capacité totale de 460 personnes.
«Notre ambition est de voir ce train rempli à 100%», a déclaré aux journalistes le directeur des chemins de fer de la Crimée, Andreï Karakoulkine.

Le trajet passera par le détroit de Kertch, reliant la mer Noire à celle d'Azov
Le Parisien - ‎mercredi‎ ‎6‎ ‎août‎ ‎2014
Australie : ils soulèvent le métro pour sauver la jambe d'un passager

C'est une scène surréaliste qui s'est produite ce mercredi dans une station de métro de Perth, en Australie. Un homme, dont la jambe s'était coincée entre le quai et le wagon, a été libéré grâce à la force agglomérée des passagers qui ont réussi à soulever le métro.

«Très vite, nous avons alerté le conducteur qu'il ne redémarre pas», raconte auprès d'ABC le porte-parole des Transports de Perth. «Les gens sont descendus du train et ont tous poussé en même temps», poursuit David Hynes, soulagé que l'incident ce soit bien terminé.

Selon le site Buzzfeed, il aura fallu pousser à deux reprises comme un seul homme pour faire bouger l'engin, lourd de plusieurs tonnes. Une fois la victime libérée, tous ont exprimé leur soulagement en applaudissant leur exploit, à peine croyable.

 

Challenges.fr
Challenges - ‎vendredi‎ ‎29‎ ‎août‎ ‎2014
Les ambitions de la SNCF pour le mytique Orient Express

C'est un train mythique que la SNCF projette de remettre sur les rails. Toujours aussi luxueux, mais modernisé, avec de larges baies vitrées pour profiter du paysage, l'Orient Express du XXIème siècle pourrait voir le jour d'ici cinq à dix ans.

"Le projet va se bâtir sur des rencontres, et du temps. Toutes les renaissances de grandes marques prennent du temps", détaille Patrick Ropert, qui préside la filiale Orient Express que vient de créer la SNCF.

Alors que prend fin dimanche 31 septembre l'exposition Il était une fois l'Orient Express, à l'Institut du monde arabe (Ima) à Paris, qui a accueilli 251.000 visiteurs depuis son ouverture en avril, la renaissance de ce train avance doucement.

"Il est bien trop tôt pour savoir où et comment il roulera. Ce que nous imaginons relève plus de la croisière sur rails", ajoute-t-il, soulignant qu'"il y a dans cette légende une part de mystère, il faudra chercher à le conserver".

Remise au goût du jour de l"Art déco

Pas sûr que le voyage dure 67 heures et 46 minutes, comme le trajet historique entre Paris et Istanbul. Mais l'aménagement intérieur, dont des ébauches ont été dessinées, devra susciter la conversation, la rencontre.

Les cabines, dans lesquelles il faudra "redonner une perspective", seront fermées. Pas les compartiments, équipés de banquettes, ni la voiture-restaurant, où sera "(réinventée) une sorte de terrasse à bord, pour engager plus facilement la conversation avec la table d'à côté".

Joyau de la période Art Déco, l'Orient Express avait été décoré par de grands noms comme René Prou ou René Lalique. La version moderne devra "s'inspirer des codes Art Déco et les rendre contemporains", imagine Patrick Ropert.

Banquettes installées face à de larges fenêtres, toit partiellement vitré, bois et autres matériaux luxueux, il faut "retrouver l'artisanat d'art qui prévalait à l'époque", "développer une novation aussi forte que celle de l'Orient Express des années 20". A travers notamment des partenariats avec de prestigieuses maisons comme le malletier Moynat, le chef étoilé Yannick Alleno, ou encore Guerlain.

"C'est notre patrimoine"

La compagnie publique travaille sur le nouvel Orient Express depuis 2011. Elle rachète alors au groupe Accor, propriétaire de la Compagnie des wagons-lit depuis 1991, sept voitures historiques du train qui a roulé pendant près d'un siècle.

"C'est ce qui catalyse notre moment d'attention. Avec Guillaume Pepy (patron de la SNCF, ndlr), nous nous sommes dit 'c'est notre patrimoine, cela fait partie de l'histoire ferroviaire de la France, et de SNCF' ", raconte Patrick Ropert.

Le montant de l'investissement n'a pas été dévoilé, mais le projet, devrait être chiffré dans un an environ.

La compagnie publique, propriétaire de la marque Orient Express, a signé un contrat avec une compagnie anglaise pour que celle-ci puisse continuer à utiliser le nom pour son Venise-Simplon Orient Express.

Les revenus issus de la licence doivent permettre la mise sur rails du nouveau train, puisque cette renaissance doit s'autofinancer.

Ainsi, les ventes d'une gamme de literie Orient Express créée par le fournisseur de l'hôtellerie de luxe Treca Interiors viendront remplir la tirelire, de même que les recettes du restaurant éphémère installé devant l'Ima pendant cinq mois.

L'exposition, voulue et financée par la SNCF (2,5 millions d'euros), est le premier jalon de cette remise en route. Un nouveau logo, rond, inspiré de l'oeil de boeuf percé sur les wagons, a également été conçu.

Un seul exemplaire du nouveau train devrait être construit dans les cinq à dix ans: "je n'imagine pas dans un premier temps un train quotidien", explique Patrick Ropert: "cela restera quelque-chose d'exclusif".

(avec AFP)

 

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Le Nouvel Observateur avec AFP
Le Nouvel Observateur - ‎vendredi‎ ‎17‎ ‎octobre‎ ‎2014
Bientôt une ligne TGV entre Pékin et Moscou ?

La Chine et la Russie ont signé un protocole d'accord sur un projet de train à grande vitesse reliant leurs capitales, une ligne destinée à remplacer le Transsibérien en écourtant le trajet de six à deux jours, a rapporté vendredi 17 octobre la presse chinoise.

La voie ferrée envisagée dépasserait les 7.000 kilomètres de long et passerait par Kazan, la capitale de la république du Tatarstan, à 800 kilomètres à l'est de Moscou, selon le journal "Jinghua Shibao" et la télévision d'Etat CCTV.

La Chine, fière de sa technologie pour la grande vitesse ferroviaire, tente de l'exporter dans le monde où elle affronte des multinationales comme le français Alstom, l'allemand Siemens et le canadien Bombardier.

Le président russe Vladimir Poutine avait annoncé en juin 2013 avoir sélectionné la ligne Moscou-Kazan, pour construire la première ligne à très grande vitesse russe. Le projet avait ensuite été repoussé en raison de son coût. Les chemins de fer russes, dont le réseau est l'un des plus étendus au monde, ont pourtant un besoin criant de modernisation.

Le budget de la ligne à grande vitesse Moscou-Pékin a été estimé à 230 milliards de dollars. "Si le déblocage des fonds se déroule bien, cette voie ferrée peut être achevée au plus tôt en cinq ans, en faisant appel à des sous-traitants pour les différentes sections", a estimé Wang Mengshu, un expert chinois cité par le journal "Jinghua Shibao".

La signature du protocole d'accord réalisée lundi intervient dans un contexte de resserrement des relations entre Moscou et Pékin, alors que la Russie est engagée dans un bras de fer avec l'Occident en raison de la crise ukrainienne. Le Premier ministre chinois Li Keqiang a été reçu cette semaine à Moscou par son homologue russe Dmitri Medvedev, ainsi que par le président Vladimir Poutine.

La Chine, deuxième économie mondiale, a aujourd'hui le plus long réseau de lignes à grande vitesse, qui doit atteindre 16.000 kilomètres en 2020.

 

Le Monde.fr
Le Monde - ‎samedi‎ ‎18‎ ‎octobre‎ ‎2014
Début de la plus importante grève de trains depuis 2008 en Allemagne

Les chemins de fer allemands ont commencé, samedi 18 octobre au matin,leur plus importante grève depuis 2008, sur fond de conflit salarial et de lutte de pouvoir entre syndicats.

Depuis le début du mouvement, prévu pour durer jusqu'à lundi, 30% seulement des trains grandes lignes circulent, recense Deutsche Bahn dans un communiqué. Les perturbations touchent également les trains régionaux et urbains, ainsi que le transport de marchandises, «fortement» atteint depuis vendredi après-midi, ajoute la compagnie, sans fournir de chiffres plus précis.

Au total, avec le dispositif de substitution mis en place, «au moins un tiers du trafic devrait être assuré» sur l'ensemble du week-end, et le retour à la normale sera «garanti» dès lundi matin, promet la Deutsche Bahn.

Enlisement

En plein chassé-croisé des vacances d'automne, et alors que la Bundesliga attire chaque semaine cent mille supporteurs de football dans les gares, cette grève traduit l'enlisement d'un conflit social inhabituellement long dans un pays habitué à négocier.

Il s'agit du troisième mouvement en deux semaines, après deux grèves d'avertissement en septembre. La Deutsche Bahn n'avait plus connu de conflit aussi long depuis celui de 2007-2008, qui avait traîné plusieurs mois.Le syndicat des conducteurs de locomotives GDL réclame entre autres une augmentation des salaires de 5% et une réduction de deux heures de la semaine de travail, mais les négociations sont dans l'impasse.

Les discussions achoppent notamment sur un préalable posé par la Deutsche Bahn: que GDL renonce à représenter les catégories de personnels autres que les conducteurs de train, alors que plusieurs syndicats et accords salariaux cohabitent au sein de la compagnie.

 

Reuters - ‎vendredi‎ ‎7‎ ‎novembre‎ ‎2014
Le Mexique relance un contrat ferroviaire, Alstom intéressé

Le Mexique va relancer un appel d'offres pour un contrat ferroviaire à grande vitesse de 3,75 milliards de dollars (3,02 milliards d'euros) pour lequel Alstom avait manifesté un intérêt.

L'opposition mexicaine accusait le gouvernement d'avoir favorisé le consortium chinois China Railway Construction, unique candidat à l'appel d'offres attribué lundi.

"Nous, ce qu’on avait demandé, c’est qu’il y ait assez de temps, un temps suffisant pour garantir la bonne préparation de l’appel d’offres", a réagi vendredi une porte-parole d'Alstom.

Le groupe français a dit avoir pris connaissance de l’appel d’offres fin juillet, avec une "deadline" mi-octobre.

"Chez Alstom, on a considéré qu’on n’avait pas assez de temps pour préparer une offre compétitive", a ajouté la porte-parole, évaluant de six à huit mois le délai nécessaire pour une bonne préparation.

Le ministère mexicain des Communications et des Transports a déclaré qu'un nouvel appel d'offres serait lancé, de sorte que plusieurs sociétés puissent y participer, sans toutefois en préciser la date.

Alstom s'est dit prêt à y participer si les conditions lui permettent de proposer une offre compétitive.

L'allemand Siemens et le canadien Bombardier étaient également parmi les candidats intéressés par le projet.

"Le président est sensible au fait qu'il ne devrait y avoir aucun doute sur un projet de cette importance et d'une telle prestation pour la société", a indiqué le ministère dans un communiqué.

China CSR Corp Limited et China Railway Construction, tous deux impliqués dans l'appel d'offres, n'étaient pas immédiatement joignables pour commenter l'information. Mais selon la presse chinoise, les deux groupes ont manifesté leur étonnement après avoir été informés de l'annulation de cette commande.

En Bourse, l'action de China Railway Construction a fini en baisse de 4,94%, son plus fort recul depuis juin 2013.

Le contrat portait sur une ligne ferroviaire pour passagers de 210 km reliant la ville de Mexico à celle de Queretaro. Elle devait coûter en tout 50,82 milliards de pesos (3,02 milliards d'euros) avec des travaux prévus pour cinq ans. Le nouveau tronçon devait 27.000 passagers par jour à une vitesse pouvant aller jusqu'à 300 km/h.

(Michael O'Boyle, avec Dave Graham à Mexico et Samuel Shen à Shanghai, Benjamin Mallet à Paris, Claude Chendjou pour le service français, édité par Patrick Vignal)

 

L'Obs avec AFP
L'Obs - ‎mercredi‎ ‎5‎ ‎novembre‎ ‎2014
Allemagne : grève historique des conducteurs de train

Les conducteurs de train allemands de la Deutsche Bahn entament mercredi 5 novembre une grève de cinq jours, la plus longue depuis 20 ans, dans un conflit pour de meilleurs salaires qui s'enlise et inquiète les milieux économiques.

Le syndicat GDL des conducteurs de train a lancé mardi un nouvel appel à la grève, le sixième depuis début septembre. Il a choisi de frapper cette fois-ci un grand coup, avec un mouvement de cinq jours dans le fret - de mercredi après-midi 15 heures à lundi 4 heure - et quatre dans le trafic passagers - de jeudi 2 heures à lundi matin.

La grève survient au moment où l'Allemagne s'apprête à célébrer le 25e anniversaire de la chute du Mur de Berlin ce week-end. Deux millions de visiteurs sont attendus dans la capitale allemande dimanche, dont beaucoup avaient prévu de prendre le train.

Le mouvement touchera aussi, à Berlin et dans les autres grandes villes allemandes, les lignes urbaines de S-Bahn, ainsi que les lignes régionales, empruntées par des millions de personnes pour se rendre sur leur lieu de travail.

Deutsche Bahn veut tenter de faire rouler un tiers des trains prévus, mais de gros retards sont à prévoir. La compagnie ferroviaire allemande affirme transporter 5,5 millions de passagers et plus de 600.000 tonnes de marchandises par jour.

Les critiques étaient violentes mercredi à l'égard de GDL, un syndicat petit par le nombre d'adhérents (19.000 parmi les 196.000 salariés de Deutsche Bahn en Allemagne et plus de 300.000 dans le monde), mais au fort potentiel de nuisance. En 2008 déjà GDL avait été à l'origine de grèves à répétition.

La compagnie publique Deutsche Bahn s'est dite "sans voix" après l'annonce du nouveau mouvement. Médias, fédérations d'usagers et politiques de tous bords fustigeaient mercredi une "prise d'otage" d'une ampleur inhabituelle dans un pays réputé pour la qualité de son dialogue social et habitué à des grèves plus policées.

Le quotidien populaire "Bild" dénonçait une "grève monstre", s'en prenant aux "Bargeots" de GDL, jouant sur les mots "Bahn" (le train) et "Wahn" (la folie). Beaucoup de critiques visaient personnellement le président de GDL, Claus Weselsky, accusé de s'enferrer dans un conflit sans issue.

Au coeur de la dispute, une revendication de hausse de salaires et de réduction du temps de travail, mais aussi un conflit sur la représentativité du syndicat, qui veut négocier avec Deutsche Bahn au nom d'autres catégories de personnel que les seuls conducteurs, son vivier historique d'adhérents. La compagnie refuse.

Ce conflit de pouvoir, difficile à appréhender pour le grand public, renforçait la rancoeur à l'égard de GDL. "Normalement chacun, même le personnel politique, est tenu à une forte solidarité avec les grévistes (...), mais (dans ce cas) c'est un conflit pour plus d'influence, et cela ne peut pas être le sens d'une grève", a critiqué mardi Sören Bartol, député social-démocrate (SPD) en charge des questions de transport. Même les milieux syndicaux, à l'instar de la confédération DGB, ont pris leurs distance vis à vis du mouvement.

Les fédérations patronales s'inquiètent de plus en plus des retombées pour la conjoncture, déjà fragile. Quelques jours de grève suffisent à perturber les processus de production "parce que le transport par le rail ne peut pas être remplacé au pied levé par la route ou les bateaux", a estimé Achim Dercks, de la fédération allemande des chambres de commerce DIHK.

Le secteur de la chimie est particulièrement exposé, a détaillé dans un communiqué la fédération du commerce de gros BGA, mais aussi le secteur de la métallurgie et les équipements automobiles, pour lesquels, du simple fait des volumes à transporter, "il n'y a quasiment pas d'autre solution" au rail. "Il va y avoir de gros retards dans la chaîne de valeur", prédit le BGA.

Ces perturbations tombent mal pour la première économie européenne, alors qu'elle est fragilisée par la conjoncture chancelante de ses voisins et la crise en Ukraine.

 

Le Monde.fr
Le Monde - ‎mardi‎ ‎18‎ ‎novembre‎ ‎2014
Hitachi s’invite sur le marché ferroviaire européen

Après Bombardier, Siemens, Alstom et le géant chinois CNR/CSR, un nouveau grand acteur du ferroviaire s’affirme : Hitachi. Le conglomérat industriel japonais, qui emploie 320 000 personnes dans le monde, a déposé lundi 17 novembre une offre de reprise d’Ansaldo Breda. la filiale de matériel roulant du groupe italien Finmeccanica. La presse japonaise indique que cette offre concernerait également Ansaldo STS, la filiale de signalisation ferroviaires du même groupe.

Dans un communiqué, Finmeccanica n’évoque que l’offre sur Ansaldo Breda.

Pour sa part, l’AFP chiffre à 200 milliards de yens (1,4 milliard d’euros) le montant du rachat des deux filiales. En 2013, la division transport de Finmeccanica, incluant Meraniribus, avait réalisé un chiffre d’affaires de 1,8 milliard d’euros et comptait un effectif de 6 700 personnes.

Si ce rachat est acté par Finmeccanica, Hitachi deviendrait alors un acteur incontournable du marché ferroviaire européen, de loin le plus important du monde avec un chiffre d’affaires de 32 milliards d’euros en 2012. Avec un revenu annuel d’environ 400 milliards de yens (2,8 milliards d’euros) dans ce domaine, le Japonais se rapprocherait des acteurs européens Siemens (6,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2013), Alstom (5,7 milliards d’euros) et américain Bombardier (6,5 milliards d’euros) en place.

Le Royaume-Uni en tête de pont

Surtout, avec la pépite Ansaldo STS, l’ex-compagnie des signaux français qui a mis en place par exemple la signalisation des lignes à grande vitesse françaises, Hitachi deviendrait incontournable dans la signalisation. En 2013, Ansaldo STS détenait quelque 10 % d’un marché mondial estimé à 12 milliards de dollars.

Le rachat des deux sociétés Ansaldo s’inscrit dans une stratégie de conquête européenne lancée dès le tournant des années 2010. Comme les constructeurs automobiles japonais, Hitachi a choisi le Royaume-Uni, le marché le plus libéralisé et sans constructeur local de poids, pour s’installer sur le Vieux continent.

En juillet 2012, le groupe ferroviaire a surpris toute l’industrie européenne en remportant un contrat de 4,5 milliards de livres avec le gouvernement britannique pour fournir des trains intercités à partir de décembre 2017. Depuis, il a remporté deux appels d’offres en Angleterre et en Écosse et officiellement installé son siège européen à Londres.

Avec Ansaldo Breda, qui a connu de grandes difficultés industrielles ces dernières années, Hitachi disposera désormais de capacité de production européenne bien plus importante que la seule usine d’assemblage qu’il a créé en 2013 en Angleterre.

RFI - ‎dimanche‎ ‎7‎ ‎décembre‎ ‎2014
De la Chine à l’Espagne, la plus longue liaison ferroviaire au monde

Un train de marchandises peu banal est entré en France ce samedi 6 décembre. Il inaugure la plus longue liaison de fret ferroviaire au monde, qui relie l'est de la Chine à l'Espagne en 22 jours.

Ce train transportant 1 400 tonnes de marchandises est parti le 18 novembre de l'est de la Chine pour rejoindre mardi 9 décembre la capitale espagnole Madrid. Passant par le Kazakhstan, la Russie, la Biélorussie, la Pologne, l'Allemagne et la France, il parviendra à son but après avoir parcouru 13 000 km. C'est le premier convoi de ce type.

En cas de succès commercial, l'opérateur Euro Cargo Rail envisage de programmer deux rotations par mois. Ce groupe offre déjà une liaison entre la Chine et les ports allemands de Hambourg et Duisbourg mais cette desserte Chine-Espagne est la plus longue du monde.

Si le fret ferroviaire présente des inconvénients par rapport au transport maritime en termes de contraintes réglementaires, douanières et techniques, les organisateurs soulignent que le train est plus rapide que le bateau et qu'il est plus écologique car il émet moins de CO2.

Le transport maritime n'a cependant pas encore à redouter la concurrence car actuellement 80% du commerce international s'effectue par bateau. 

Le Monde.fr
Le Monde - ‎vendredi‎ ‎26‎ ‎décembre‎ ‎2014
La Chine mise sur le TGV pour développer son « Far West »

C’est une nouvelle fois un 26 décembre, jour d’anniversaire de la naissance de la figure tutélaire du pays, Mao Zedong, que la Chine a choisi d’inaugurer vendredi sa première ligne de chemin de fer à grande vitesse pour relier au reste du pays le Xinjiang. Cette région, sorte de "Far West" chinois est en proie à une agitation récurrente. Longue de quelque 1 800 kilomètres, la nouvelle ligne baptisée « Lanxin » relie en moins de 12 heures Lanzhou, la capitale provinciale du Gansu voisin, à Urumqi, la capitale du Xinjiang, réduisant de moitié le temps du trajet.

En 2012, c’était déjà un 26 décembre que les autorités chinoises avaient ouvert la plus longue ligne à grande vitesse du monde. Reliant Pékin à Canton en 8 heures au lieu de 22 heures, cette ligne, le « Jingguang » comptait 2 298 kilomètres de voies. La première ligne TGV chinoise a vu le jour en 2007.

Lire aussi : La Chine mise sur ses TGV pour tracter sa croissance

L’État chinois mise à terme sur l’intégration et le développement économiques du Xinjiang, une nouvelle « route de la soie » qui doit inclure les pays d’Asie centrale : en 2017, une autre ligne de TGV reliera ainsi Pékin à Lanzhou, réduisant à 16 heures le temps de parcours entre la capitale chinoise et Urumqi, contre 41 heures actuellement, selon l’agence Chine nouvelle.

La « Région autonome ouïgoure du Xinjiang », son appellation officielle, est la terre d’origine des Ouïgours turcophones, musulmans pour la plupart, qui y vivent aux côtés d’autres ethnies, Kazakhs et Tadjiks notamment. L’arrivée en masse ces dernières décennies de millions de Han, l’ethnie ultra-majoritaire de Chine, est à l’origine de vives tensions ethniques et religieuses, qui ont fait plusieurs centaines de morts depuis l’an dernier. La position dominante des Han, économiquement et politiquement, suscite un vif ressentiment dans la population ouïghoure, dont une frange s’est radicalisée, sous l’influence notamment de la propagande jihadiste, menant des opérations suicides meurtrières.

Un réseau TGV de 16 000 kilomètres à l’horizon 2020

Les autorités communistes ont lancé avant l’été une féroce campagne de répression, marquée par des dizaines de condamnations à mort et d’exécutions, au nom de la lutte contre le « séparatisme » et le « terrorisme ».

Engagée en 1999, la construction du réseau TGV chinois a permis au pays de disposer de 11 000 kilomètres de voies en service en 2013 - le plus long réseau du monde - et il doit atteindre les 16 000 kilomètres en 2020.

Sa réalisation a toutefois été entachée de nombreux scandales de corruption, révélés à la suite d’un grave accident survenu en juillet 2011 qui avait fait une quarantaine de morts. A la suite de ces affaires, le ministère des chemins de fer avait été démantelé en mars 2013, la gestion ferroviaire passant sous le pavillon du ministère des transports.

Limogé et poursuivi pour corruption, le ministre des chemins de fer Liu Zhijun avait été condamné en juillet 2013 à une peine de mort avec sursis dans le premier grand procès anticorruption sous la présidence de Xi Jinping.

 

Dans le journal "Le Monde"

 

Chine : un ancien ministre condamné pour corruption

 

Le Monde.fr | 08.07.2013 à 04h09 • Mis à jour le 08.07.2013 à 04h51

 

L'ex-ministre des chemins de fer chinois a été condamné lundi 8 juillet à la peine de mort avec sursis, généralement commuée en prison à vie, dans le premier grand procès anticorruption sous la présidence de Xi Jinping. Liu Zhijun, dont les agissements ont profondément terni l'image de la direction du rail chinois, a été condamné par un tribunal de Pékin pour diverses malversations et abus de pouvoir, selon l'agence officielle Chine nouvelle.

Le vaste scandale dans lequel il était mis en cause aurait porté sur 800 millions de yuans (101 millions d'euros). M. Liu était accusé d'avoir touché 64,6 millions de yuans en pots-de-vin de 1986 à 2011, en échange de promotions ou d'attributions de contrat. La loi chinoise prévoit la peine capitale pour des infractions à partir de 100 000 yuans.

Liu Zhijun avait été nommé en 2003 à la tête du ministère des chemins de fer. Il avait été révoqué en 2011 de son poste et en novembre 2012 de ses fonctions au sein du Parti communiste chinois (PCC). La justice chinoise estime qu'il a causé "un préjudice considérable au bien public, à l'intérêt de l'Etat et du peuple".

Devenu président en mars, Xi Jinping s'est engagé à lutter contre la corruption à tous les niveaux du gouvernement, un fléau qui, selon lui, menace l'avenir du parti unique au pouvoir. Le président a promis que la répression frapperait "les mouches et les tigres", c'est-à-dire aussi bien les petits cadres que les dirigeants.

La Chine a dépensé des centaines de milliards de dollars depuis 2007 pour édifier le plus vaste réseau ferré du monde. Il inclut la plus grande ligne de train à grande vitesse de la planète, l'axe Pékin-Canton, ouvert fin 2012. Sa réputation a néanmoins été entachée par la collision de deux TGV qui avait fait 40 morts le 23 juillet 2011 près de Wenzhou, le pire accident ferroviaire en Chine depuis 2008. Conséquence de cette collision et des faits reprochés à M. Liu, le ministère des chemins de fer a été démantelé en mars et ses services ont été placés sous le contrôle du ministère des Transports.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/07/08/chine-un-ancien-ministre-condamne_3443858_3216.html#XMtBwdpQb0SrTygd.99

 

par Dinuka Liyanawatta
Reuters - ‎vendredi‎ ‎26‎ ‎décembre‎ ‎2014
Des rescapés remontent à bord d'un train emporté par le tsunami

Dix ans après le tsunami, des proches des victimes et des survivants ont participé à un voyage commémoratif au Sri Lanka à bord d'un train que la vague avait fait dérailler, causant alors la mort d'un millier de personnes.

Samudra Devi, ou la "reine de l'océan", a débuté un voyage particulier vendredi pour commémorer le funeste dixième anniversaire du raz-de-marée qui a tué quelque 40.000 personnes au Sri Lanka.

La locomotive et cinq wagons du convoi accidenté, qui ont été remis en service en 2008, sont partis de Colombo à l'heure exacte à laquelle le train s'était mis en marche dix ans auparavant, avec à son bord des familles des victimes et quelques survivants.

La plupart des 1.270 passagers du Samudra Devi avaient trouvé la mort dans le déraillement entraîné par la vague géante.

Nombre d'entre eux avaient tenté de se réfugier sur le toit du train ou de s'abriter derrière les wagons, espérant que ceux-ci les protégeraient du choc de la vague.

La puissance du tsunami avait été telle que la locomotive s'était retrouvée projetée contre des arbres et des bâtiments, écrasant les passagers qui avaient tenté de se protéger à l'extérieur du train, tandis que la majorité de ceux étant restés dans les wagons sont morts noyés.

Gallage, une réceptionniste aujourd'hui âgée de 55 ans, se trouvait parmi les passagers le 26 décembre 2004. Elle a décidé de participer à ce voyage commémoratif dans l'espoir de retrouver sa benjamine, disparue il y a dix ans avec son mari.

"Je pense que mon mari est mort mais je crois toujours que ma plus jeune fille est encore en vie", explique-t-elle.

"Je suis venue voir si elle n'était pas venue elle aussi participer à ce voyage commémoratif. Je pense qu'elle pourrait avoir souffert d'amnésie due à la tragédie."

Le train s'est arrêté à l'endroit du déraillement, à Pereliya, à deux heures de Colombo.

L'agent qui se trouvaient à bord, Wanigaratne Karunatilake, 58 ans, regrette que plus de vies n'aient pu être sauvées.

"Je suis sorti du train par une fenêtre, je suis monté sur le toit et j'ai tenté de sauver autant de personnes que possible", raconte-t-il. "Puis le train a commencé à flotter."

Ailleurs au Sri Lanka mais aussi en Indonésie, en Thaïlande ou en Inde, des rescapés et proches des 226.000 victimes du tsunami de 2004 se sont rassemblés vendredi pour rendre hommage aux victimes du raz-de-marée qui avait dévasté le littoral d'une dizaine de pays, rayant de la carte des villes entières en quelques secondes.

(Shihar Aneez; Agathe Machecourt pour le service français)

 

Reuters - ‎mardi‎ ‎30‎ ‎décembre‎ ‎2014
Fusion de 2 constructeurs de trains chinois pour doper l'export

Les deux premiers constructeurs de trains chinois ont déclaré mardi qu'ils fusionneraient afin de faire concurrence à des groupes tels que l'allemand Siemens et le canadien Bombardier sur les appels d'offres internationaux et promouvoir la technologie chinoise de grande vitesse.

Les médias publics avaient rapporté à l'automne que les sociétés publiques China CNR et CSR discutaient fusion.

CSR émettra des actions destinées aux actionnaires de CNR à raison de 1,1 action CSR pour une action CNR.

La nouvelle entité réalisera un chiffre d'affaires de l'ordre de 200 milliards de yuans (26,5 milliards d'euros) selon les comptes de 2013, à comparer aux 75,9 milliards d'euros de Siemens et de 18,2 milliards de dollars (15 milliards d'euros) de Bombardier, sur la même base.

La cotation en Bourse des deux premiers constructeurs de trains mondiaux avaient été suspendue le 27 octobre dans l'attente de la résolution de "questions majeures".

Les actions cotées à Hong Kong de CNR et de CSR avaient terminé à 7,66 et 7,89 dollars locaux respectivement, le 24 octobre, leur donnant une capitalisation combinée de 202 milliards (26 milliards de dollars US).

Les transactions sur les deux valeurs reprendront mercredi 31 décembre, lit-on dans leur communiqué commun.

"Une nouvelle entité issue de la fusion améliorera encore la gamme de produits (...), renforcera le potentiel technologique et optimisera la répartition des ressources", expliquent-elles.

La Chine a bâti en moins de 10 ans le plus grand réseau ferré à grande vitesse et a exprimé son intention d'exporter sa technologie ferroviaire. Mais les deux groupes publics étaient jusque-là de farouches concurrents pour décrocher des contrats internationaux.

(Brenda Goh, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Véronique Tison)

 

Par Jennie MATTHEW
Agence France-Presse (AFP) - ‎lundi‎ ‎5‎ ‎janvier‎ ‎2015
Un téléphérique pour mieux circuler à New York ?

Essayer de ne pas renverser votre café, coincé entre des inconnus dans les transports en commun bondés, peut être une épreuve quotidienne pour les New-Yorkais.

D'où l'idée d'un promoteur immobilier, inspiré par les Alpes françaises, d'installer un téléphérique entre Brooklyn et Manhattan, solution idéale selon lui face à la surpopulation dans le métro aux heures de pointe.

Chaque jour, des dizaines de milliers de personnes traversent de Brooklyn à Manhattan pour aller travailler, s'entassant dans le métro et sur les ferries de l'East River, ou avançant, pare-choc contre pare-choc sur les ponts qui relient Brooklyn à l'île la plus célèbre du monde.

Depuis 15 ans, Brooklyn est devenu l'arrondissement new-yorkais branché par excellence, paradis des hipsters, rempli de bars et restaurants et d'immeubles aux vues spectaculaires.

Mais une seule ligne de métro, bondée, la L, et une seule station, Bedford Avenue, desservent les quartiers très recherchés de Williamsburg et Greenpoint.

Dans le secteur allant du Brooklyn Navy Yard, où Lady Gaga a lancé son dernier album, jusqu'aux limites du Queens, de 15.000 à 20.000 nouveaux appartements devraient être construits ces 20 prochaines années, explique Daniel Levy, l'homme derrière ce projet de téléphérique.

Construire un nouveau tunnel, ou un nouveau pont coûterait trop cher. Mais un téléphérique, sur le modèle de ceux existant en Europe, pourrait selon lui transporter 5.000 personnes par heure au-dessus de l'East River en quatre petites minutes.

De quoi changer la donne de manière significative, pour les 15.000 personnes qui passent par la station de Bedford Avenue entre 7h30 et 9h30 le matin en semaine.

"Je pense vraiment que c'est la meilleure solution, et je veux vraiment le voir construit", explique à l'AFP Daniel Levy depuis ses bureaux à la vue spectaculaire sur la skyline de Manhattan.

Il en a eu l'idée il y a deux ans et demi, alors qu'il skiait dans les Alpes françaises, quand il a eu la surprise de monter dans un téléphérique ultra-moderne.

"Je suis monté et je me suis dit, mon Dieu, quelqu'un doit en installer un comme ça entre Brooklyn et Manhattan".

New York a déjà un petit téléphérique, qui opère paisiblement entre Manhattan et l'île de Roosevelt Island sur l'East River.

Echéance 2018 ? 

Le projet poussé par Daniel Levy serait beaucoup plus rapide.

Il est, dit-il, en discussions avec des responsables de la ville et de l'Etat de New York, et des groupes immobiliers pour essayer de faire avancer le projet, le financer et dénouer les tracasseries administratives.

Mais rien n'est simple. Même les autorités militaires doivent donner leur permission, car le corps des ingénieurs de l'armée américaine contrôle les rivières navigables aux Etats-Unis.

"Il faut beaucoup de permis, d'autorisations, d'accords nécessaires. La liste est longue. C'est une sacrée procédure", reconnaît-il.

La Commission pour le développement économique de New York (NYCEDC) semble plutôt positive. Cela nous "encourage de voir que des gens dans la ville pensent de façon créative à la manière de répondre aux besoins de transports de la population croissante de New York", déclare une porte-parole, Kate Blumm.

New York ne serait en rien une pionnière en la matière. Des téléphériques urbains existent déjà dans plusieurs villes d'Amérique du sud, Algérie, Allemagne, Espagne, France...

Levy sait que le projet prendra du temps : 2018 ou 2020 au mieux, pour qu'il soit opérationnel.

Il espère que les chiffres convaincront les détracteurs.

"Vous pouvez vraiment construire un téléphérique pour trois fois rien, comparé à ce que coûterait un métro", explique-t-il.

La technologie est rapide, fiable, et embellirait encore selon lui la skyline, notamment la nuit.

Mais il admet que le projet est difficile à monter, avec sa part d'intrigues.

Les New-Yorkais des métros bondés passant par Bedford Avenue sont-ils séduits par l'idée ?

"Je ne sais pas, parce que je sais qu'ils restent souvent bloqués", déclare Lauren Liles, une mère de trois enfants scolarisés à Greenpoint, qui travaille dans les affaires.

Erwin Chen, qui travaille à Wall Street et habite à Williamsburg, est plus positif. Certains jours, il doit laisser passer trois métros, tellement les trains sont bondés.

"L'idée du téléphérique est dingue, et c'est peut-être suffisamment dingue pour que ça marche".

 

 

Reuters - ‎mardi‎ ‎20‎ ‎janvier‎ ‎2015
Une compagnie ferroviaire britannique rachetée par Li Ka-Shing

Le groupe de Hong Kong Cheung Kong Infrastructure (CKI), soutenu par Li Ka-shing, l'homme le plus riche d'Asie, a racheté la compagnie ferroviaire britannique Eversholt Rail pour une valeur d'entreprise de 2,5 milliards de livres (3,26 milliards d'euros).

Le fonds d'investissement privé 3i Infrastructure a annoncé mardi avoir cédé avec d'autres actionnaires d'Eversholt la totalité de sa participation dans le groupe à CKI.

Eversholt détient environ 28% du marché britannique des trains pour voyageurs et est également présent dans le transport de marchandises. La compagnie ferroviaire a été acquise en 2010 par 3i, Morgan Stanley Infrastructure Partners, Star Capital Partners et son co-investisseur PGGM à HSBC pour 2,1 milliards de livres.

Eversholt et deux autres compagnies, Angel Trains et Porterbrook, dominent le marché du transport ferroviaire en Grande-Bretagne depuis la privatisation des chemins de fer en 1984.

(Freya Berry et Anjuli Davies, Claude Chendjou pour le service français, édité par Véronique Tison)

 

RFI - ‎mercredi‎ ‎4‎ ‎février‎ ‎2015
Plusieurs morts dans un accident de train à New York

Au moins six personnes ont perdu la vie dans la collision d'un train de banlieue et d'une voiture ce mardi en fin d'après-midi dans le nord de New York. Près de douze personnes ont par ailleurs été blessées dans l'incendie qui a suivi dans un wagon.

L'accident est survenu vers 18h30, en pleine heure de pointe, près de Valhalla, à quelques kilomètres au nord de Manhattan, ont indiqué les autorités ferroviaires à la chaîne NBC New York. Le train de banlieue, qui était parti de Grand Central Station à Manhattan, a percuté une voiture qui traversait les voies, tuant la conductrice sur le coup.

Selon le correspondant à New York du journal Le Monde, les barrières de sécurité se sont rabattues au moment où le véhicule était immobilisé sur la voie. La conductrice a tenté de faire marche arrière, mais le train l'a percuté, traînant son 4X4 sur plusieurs dizaines de mètres.

Un incendie a ensuite démarré dans un wagon, dans lequel cinq personnes ont trouvé la mort et douze autres ont été blessées, selon NBC New York. Des centaines de passagers sont tout de même parvenus à évacuer le train, certains en brisant la vitre de leur wagon, a confié un passager à la chaîne newyorkaise, assurant avoir vu 50 à 60 ambulances sur place.

Il y a un peu plus d'un an, le 1er décembre 2013, le déraillement d'un train de banlieue dans le quartier du Bronx à New York avait causé la mort de quatre personnes et blessé 63 autres.

 

Reuters - ‎mercredi‎ ‎4‎ ‎février‎ ‎2015
Six morts dans un accident de train au nord de New York

Six personnes ont été tuées mardi soir dans la collision entre un train de banlieue et une voiture au nord de New York, a annoncé le gouverneur de l'Etat, Andrew Cuomo, alors qu'un précédent bilan faisait état de sept morts.

Le conducteur de la voiture et cinq passagers du train Metro-North ont été tués.

"Le nombre de décès dans le train lui même est tombé de six à cinq, ce qui est plutôt une bonne nouvelle", a déclaré mercredi Andrew Cuomo sur la chaîne CBS.

Le choc, qui a provoqué une explosion et un départ de feu, a également fait une quinzaine de blessés, dont sept sont dans un état grave, a ajouté le gouverneur.

L'accident, s'est produit à l'heure de pointe près de la ville de banlieue de White Plains.

Selon des médias locaux, le véhicule, une Jeep Cherokee, s'est retrouvée bloquée sur la voie et son conducteur en est sorti pour tenter de la pousser avant de regagner la voiture et d'être percuté par le train.

(Jonathan Allen et Adrees Latif; Henri-Pierre André pour le service français)

 

 

Le Monde.fr
Le Monde - ‎mardi‎ ‎17‎ ‎février‎ ‎2015
Spectaculaire déraillement d'un train transportant du pétrole aux Etats-Unis

Un train transportant plus de 100 conteneurs de pétrole a déraillé, dans la nuit de lundi 16 à mardi 17 février, au cours d'une tempête de neige dans l'Etat de Virginie Occidentale, aux Etats-Unis. Au moins quatorze conteneurs ont pris feu provoquant des immenses explosions de plusieurs mètres. Un autre conteneur est tombé dans la rivière bordant la voie, selon des témoins sur place.

L'explosion n'a, a priori, fait aucun blessé, selon les informations rapportées par CSX, la compagnie ferroviaire. L'état d'urgence a toutefois été décrété par le gouverneur, Earl Ray Tomblin, aux alentours de 6 heures, rapporte le Los Angeles Times.

Une partie du train ayant déraillé est allée percuter une maison bordant la voie, selon le témoignages de riverains de la localité de Charleston où est survenu l'accident vers 1 h 20 du matin. Les autorités locales ont évacué plus de 1 000 personnes, soit des centaines de famille, selon un responsable de la sécurité publique de l'Etat.

Près de neuf heures après le début de l'accident, les feux n'étaient toujours pas éteints, selon les autorités, qui ont expliqué qu'ils allaient laisser le feu finir de se consumer.

« COMME SI UNE BOMBE ATOMIQUE AVAIT EXPLOSÉ»

Des témoins sur place parlent d'explosions de plusieurs centaines de mètres de hauteur. « C'était un peu effrayant. C'était comme si une bombe atomique avait explosé», a indiqué David McClung, qui dit que l'une des explosions a propulsé une boule de feu à 90 mètres au moins dans le ciel.

L'Etat de Virginie-Occidentale avait été placé en alerte tempête de neige. Mais, pour l'heure, il n'a pas été établi que la tempête de neige soit à l'origine de l'accident.

Le département fédéral des transports réfléchit actuellement à des moyens pour mieux encadrer le transport ferroviaire des cargaisons de pétrole, après une série d'accidents similaires, dont le dernier avait eu lieu cet été à Lynchburg, en Virginie.

 

 

L'Obs avec AFP
L’Obs - ‎mardi‎ ‎17‎ ‎février‎ ‎2015
Spectaculaire explosion d'un train transportant du pétrole
Francetv info
francetv info - ‎mardi‎ ‎17‎ ‎février‎ ‎2015
Belgique : mais qui a affiché "la SNCB vous emmerde" sur le panneau lumineux d'un train ?

Ce n'est pas très convivial. Les passagers circulant à bord d'un train reliant Ostende à Eupen (Belgique) ont eu la surprise de découvrir un message peu amène à leur encontre. "La SNCB vous emmerde"(sic) affichait ainsi le panneau lumineux à bord, dimanche 15 février. L'affaire a suscité un tel émoi dans le royaume qu'une enquête a été ouverte par la compagnie ferroviaire, le lendemain.

 

Ne sait pas quoi penser du message de bienvenue a bord du train @SNCB... !? #lasncbvousemmerde #nousaussi!

A photo posted by Valentine Avoh (@valentineavoh) on Feb 15, 2015 at 12:35am PST

Plus sérieusement, ce dérapage pose des questions de sécurité. Ces messages sont en effet difficiles à programmer. "Ces messages types peuvent être changés uniquement par l’accompagnateur qui a une clé pour ouvrir un boîtier de contrôle situé dans le train", explique ainsi une porte-parole, citée par L'Avenir. Et d'ajouter qu'il ne s'agit pas d'un cas isolé. "En octobre dernier, une personne avait réussi à écrire en tête du wagon d’un train en Flandre : 'Stefaan est un caca'."

Johanne-Eva Desvages avec AFP
BFMTV - ‎mardi‎ ‎17‎ ‎février‎ ‎2015
Inde : un nouveau-né tombe sur les rails par les WC d'un train... et survit

Ce petit garçon est un véritable miraculé, après être venu au monde en Inde, dans des circonstances tout à fait extraordinaires, à bord d'un train. Une jeune Indienne de 22 ans a donné la vie à son bébé dans un wagon de voyageurs. Elle a accouché seule dans les toilettes exiguës après avoir ressenti d'intenses douleurs.

Le train, à ce moment-là, faisait un arrêt avant de repartir pour Hanumangarh, dans l'Etat du Gujarat. Mais alors que la mère s'était évanouie, l'enfant a glissé dans la cuvette des toilettes et s'est directement retrouvé sur les rails. En Inde, beaucoup de trains sont équipés de toilettes dont les déjections sont directement déversées sur la voie ferrée.

Lorsque la famille de la jeune femme l'a retrouvée, toujours inconsciente dans les toilettes, le train avait déjà redémarré. C'est un agent de la sécurité qui a retrouvé le petit miraculé, toujours vivant, et pleurant au milieu de la voie. La police a immédiatement été avertie et le bébé a été hospitalisé. Il est "vivant et indemne", selon le policier Ram Singh.

Un véritable soulagement pour les parents lorsqu'ils ont retrouvé leur enfant. "Ils ne s'attendaient pas à retrouver le bébé vivant",  a indiqué le policier. Evidemment, "ils étaient très très contents", a-t-il ajouté. Une histoire qui finit bien pour toute la famille. 

Le Parisien - ‎vendredi‎ ‎20‎ ‎février‎ ‎2015
Suisse : collision entre deux trains, près de 50 blessés
Deux trains sont entrés en collision vendredi matin à Rafz, au nord de Zurich, a rapporté la police cantonale de Zurich. «Il y a eu un accident ce matin, c'est sérieux, il y a des blessés», a déclaré une porte-parole de la police cantonale.

Selon les sites internet de médias suisses, la collision a eu lieu entre un train régional et un RER, à la sortie de la gare de Rafz. Des voitures du train ont été renversées, des ambulances sont sur place, ainsi que les secours et les pompiers, rapporte le journal «Blick». Par ailleurs, la ligne ferroviaire entre Bülach et Schaffhouse a été interrompue.
Le Monde.fr
Le Monde - ‎vendredi‎ ‎20‎ ‎février‎ ‎2015
Collision entre deux trains en Suisse

Deux trains de voyageurs sont entrés en collision vendredi matin, vers 6h45, à Rafz, dans le nord du canton de Zurich. Selon un secouriste, cité par le journal 20 minutes, l'accident aurait fait une cinquantaine de blessés.

Selon les médias suisses, la collision a eu lieu entre un train régional et un RER, à la sortie de la gare de Rafz. Des voitures du train ont été renversées, des ambulances sont sur place, ainsi que les secours et les pompiers, rapporte le journal Blick.

Par ailleurs, la ligne ferroviaire entre Bülach et Schaffhouse a été interrompue.

 

 

L'Obs avec AFP
L’Obs - ‎vendredi‎ ‎20‎ ‎février‎ ‎2015
Collision entre deux trains en Suisse, 49 blessés

Deux trains sont entrés en collision vendredi 20 février au matin à Rafz, au nord de Zurich, a-t-on appris auprès de la police cantonale de Zurich.

"Il y a eu un accident ce matin, c'est sérieux, il y a des blessés", déclare à l'AFP une porte-parole de la police cantonale. Selon un secouriste, cité par le journal "20 Minutes", l'accident aurait fait 49 blessés. "Des ambulances de toute la région ont été mobilisées".

Selon les sites internet de médias suisses, la collision a eu lieu entre un train régional et un RER, à la sortie de la gare de Rafz. 

Des voitures du train ont été renversées, des ambulances sont sur place, ainsi que les secours et les pompiers, rapporte le journal Blick.

Par ailleurs, la ligne ferroviaire entre Bülach et Schaffhouse a été interrompue.

Selon un passager de 18 ans, qui se trouvait dans un des trains accidentés, son convoi venait de partir de Rafz en direction de Schaffhouse lorsqu'il a commencé à freiner subitement. "Un train rapide en provenance de Zurich est arrivé de derrière et a frôlé notre RER [train de banlieue, NDLR] sur le côté. L'Intercity a déraillé", a-t-il dit au journal.

Le jeune homme raconte que les deux trains sont "passablement endommagés". "Les mécaniciens des deux convois ont laissé sortir les passagers rapidement", précise-t-il.

 

 

Le Monde.fr
Le Monde - ‎mardi‎ ‎24‎ ‎février‎ ‎2015
Plusieurs blessés dans un accident de train près de Los Angeles

Au moins 30personnes ont été blessées mardi 24février quand un train est entré en collision avec un camion stationné sur un passage à niveau près de Los Angeles, en Californie. Les images des télévisions américaines montraient plusieurs wagons ayant déraillé, couchés en travers des voies, et le camion en feu.

Selon la chaîne CNN, qui cite un responsable des pompiers, le conducteur du camion a quitté son véhicule au moment de l'impact et fui les lieux de l'accident. Les autorités l'auraient interpellé et seraient actuellement en train de le questionner, d'après la chaîne d'informations.

Le train transportait de nombreux passagers en route pour leur lieu de travail à Los Angeles. L'accident s'est produit aux alentours de 05h45 heure locale (14 h 45 heure de Paris), près d'Oxnard, à environ 100kilomètres au nord-ouest de la ville. Selon les médias locaux, le train était parti peu auparavant de Ventura, une localité située non loin des lieux de l'accident, sur la côte entre Santa Barbara et Malibu. 

 

L' Obs
L’Obs - ‎mardi‎ ‎24‎ ‎février‎ ‎2015
Un train déraille en Californie, au moins 30 blessés

Un train est entré en collision avec un camion à un passage à niveau près de Los Angeles, dans l'Etat de Californie, mardi 24 février. Au moins 30 personnes ont été blessées. L'accident s'est produit aux alentours de 5h45 (14h45 en France) près de la ville d'Oxnard, à environ 100 kilomètres au nord-ouest de Los Angeles.

Selon la chaîne américaine CNN, les autorités ont arrêté le conducteur du camion, qui apparemment avait quitté son véhicule au moment de l'impact. Les images des télévisions américaines montrent plusieurs wagons ayant déraillé, couchés en travers des voies, et le camion en feu.

Le train transportait de nombreux passagers en route pour leur lieu de travail à Los Angeles. L'accident s'est produit au début de l'heure de pointe matinale.

Selon les médias locaux le train était parti peu auparavant de East Ventura, une localité située non loin des lieux de l'accident, sur la côte entre Santa Barbara et Malibu.

 

 

Le Monde.fr
Le Monde - ‎vendredi‎ ‎20‎ ‎mars‎ ‎2015
Inde : des dizaines de morts dans le déraillement d'un train

Le déraillement d'un train à 30km de Lucknow, dans le nord de l'Inde, a fait des dizaines de victimes, vendredi 20mars. Au moins 32personnes sont mortes et une cinquantaine d'autres ont été blessées.

Selon l'agence Press Trust of India (PTI), le train a percuté une barrière et est sorti des rails. Une enquête va être menée sur les causes de l'accident, qui pourrait être dû à une négligence du conducteur ou à une défaillance du système de freinage. Un responsable sur place a précisé qu'un des wagons était vide au moment de l'accident, ce qui a permis de limiter le nombre de morts.

Réseau vétuste

Les accidents ferroviaires mortels sont fréquents en Inde, dont le réseau vétuste et immense assure le transport de dizaines de millions de personnes chaque jour. En février, la chute de rochers a fait dérailler un train dans le Sud, faisant au moins dix morts.

Le gouvernement a promis à la fin de février d'investir 137milliards de dollars pour moderniser le réseau et le rendre plus sûr.

 

 

Par Béatrice LE BOHEC
AFP - ‎samedi‎ ‎28‎ ‎mars‎ ‎2015
Est de l'Ukraine: reprendre le train bleu, malgré la peur

Bravant leur crainte d'essuyer des tirs, ils sont montés au petit matin à bord du train bleu, à Iassynouvata. Après sept mois sans liaison ferroviaire dans cette région de l'est rebelle de l'Ukraine, la joie de retrouver leurs proches a été la plus forte.

Dans l'est de l'Ukraine, la liaison Iassynouvata-Lougansk a repris samedi à la faveur d'un cessez-le-feu précaire conclu en février entre les rebelles prorusses et l'armée ukrainienne et après la réparation de rails, câbles et gares pulvérisés en août sur le parcours.

Lorsqu'on a passé des jours et des nuits reclus dans des caves pour se protéger des bombardements, monter à nouveau à bord d'un train est une fête. Même si le wagon de tête n'est pas la cabine du conducteur mais un dispositif anti-mines.

"Je suis très, très contente ! Je n'ai pas vu ma mère depuis un an...", dit les yeux brillants Elena Panova, foulard coloré et sac-à-main en faux python. "Je suis tellement contente que je voudrais que le trajet ne s'arrête jamais !"

Elena, ouvrière dans une usine de saucissons à Donetsk, en apporte quelques-uns à sa mère diabétique de 75 ans, qui habite un village proche de Stankhanov. Elle a aussi glissé dans son bagage de la viande, des conserves et de l'insuline.

"Grâce au train, je vais aussi pouvoir aller au cimetière familial avant Pâques" (le 12 avril ndlr), se réjouit cette femme pimpante de 51 ans. "J'ai un peu peur des tirs, mais j'espère que ça va aller, mon mari resté à la maison est très inquiet pour moi".

Le train serpente parfois à quelques km à peine de la ligne de front. Sur le quai avant le départ, le "ministre" des Transports de la république autoproclamée de Donetsk, Semen Kouzmenko, est venu rassurer les voyageurs.

Quelques banquettes en skaï plus loin, Alexandre Zavgorodny, 42 ans, s'impatiente de retrouver, à Lougansk, sa femme et son fils, qui a fêté ses 11 ans jeudi.

"Je ne les ai pas vus depuis deux mois. Et la fois d'avant, c'était six mois plus tôt parce qu'ils étaient partis se réfugier à Odessa". Lui travaille à Makiïvka comme chauffeur routier. Le train lui évite un long, coûteux et aléatoire trajet en bus.

"La vie qui reprend"

Sept mois qu'elles attendaient ce jour: en uniforme de contrôleuse, Lioudmila, Victoria et Elena déambulent, radieuses. Qu'importe s'il n'y a qu'une dizaine de passagers, qu'importe si l'un d'entre eux n'a pas de ticket, on ferme les yeux.

"C'est notre vie qui reprend. On venait au dépôt pour toucher le salaire minimum et survivre. Ca a été très difficile", témoigne Lioudmila, 54 ans et 20 ans de métier au compteur. "Aujourd'hui on a peur pour la sécurité bien-sûr, comme tout le monde", avoue-t-elle.

Chacun contemple le paysage -- usines métallurgiques dont s'échappent de hautes fumées blanchâtres, maisons détruites, arbres morts -- dans un silence religieux. Personne n'a cependant entreposé d'effets dans les filets à bagages, comme s'ils n'osaient vraiment s'installer.

Une heure trente après le départ, bruits suspects. Le train s'arrête. Puis fait marche arrière. Angoisse dans les compartiments.

Sergueï, le conducteur, sort en trombe de la cabine, casquette vissée sur la tête, mégot au coin des lèvres. Verdict: le train est plus haut qu'une ligne électrique.

"On a essayé le trajet hier (vendredi) avec une locomotive mais le train n'a pas la même hauteur. Je m'attendais à un problème comme ça, de toute façon c'est la première fois, c'est normal. On va réparer", dit-il.

Sergueï n'a pas droit à l'erreur. "Je sais qu'aujourd'hui je ne suis pas seulement le conducteur du train. Il ne faut pas que je déçoive tous ces gens".

Dans un mouvement presque inconscient, la dizaine de voyageurs se regroupe dans le même wagon, rongés d'inquiétude.

Le train repart !

Aux abords de la gare de Vougleguirsk, les habitants sortent saluer le train. Dans un jardinet, deux enfants emmitouflés agitent frénétiquement la main, en souriant. 

 

 

AFP - ‎mardi‎ ‎21‎ ‎avril‎ ‎2015
Maroc: un train effectue 1,5 km sans conducteur, "parti chercher un café"

Un train à l'arrêt en gare de Kénitra, au Maroc, dont le conducteur était parti "chercher un café", s'est subitement mis à rouler tout seul sur 1,5 kilomètre, avec vingt passagers à bord, avant de s'immobiliser à nouveau, ont rapporté mardi des médias locaux.

"Accident étrange (...) Un train avance sans conducteur, manquant de provoquer une catastrophe", titre en une le quotidien Al Massae. Selon le journal, ce train, qui devait rejoindre Rabat, à une quarantaine de kilomètres au sud de Kénitra, a soudainement quitté la gare lundi vers 9H15, dans le sens opposé, en direction de Fès (centre).

Petit souci, poursuit Al Massae: le conducteur ne se trouvait pas à bord. Parti "prendre un café", il a à son retour "été surpris de constater que le train avait bougé".

La rame a parcouru 1.500 mètres au total avant de s'immobiliser, de manière toute aussi inexpliquée. "La locomotive a été endommagée", mais il n'y a eu aucun "dommage humain", relève le quotidien, d'après qui les passagers sont quitte pour une belle frayeur.

Face à l'émoi suscité par cette étrange escapade, l'Office nationale des chemins de fer (ONCF) a reconnu l'incident sur sa page Facebook.

Le train a "commencé à bouger sur la voie de service. Il a été arrêté juste après par le cul-de-sac de sécurité conçu pour ce genre de situation sans qu'aucune incidence n’ait été enregistrée sur la circulation", est-il indiqué. Les "20 voyageurs déjà embarqués ont été immédiatement pris en charge par les équipes ONCF", ajoute le texte.

(centre).

Petit souci, poursuit Al Massae: le conducteur ne se trouvait pas à bord. Parti "prendre un café", il a à son retour "été surpris de constater que le train avait bougé".

La rame a parcouru 1.500 mètres au total avant de s'immobiliser, de manière toute aussi inexpliquée. "La locomotive a été endommagée", mais il n'y a eu aucun "dommage humain", relève le quotidien, d'après qui les passagers sont quitte pour une belle frayeur.

Face à l'émoi suscité par cette étrange escapade, l'Office nationale des chemins de fer (ONCF) a reconnu l'incident sur sa page Facebook.

Le train a "commencé à bouger sur la voie de service. Il a été arrêté juste après par le cul-de-sac de sécurité conçu pour ce genre de situation sans qu'aucune incidence n’ait été enregistrée sur la circulation", est-il indiqué. Les "20 voyageurs déjà embarqués ont été immédiatement pris en charge par les équipes ONCF", ajoute le texte.

La compagnie nationale relève par ailleurs que des "investigations sont en cours pour déterminer les circonstances exactes de cet incident", sans toutefois fournir plus d'indications. De quoi faire dire au site HuffPost Maroc que "les spéculations vont bon train"...

 

 

Le Monde.fr
Le Monde - ‎vendredi‎ ‎24‎ ‎avril‎ ‎2015
Des migrants tués par un train en Macédoine

Un groupe de migrants clandestins de Somalie et d'Afghanistan empruntant une voie ferrée a été percuté par un train à Veles, dans le centre de la république de Macédoine. Au moins quatorze d'entre eux ont été tués, selon un premier bilan, vendredi 24 avril. L'accident s'est produit dans une vallée étroite.

Les autorités ont indiqué que le conducteur du train reliant Thessalonique et Belgrade les avait aperçus sur la voie et les avait prévenus en actionnant les avertisseurs de la locomotive. Il n'a cependant pas pu stopper le convoi sur une distance aussi courte.

 

Un train à 603 km/h

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Le Monde.fr
Le Monde - ‎mardi‎ ‎5‎ ‎mai‎ ‎2015
En Allemagne, une « guerre » entre syndicats paralyse le train

Trains bondés, quais débordants de voyageurs prêts à tout pour monter dans une rame: ces images que les Allemands attribuaient volontiers au cliché de la France en grève vont émailler l’actualité allemande jusqu’au dimanche 10mai. Les conducteurs de trains de la Deutsche Bahn ont entamé un mouvement de grève pour revendiquer une hausse de salaires. Depuis mardi 5mai au matin, un tiers seulement des trains de voyageurs fonctionne. Sur le transport de marchandises, le mouvement a commencé lundi4 dans l’après-midi.

Dans un pays marqué par une profonde culture de cogestion, où les grèves sont l’ultime recours, ce mouvement inhabituellement long se heurte à une très large incompréhension. Il s’agit en effet du huitième arrêt de travail en quelques mois à la Deutsche Bahn.

C’est du jamais vu en Allemagne. D’autant que l’offre de la compagnie du rail allemande semble raisonnable: elle propose 4,7% d’augmentation de salaire, en deux étapes, plus 1 000 euros de versement immédiat. Mais le syndicat GDL n’entend pas céder sur sa revendication de 5% d’augmentation de salaire associé d’une heure de travail en moins.

Habituellement, syndicats et patronat arrivent toujours à un consensus. Le pays vient d’ailleurs d’enregistrer une large hausse des salaires (3,4% au 1er avril, plus une prime unique de 150euros au 1ermars), portée notamment par le syndicat de la métallurgie, IG Metall, et la grève n’est restée qu’une menace jamais mise à exécution.

«Difficile à comprendre de l’extérieur»

«Pour les gens de l’extérieur, cette confrontation est difficile à comprendre», a déclaré le ministre de l’économie et vice-chancelier du SPD Sigmar Gabriel. La fédération des industriels allemands évalue à 100millions d’euros par jour le manque à gagner pour l’économie.

Pourquoi un tel blocage? Dans cette affaire, il s’agit en réalité moins du montant de l’augmentation de salaire que d’une guerre entre deux syndicats concurrents: GDL et EVG.

Le premier est le plus petit, il représente traditionnellement les conducteurs de train. Il compte 20000 membres. Pour gagner des adhérents, il souhaite négocier, notamment sur les salaires, pour d’autres groupes de travailleurs à l’intérieur de la Deutsche Bahn: le personnel roulant, celui des wagons-bars et les salariés du triage.

Il se heurte à un syndicat concurrent, EVG, qui compte 140000 membres et qui représentait ces métiers jusqu’ici. Lui non plus n’entend pas perdre les adhérents dont il a besoin pour exister à côté des grands syndicats – Verdi et IG Metall, qui comptent plusieurs millions de membres.

Un accord sur la répartition des métiers entre les deux syndicats existe bien, mais il arrive à échéance en juin. Chaque syndicat a donc besoin d’une victoire pour conforter sa position. Les enchères montent, au désespoir de la direction de la Deutsche Bahn, qui craint de devoir conclure des accords séparés pour les différents métiers du groupe.

«Au lieu de négocier avec des règnes équitables, ce sont les luttes de pouvoir entre les syndicats qui sont au centre de l’attention. Cela ne correspond pas à notre conception du partenariat social», a déclaré Ulrich Weber, directeur du personnel chez Deutsche Bahn.

Concurrence autorisée

Cette guerre des syndicats en Allemagne est un phénomène récent: elle tient à un arrêt du tribunal du travail de 2010, qui autorise la concurrence entre les syndicats à l’intérieur d’une même entreprise.

Résultat, là où régnait auparavant l’«unité tarifaire», qui permettait au syndicat majoritaire dans une entreprise de mener les négociations pour l’ensemble des salariés, les petits syndicats se sont vu pousser des ailes au nom de la liberté de réunion. Au grand dam du patronat, des usagers et bien sûr du monde économique.

Pour tenter d’y mettre bon ordre, Berlin a préparé un projet de loi sur l’«unité tarifaire», soutenu par la plupart des grands syndicats, et dont la lecture doit commencer ces jours prochains au Parlement.

Mais certains experts jugent que ce texte pourrait être débouté devant la Cour constitutionnelle de Karlsruhe. Des aménagements du droit de grève, tels qu’il en existe déjà en France et en Italie, sont déjà évoqués.

 

 

Le Monde.fr
Le Monde - ‎jeudi‎ ‎7‎ ‎mai‎ ‎2015
Bombardier handicapé par sa branche aéronautique

À la veille de l’assemblée annuelle de Bombardier, jeudi 7 mai, la nouvelle ne pouvait pas mieux tomber : la SNCF commande 19 trains de banlieue de type Francilien au groupe canadien. Le contrat de 127 millions d’euros (partie d’une entente de 2006 pour l’achat de 172 trains) prévoit la livraison à partir de fin 2016 d’automotrices électriques pour la ligne Versailles-gare Saint-Lazare.

L’annonce ne peut cependant pas faire oublier les déboires du constructeur d’avions et de trains. En 2014, sa division Transport (véhicules de transport sur rail, signalisation ferroviaire) a généré des revenus de 7 milliards d’euros et un bénéfice de 315 millions d’euros, mais la branche Aéronautique (avions d’affaires, avions commerciaux) affichait une perte de 730 millions d’euros, malgré des ventes de 7,7 millions d’euros.

Le fleuron québécois est « plombé » par le développement de sa CSeries, ces avions de 100 à 160 passagers supposés concurrencer les Boeing 737 et Airbus A320. L’entreprise a déjà annoncé à l’été 2014, une restructuration en profondeur de sa division aéronautique : un « allégement » qui a pris la forme d’une scission en trois secteurs – avions d’affaires, avions commerciaux, services d’ingénierie.

Premières livraisons au second semestre

Les effectifs ont été réduits au cours des dernières années (1 700 postes en décembre 2013, puis 1 800 emplois avec la réorganisation de la branche aéronautique à l’été 2014). Bombardier a aussi entrepris de « réduire sa dette ». Il a suspendu le versement de dividendes en février, puis procédé à une émission d’actions de 810 millions d’euros et obtenu un financement de 2 milliards d’euros en titres de dette, ce qui lui donne une bouffée d’air frais.

Mais le groupe envisage d’aller plus loin. Il est encore en pleine révision stratégique de ses actifs et activités, sous la houlette du nouveau PDG, Alain Bellemare, qui a succédé, en février, à Pierre Beaudoin, évincé de son poste, mais devenu président du conseil d’administration du groupe.

Ce changement de « pilote » est venu acter les déboires persistants du groupe avec sa CSeries, dont le « décollage » connaît bien des ratés depuis dix ans. Dernier épisode de la saga : les essais en vol avaient été interrompus de mai à septembre 2014, après l’explosion d’un moteur. Bilan, deux ans de retard sur l’échéancier, et des coûts plus importants que prévu (1,5 million d’euros de plus), atteignant 4 milliards d’euros au total.

Bombardier a en outre suspendu brusquement en début d’année son programme d’avions d’affaires Learjet 85. Raison affichée : la déprime du marché des petits biréacteurs d’affaires et la nécessité de se concentrer sur la CSeries et deux plus gros avions d’affaires, les Global 7000 et 8000.

Le groupe a révisé à la baisse les prévisions de résultats de sa division aéronautique, provoquant une chute de la valeur du titre en bourse : plus de 40 % depuis janvier.

Pierre Beaudoin demeure pourtant confiant. À Davos, il rappelait, fin janvier, que son carnet de commandes dépassait 51 milliards d’euros et affirmait que les premiers CS100 de la CSeries seraient bien livrés au second semestre.

« Participer à une consolidation »

Bombardier a l’intention, a-t-on appris aussi cette semaine, de présenter l’appareil en juin au Salon aéronautique du Bourget. Il est plus que temps car, devant l’intérêt qu’avait suscité une CSeries moins énergivore, Airbus et Boeing ont doté leurs propres avions de moteurs plus performants et accumulent les ventes.

En attendant, les rumeurs vont bon train. Il y a un mois, l’agence Reuters révélait que la division ferroviaire de Bombardier intéressait deux fabricants de trains chinois. L’agence notait que Bombardier envisageait aussi l’option de fusionner cette division avec un autre leader du secteur, Alstom ou Siemens.

Réponse de la direction : différentes options sont sur la table mais il n’y a pas d’urgence. Si Bombardier veut bien « participer à une consolidation » de l’industrie, il est peu probable qu’il aille jusqu’à vendre Bombardier Transport, qui fait des profits.

 

 

Le Monde.fr
Le Monde - ‎mercredi‎ ‎13‎ ‎mai‎ ‎2015
Plusieurs morts dans le déraillement d’un train à Philadelphie

Cinq personnes sont mortes et plusieurs ont été blessées dans le déraillement d’un train régional au nord de Philadelphie (dans l’est des Etats-Unis), alors que plusieurs wagons se sont couchés sur les rails.

Les pompiers de la ville ont confirmé le déraillement mais n’étaient pas immédiatement en mesure de donner un bilan. Un responsable du service des secours a précisé que l’accident a également fait une cinquantaine de blessés, dont six sont dans un état critique

Causes de l’accident pas encore connues

Les images publiées très vite par des passagers du train sur Twitter montrent des secouristes dans les wagons retournés mais aussi des voyageurs désorientés dans des voitures sens dessus dessous. Un ancien membre de la chambre des représentants, Patrick Murphy, qui se trouvait à bord, a estimé que le train devait rouler à une centaine de km/h quand il a déraillé et que les wagons se sont retournés. Selon l’ancien élu, certains blessés étaient trop grièvement atteints pour pouvoir bouger.

Les pompiers ont demandé aux hélicoptères de télévision et de la police qui survolent le lieu de l’accident d’aider à éclairer les sauveteurs.

Les causes de l’accident, qui s’est produit en milieu de soirée, ne sont pas encore connues, mais le service enquête accident (NTSB) a indiqué être déjà en train de collecter des informations sur le déraillement. Amtrak, la compagnie publique de chemins de fer qui opérait le train, a précisé qu’il s’agissait du train régional 188, qui reliait la capitale Washington à New York.

 

Le Parisien - ‎mercredi‎ ‎13‎ ‎mai‎ ‎2015
Déraillement d'un train à Philadelphie : au moins cinq morts et plus de 50 blessés

Au moins cinq personnes ont été tuées mardi soir dans le déraillement d'un train à Philadelphie (côte est des Etats-Unis), et une cinquantaine blessées dont six grièvement.

«C'est un désordre catastrophique absolu. Je n'ai jamais rien vu comme ça de ma vie», déclare le maire de Philadelphie Michael Nutter. Il s'est refusé à spéculer sur les causes du déraillement du train, pour l'instant inconnues, qui effectuait la liaison Washington-New York, et a quitté la voie un peu après 21 heures (3 heures du matin mercredi en France) à Philadelphie, ville située à peu près à mi-parcours entre Washington et New York.

L'accident a également fait 53 blessés, dont six sont dans un état critique, précise un responsable des pompiers. «Nous avons au moins une vingtaine de personnes hospitalisées» au Temple University Hospital de Philadelpie, précise un porte-parole de l'hôpital.

UPDATE: 5 killed in "disastrous" Amtrak train derailment, Philadelphia mayor sayshttp://t.co/QcEuHS8dJz pic.twitter.com/EalB3TvPcw

— NBC Los Angeles (@NBCLA) 13 Mai 2015

DRAMATIC IMAGES: Amtrak derailment in Philly.http://t.co/OyDKOhGAmP pic.twitter.com/n8DY2S38JY

— NBC10 Philadelphia (@NBCPhiladelphia) 13 Mai 2015
Au moins sept voitures du train et la locomotive ont été renversées ou affectées d'une façon ou d'une autre par le déraillement, selon le maire. Le train transportait 243 personnes, dont cinq employés de la compagnie Amtrak qui opérait le train. Amtrak a précisé que tous les trains étaient annulés entre New York et Philadelphie.

Voitures sans dessus dessous

Plus d'une centaine de pompiers et personnels de secours se sont immédiatement rendus sur place. «Mes pensées et prières vont à tous ceux impliqués dans l'accident de train à Philadelphie», a twitté le gouverneur de Pennsylvanie Tom Wolf.

My thoughts and prayers are with all involved in the Amtrak train accident in Philadelphia tonight. Thank you to the first responders. - TW

— Governor Tom Wolf (@GovernorTomWolf) 13 Mai 2015

Les pompiers ont demandé aux hélicoptères de télévision et de la police qui survolent le lieu de l'accident d'aider à éclairer les sauveteurs. Les images publiées très vite par des voyageurs sur Twitter montrent des secouristes dans les wagons retournés mais aussi des voyageurs désorientés dans des voitures sans dessus dessous. Une autre image montre au moins un wagon plié en forme de L. D'autres photos montrent des wagons couchés sur le flanc mais pas écrasés.

#BREAKING Reports: Amtrak train crashes near Philadelphia http://t.co/F5uS6quGiW

— USA TODAY (@USATODAY) 13 Mai 2015

Live video: Amtrak train derails in Philadelphia - @NBCPhiladelphia http://t.co/XwHvRzZ32w pic.twitter.com/R2BxBi5CqZ

— Jon Passantino (@passantino) 13 Mai 2015

Un ancien membre de la chambre des Représentants, Patrick Murphy, qui se trouvait à bord, estime que le train devait rouler à une centaine de km/h quand il a déraillé et que les wagons se sont retournés. Selon l'ancien élu, certains blessés étaient trop grièvement atteints pour pouvoir bouger. Jennifer Kim, une violoniste de l'orchestre de l'opéra de Washington, accompagne un tweet d'une photo montrant les wagons couchés et des secouristes au premier plan.

Photos from the deadly train derailment in Philadelphia http://t.co/gMK03iLBuT pic.twitter.com/pbh4si8nvV

— PostPhoto (@postphoto) 13 Mai 2015 

«Tout allait bien, et d'un seul coup nous nous sommes renversés», raconte un voyageur Don Kelleher. Sur une vidéo postée sur Instagram après le déraillement, on entend des passagers pleurer et crier.

Video shows what appears to be overturned train cars and rescuers with flashlights. http://t.co/fbYhXmcAMT pic.twitter.com/RIC5lJ03XE

— CNN (@CNN) 13 Mai 2015

50 injured in Amtrak derailment near Philly. Updates, photos here: http://t.co/18pKb0MPSU Photo/ @PatrickMurphyPA pic.twitter.com/n6ZrYO2dLg

— Jim Roberts (@nycjim) 13 Mai 2015

Amtrak, la compagnie publique de chemins de fer qui opérait le train, précise qu'il s'agissait du train régional 188. Le service enquête accident (NTSB) indique être déjà occupé à collecter des informations sur le déraillement. Les hommes du  FBI participent à l'enquête.

 

 

L' Obs
L’Obs - ‎mercredi‎ ‎13‎ ‎mai‎ ‎2015
Au moins 5 morts dans le déraillement d'un train à Philadelphie : ce que l'on sait

Au moins cinq personnes ont été tuées ce mardi soir dans le déraillement d'un train à Philadelphie, sur la côte est des Etats-Unis, et une cinquantaine blessées dont six grièvement, ont déclaré les autorités.

"C'est un désordre catastrophique absolu. Je n'ai jamais rien vu comme ça de ma vie", a déclaré le maire de Philadelphie Michael Nutter dans une conférence de presse, en annonçant la mort de cinq personnes.

Il s'est refusé à spéculer sur les causes du déraillement du train, qui effectuait la liaison Washington-New York, et a quitté la voie un peu après 21 heures (3 h du matin heure française) à Philadelphie, ville située sur la côte est à peu près à mi-parcours entre Washington et New York.

L'accident a également fait 53 blessés, dont six sont dans un état critique, a précisé un responsable des pompiers dans la même conférence de presse. "Nous avons au moins une vingtaine de personnes hospitalisées" au Temple University Hospital de Philadelphie, a également précisé un porte-parole de l'hôpital à l'AFP.

Au moins sept voitures du train et la locomotive ont été renversées ou affectées d'une façon ou d'une autre par le déraillement, selon le maire. Le train transportait 243 personnes, dont cinq employés de la compagnie Amtrak qui opérait le train. Amtrak a précisé que tous les trains étaient annulés entre New York et Philadephie.

Plus d'une centaine de pompiers et personnels de secours se sont immédiatement rendus sur place. "Mes pensées et prières vont à tous ceux impliqués dans l'accident de train à Philadephie", a twitté le gouverneur de Pennsylvanie Tom Wolf.

Les pompiers ont demandé aux hélicoptères de télévision et de la police qui survolent le lieu de l'accident d'aider à éclairer les sauveteurs.

Les images publiées très rapidement par des voyageurs sur Twitter montrent des secouristes dans les wagons retournés mais aussi des voyageurs désorientés dans des voitures sans dessus dessous. Une autre image montre au moins un wagon plié en forme de L. D'autres photos montrent des wagons couchés sur le flanc mais pas écrasés.

Un ancien membre de la chambre des Représentants, Patrick J. Murphy, un ancien membre de la chambre des Représentants qui se trouvait à bord, explique sur son compte Twitter que le train roulait à une centaine de km/h lorsque l'accident s'est produit.

"Beaucoup de gens ont été touchés, beaucoup de sang, beaucoup de saignements", écrit-il.

Selon l'ancien élu, certains blessés étaient trop grièvement atteints pour pouvoir bouger. Jennifer Kim, une violoniste de l'orchestre de l'opéra de Washington, a accompagné un tweet d'une photo montrant les wagons couchés et des secouristes au premier plan.

Sur une vidéo postée sur Instagram après le déraillement, on entend des passagers pleurer et crier. Amtrak, la compagnie publique de chemins de fer qui opérait le train, a précisé qu'il s'agissait du train régional 188.

Le service enquête accident (NTSB) a indiqué être déjà occupé à collecter des informations sur le déraillement. Le FBI a précisé participer à l'enquête.

T.V.

 

 

Source AFP
Les Echos - ‎jeudi‎ ‎14‎ ‎mai‎ ‎2015
Déraillement d'un train à Philadelphie : au moins cinq morts

Au moins cinq personnes ont été tuées mardi soir dans le déraillement d'un train à Philadelphie (côte est des Etats-Unis), et une cinquantaine blessées dont six grièvement, ont déclaré les autorités. « C'est un désordre catastrophique absolu. Je n'ai jamais rien vu comme ça de ma vie », a déclaré le maire de Philadelphie, Michael Nutter, dans une conférence de presse, en annonçant la mort de cinq personnes.

Il s'est refusé à spéculer sur les causes du déraillement du train, qui effectuait la liaison Washington-New York, et a quitté la voie un peu après 21h00 (01h00 GMT mercredi) à Philadelphie, ville située à peu près à mi-parcours entre Washington et New York.

L'accident a également fait 53 blessés, dont six sont dans un état critique, a précisé un responsable des pompiers dans la même conférence de presse. « Nous avons au moins une vingtaine de personnes hospitalisées » au Temple University Hospital de Philadelphie, a également précisé un porte-parole de l'hôpital.

Les secours cherchent les blessés à Philadelphie

Au moins sept voitures du train et la locomotive ont été renversées ou affectées d'une façon ou d'une autre par le déraillement, selon le maire. Le train transportait 243 personnes, dont cinq employés de la compagnie Amtrak qui opérait le train. Amtrak a précisé que tous les trains étaient annulés entre New York et Philadelphie.

Plus d'une centaine de pompiers et personnels de secours se sont immédiatement rendus sur place. «Mes pensées et prières vont à tous ceux impliqués dans l'accident de train à Philadelphie», a twitté le gouverneur de Pennsylvanie, Tom Wolf.

Les pompiers ont demandé aux hélicoptères de télévision et de la police qui survolent le lieu de l'accident d'aider à éclairer les sauveteurs. Les images publiées très vite par des voyageurs sur Twitter montrent des secouristes dans les wagons retournés mais aussi des voyageurs désorientés dans des voitures sans dessus dessous. Une autre image montre au moins un wagon plié en forme de L.

 

 

 

Le Monde.fr
Le Monde - ‎jeudi‎ ‎14‎ ‎mai‎ ‎2015
Déraillement d’un train à Philadelphie, la vitesse en question

Sur les lieux du drame, ils ont découvert une véritable scène d’horreur. «Beaucoup de personnes sortaient [du train] comme des fous», avec du sang sur le visage, l’air abasourdi et perdu. Les autorités compilaient toujours la liste des passagers du train, dont certains n’avaient pas été localisés. Certains pourraient avoir manqué le train ou avoir quitté le site par eux-mêmes, a expliqué le maire. Un centre d’accueil des familles des victimes a été installé sur place.

Infrastructure vieillissante

Du toit d’un bâtiment industriel, des journalistes de l’AFP pouvaient voir à environ 1kilomètre trois voitures couchées sur le bord de la voie, avec une grue déposant des équipements pour découper le métal enchevêtré.

Herbert Cushing, le médecin chef du Temple University Hospital de Philadelphie, a précisé que son établissement soignait encore 23personnes mercredi après-midi, dont huit dans un état critique. Mais il a dit ne pas s’attendre à de nouvelles morts dans son hôpital, et il a fait part de son «étonnement» car la quasi-totalité des patients présentaient des fractures des côtes et peu de blessures à la tête. Ses services, qui n’ont pas traité d’enfants, ont soigné «beaucoup de personnes venant de l’étranger», a-t-il déclaré, citant l’Espagne, la Belgique, l’Allemagne, l’Inde et l’Albanie.

Le train effectuait la liaison Washington-New York, une ligne extrêmement fréquentée mais à l’infrastructure vieillissante. Les maires démocrates de New York, Bill deBlasio, et républicain d’Oklahoma City, Mick Cornett, ont plaidé dans The New York Times pour une hausse «significative» des investissements pour les infrastructures de transports, tout comme Robert Menendez, sénateur démocrate du New Jersey. Ce à quoi la majorité républicaine du Congrès est opposée.

 

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Le Parisien - ‎samedi‎ ‎16‎ ‎mai‎ ‎2015
Allemagne : collision mortelle entre un train et une remorque à purin
Deux personnes ont été tuées samedi en fin de matinée et 20 autres blessées, dont six grièvement dans une collision entre un train et une remorque à purin dans le nord-ouest de l'Allemagne. Pour une raison qui reste encore à déterminer, la remorque s'est détachée du tracteur. Elle se trouvait sur les voies à Ibbenbüren , à 150 km environ à l'ouest d'Hanovre, alors que les barrières du passage à niveau étaient baissées.

Un train régional en provenance d'Osnabrück, à quelques kilomètres de là, n'a pas pu s'arrêter à temps. Son conducteur a été tué, la motrice est très endommagée. Parmi la quarantaine de passagers à bord du train, une femme est décédée, 20 personnes ont été blessées, dont six seraient dans un état grave, selon la chaîne de télévision WDR.

Après la collision, le train a roulé encore sur 200 à 300 mètres avant de s'arrêter.

Le tracteur et sa remorque ont été saisis pour les besoins de l'enquête. 
Le Monde.fr
Le Monde - ‎mardi‎ ‎19‎ ‎mai‎ ‎2015
Etats-Unis : le train qui a déraillé à Philadelphie n’a pas été touché par une balle

Le train qui a déraillé mardi dernier à Philadelphie, en roulant deux fois plus vite que la vitesse autorisée, n'a pas été touché par une balle, ont rapporté lundi 18 mai les enquêteurs.

«Le FBI n'a pas trouvé d'éléments selon lesquels le pare-brise de l'Amtrak 188 aurait été endommagé par une arme à feu», a rapporté sur son compte Twitter l’agence fédérale chargée d’enquêter sur les accidents de transport, le NTSB. Pour autant, le NTSB «n’exclut pas la possibilité qu’un autre objet ait touché le pare-brise de la locomotive».

Le FBI collabore à l’enquête

Le FBI avait été appelé à collaborer à l’enquête sur le déraillement du train, qui a fait 8morts et plus de 200blessés, pour déterminer si un projectile a pu conduire à l’accident. Une contrôleuse avait indiqué avoir entendu le conducteur dire que le convoi avait été heurté par une pierre ou une balle avant l’accident, avait indiqué vendredi Robert Sumwalt, responsable du NTSB lors d’une conférence de presse.

Selon les médias américains, deux autres trains passés juste avant l’Amtrak 188 auraient été touchés par un objet rond dans le même secteur. Mardi 12mai au soir, le train 188 de la compagnie ferroviaire publique Amtrak qui reliait Washington à New York a pris un virage à 170 km/h, soit deux fois la vitesse autorisée, avant de freiner d’urgence et de dérailler, selon les enquêteurs.

Des passagers portent plainte

Le conducteur du train, identifié dans les médias comme Brandon Bostian, un New-Yorkais de 32ans, «coopère» avec les enquêteurs mais dit n’avoir «aucun souvenir» des dernières minutes avant le déraillement du convoi de sept voitures.

Quatre passagers blessés dans l’accident ont porté plainte lundi contre l’opérateur public Amtrak, selon des documents de justice. Ils l’accusent d’avoir provoqué un accident «tragique et évitable» par une «opération imprudente sur les voies et une décision inexcusable de ne pas mettre en place un système de sécurité nécessaire».

 

 

Reuters - ‎mardi‎ ‎30‎ ‎juin‎ ‎2015
Incident à bord du train japonais à grande vitesse Shinkansen

Un homme s'est immolé par le feu mardi à bord d'un train à grande vitesse Shinkansen, dont une autre passagère est en arrêt cardiaque, rapportent des médias japonais.

Le train transportait un millier de passagers entre Tokyo et Osaka. Il a effectué un arrêt d'urgence après le déclenchement d'une alarme.

Deux autres personnes sont grièvement blessées.

D'après un responsable de la compagnie ferroviaire JR Tokai, une personne au moins couverte d'un liquide inflammable se trouvait sur la plate-forme d'un wagon.

Des images diffusées par la chaîne de télévision TBS montrent un wagon rempli de fumée dont sont évacués des passagers, le visage couvert d'un mouchoir.

 

 

G.V. (avec AFP)
leJDD - ‎jeudi‎ ‎2‎ ‎juillet‎ ‎2015
Etats-Unis : un train transportant des produits toxiques déraille et prend feu

Un train transportant des produits chimiques toxiques a déraillé et a pris feu dans le Tennessee, dans le sud des Etats-Unis, ont annoncé jeudi les pompiers qui procédaient à l'évacuation de la population du secteur.

Peu d'images circulent mais tous les témoins s'accordent pour décrire l'accident comme spectaculaire. Aux Etats-Unis, un train transportant des produits chimiques toxiques a déraillé et a pris feu dans le Tennessee, ont annoncé jeudi les pompiers. Le train qui a déraillé aux alentours de Maryville, près de la ville de Knoxville, transportait de l'acrylonitrile, un produit chimique inflammable et toxique qui présente des risques pour la santé respiratoire, a déclaré Kermit Easterling, un pompier.

Le train, qui transporte également des conteneurs de gaz de pétrole liquéfié a déraillé peu avant minuit mercredi, soit aux environs de 4 heures du matin, heure française. Les pompiers ne tentaient pas de maîtriser l'incendie en raison des dangers de l'acrylonitrile, et des équipes spécialisées dans les produits dangereux ont été appelées en renfort.

 

Quelque 5.000 personnes évacuées

 

Les pompiers, portant des masques respiratoires, faisaient du porte-à-porte pour demander aux gens de s'éloigner du sinistre. Aucune victime n'a été signalée dans l'immédiat. Une école locale a été transformée en centre d'accueil, alors que quelque 5.000 habitants du secteur étaient en cours d'évacuation.

Le Monde.fr
Le Monde - ‎vendredi‎ ‎17‎ ‎juillet‎ ‎2015
Une collision entre deux trains fait plus de 150 blessés en Afrique du Sud

Plus de 150 personnes ont été blessées vendredi17juillet au soir dans une collision entre deux trains, dans le sud de Johannesburg, selon les services d’urgence présents sur le site. Les services d’urgence privés ER24, présents sur le lieu de la collision, ont affirmé qu’il n’y avait aucun mort.

«La plupart des victimes ont été sorties des décombres et nous pensons qu’il n’y a plus personne coincé entre les deux trains», a précisé un porte-parole d’ER24. Les services ferroviaires de la ville de Johannesburg ont fait savoir qu’ils enquêtaient sur la cause de la collision. Un des passagers a affirmé à l’agence radio Eyewitness News qu’un train avait déraillé et en avait percuté un autre qui stationnait dans la gare de Booysens, dans la banlieue sud de Johannesburg.

 

 

Le Monde.fr
Le Monde - ‎lundi‎ ‎20‎ ‎juillet‎ ‎2015
Le concessionnaire de la ligne TGV Barcelone-Paris dépose le bilan

Faute d’accord avec ses créanciers pour renégocier une dette de plus de 400 millions d’euros, le consortium franco-espagnol TP Ferro, détenu à parts égales par les groupes de construction français Eiffage et espagnol ACS, a annoncé, le 17 juillet, « une demande volontaire de mise sous administration judiciaire » devant le tribunal de commerce de Gérone, ce qui revient à déposer le bilan.

Le temps de trouver une « solution pérenne à la précarité actuelle et non soutenable de son modèle économique, » les actionnaires affirment toutefois qu’ils ont « donné à TP Ferro les moyens de poursuivre l’exploitation de la section internationale dans les mêmes conditions de haut niveau de sécurité, de fluidité et de régularité qu’auparavant. »

Les problèmes de TP Ferro ne sont pas nouveaux. Après avoir obtenu la concession pour la construction et l’exploitation, durant cinquante ans, de la ligne à grande vitesse entre Figueres et Perpignan, en 2003, le consortium avait souscrit une dette de plus de 530 millions d’euros afin de mener à bien la construction du tronçon, de 44 km de long, et en particulier la nécessité de creuser dans les Pyrénées le tunnel du Perthus.

Acccumulation de surcoûts

Mais les surcoûts pour la construction d’une ligne chiffrée initialement à plus de 1,2 milliard d’euros, se sont multipliés. Le retard de trois ans dans la mise en fonctionnement a affecté le calendrier d’amortissement des dettes et obligé les pouvoirs publics français et espagnol à accorder des aides et un allongement de la concession. Enfin, la faiblesse du trafic, par rapport aux premières estimations, avec 34 convois de marchandises par semaines et 70 de passagers, a compliqué les possibilités de rentabiliser la ligne.

TP Ferro a déposé plusieurs plaintes devant des tribunaux d’arbitrage en Suisse contre les gouvernements français et espagnol. En février, l’une d’elle, portant sur les surcoûts et visant à obtenir 350 millions d’euros de dédommagement, a été rejetée.

Après s’être déclaré en précessation de paiement en mars, afin de renégocier plus de 400 millions d’euros de dettes, TP Ferro, a cherché, ces quatre derniers mois, un accord avec ses créanciers. En vain. La mise sous administration judiciaire ouvre un nouveau délai de négociation pour le consortium qui pourrait faire valoir la responsabilité patrimoniale de l’administration afin d’obtenir des aides.

Mais pour le gouvernement espagnol, pas question de se porter de nouveau au secours d’une entreprise privée. L’an dernier, ACS, dirigée par Florentino Perez, par ailleurs président du Real Madrid, a déjà obtenu une compensation de l’Etat de 1,3 milliard d’euros pour l’arrêt d’un projet de stockage de gaz en Méditerranée, à cause de risques sismiques non détectés par l’étude préalable à la mise en fonctionnement.

Infrastructures démesurées

Le cas de la ligne à grande vitesse destinée à relier par voie ferrée Madrid et Paris, un vieux rêve espagnol, est symptomatique des infrastructures démesurées mises en route durant le boom économique. Difficilement capable de concurrencer l’avion, qui ne met que deux heures pour relier Paris et Barcelone (contre six heures et trente minutes en TGV) et coûte moitié moins cher, cette ligne pose la question de la rentabilité des investissements ferroviaires.

Guidés davantage par des considérations politiques qu’économiques, ces investissements ont fait de l’Espagne le deuxième pays au monde en kilomètres de lignes d’AVE (l’équivalent du TGV), derrière le Japon. Mais, selon une étude publiée en mars par la Fondation pour les études d’économie appliquée (FEDEA), elles sont les moins empruntées avec à peine 11 000 passagers par kilomètre de lignes AVE (contre 158 000 pour le Japon et 61 000 pour la France).

En mai, le tribunal des comptes est revenu à la charge avec un rapport sur le modèle de développement de l’AVE qui émet « des doutes importants quant à la rentabilité économique à long terme ». En cas de faillite, la gestion et les dettes de TP Ferro pourraient retomber sur les gouvernements français et espagnol.

 

 

Le Monde.fr
Le Monde - ‎mercredi‎ ‎5‎ ‎août‎ ‎2015
Inde : les inondations font dérailler deux trains, au moins 27 morts

Deux trains express ont déraillé dans la nuit de mardi à mercredi dans le centre de l’Inde en passant sur des rails inondés et sont tombés dans une rivière, faisant au moins 27 morts et 100 blessés, a annoncé mercredi 5 août le gouvernement indien.

Les passagers coincés dans les voitures ont été dégagés par des plongeurs. En début de matinée, 300 avaient pu être récupérés, ont indiqué les autorités. Un grand nombre a été évacué vers des hôpitaux dans des conditions critiques.

Douze wagons du Kamayani Express qui se rendait de Bombay à Varanasi ont déraillé près de Harda dans l’Etat du Madhya Pradesh juste avant minuit. Six voitures du Janata Express ont déraillé environ au même moment, a annoncé le ministère des transports ferroviaires.

 

Allemagne: dix morts apres une collision entre deux trains

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Inde. Au moins 39morts dans un nouveau déraillement de train

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Le Télégramme

Royaune-Uni. Le rail en plein chaos

Juin 2018

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Commentaires
D
C est un projet bien ambitieux !
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