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19 août 2014

Mur de l'Atlantique: Le 70 ème anniversaire de la libération de Paris

 

Mur de l'Atlantique: Le 70 ème anniversaire de la libération de Paris

 

 

AFP - ‎mardi‎ ‎19‎ ‎août‎ ‎2014

 

 

Paris entame une semaine de commémorations pour célébrer sa libération

 

 

Paris entame mardi une semaine de commémorations pour le 70e anniversaire de sa libération en 1944, avec en point d'orgue, le lundi 25 au soir, un spectacle son et lumière conclu par un "bal populaire", sur le parvis de l'Hôtel de Ville.

 

"Le bal c'est une tradition, et puis c'est ce qui s'est passé le 25 août 1944. Le soir ils ont dansé", malgré les "tirs" qui retentissaient encore à ce moment-là, souligne Catherine Vieu-Charier, adjointe (PCF) de la maire de Paris en charge de la mémoire et du monde combattant. François Hollande, Manuel Valls et de nombreux ambassadeurs étrangers devraient assister à cette soirée, dont les premiers invités sont les Parisiens de toutes générations.

 

"Le 25 août est une très grande date pour Paris, qui porte le côté rebelle, combatif du peuple parisien, dans la lignée de la Révolution française, de la Commune, de mai 1968", affirme Catherine Vieu-Charier.

 

La libération de Paris, qui eut partout dans le monde un retentissement considérable, consacra la légitimité du général de Gaulle et du Gouvernement provisoire de la République française; elle conforta la place de la France à la table des vainqueurs, en manifestant de façon éclatante la participation des Français à leur propre libération.

 

Les commémorations seront l'occasion de rendre hommage aux acteurs de la Libération, dont beaucoup "savent bien qu'ils ne seront plus là" pour le 80e anniversaire, confie-t-on à l'Hôtel de Ville: combattants de la 2e division blindée du général Leclerc, issus de 22 nationalités différentes, résistants, "héros de l'ombre", comme ces égoutiers auxquels un hommage sera rendu le 25 août.

 

Il s'agira aussi de faire oeuvre de pédagogie à l'intention des plus jeunes, alors que le racisme et l'antisémitisme "remontent" aujourd'hui dans la société, assure l'adjointe communiste.

 

Hommage à la "Nueve"

 

La semaine débutera par une cérémonie à la Préfecture de police, dont l’occupation, le 19 août 1944, par 2.000 à 3.000 policiers fut le premier acte de l’insurrection parisienne. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve et le Premier ministre Manuel Valls seront présents.

 

Samedi 23, une cérémonie rendra hommage aux fusillés de la Cascade du bois de Boulogne, ces 35 jeunes résistants trahis et abattus par l’occupant allemand le 16 août 1944, à quelques jours de la Libération.

 

Dimanche 24, une messe sera donnée à Notre-Dame, en mémoire du "Magnificat" qu’y fit donner le général de Gaulle, le 26 août 1944, après avoir conduit la descente triomphale des Champs-Elysées.

 

Dans l’après-midi, un hommage sera rendu aux combattants de la neuvième compagnie du régiment de marche du Tchad, dite la "Nueve", en présence d'un de ses deux membres survivant, Rafael Gomez, à l’initiative de l’association du 24 août 1944. En grande majorité composée de républicains espagnols, cette composante de la 2e DB, dirigée par le capitaine Dronne, fut la première à faire son entrée dans Paris, le 24 août 1944. Une marche avec des descendants de républicains espagnols reliera la Porte d'Italie au quai Henri IV.

La journée du 25 verra s’enchaîner les cérémonies, du dépôt de gerbe devant le tombeau du Maréchal Leclerc à 09H30, à celle de l’Hôtel de Ville à 21H00.

Dans l'après-midi, un défilé équestre regroupant des cavaliers d'une dizaine de nations pourrait être organisé de la porte d'Orléans (par où le général Leclerc fit son entrée dans Paris), à la caserne des Célestins de la Garde républicaine, mais la totalité des autorisations nécessaires n'avaient pas été délivrées en fin de semaine, selon un responsable de la Garde républicaine interrogé par l'AFP.

 

Le Télégramme 

 

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AFP - ‎samedi‎ ‎23‎ ‎août‎ ‎2014
Décès de Maurice Cordier, ancien de la 2e DB devenu prêtre

Maurice Cordier, soldat de la 2e Division blindée (2e DB) devenu prêtre après la guerre, est mort à l'âge de 93 ans, annonce sa famille dans Le Figaro de samedi, à l'avant-veille du 70e anniversaire de la libération de Paris.

Dans un communiqué, François Hollande "rend hommage à un grand personnage" de l'"épopée" de la libération, un homme qui "a marqué ses compagnons, la Résistance mais aussi toute l'après-guerre".

Le père Cordier, décédé mercredi selon l'avis paru dans le carnet du quotidien, présidait l'Association des "évadés de France", ces résistants qui ont rallié les forces combattantes de la France Libre par l'Espagne, en franchissant les Pyrénées.

Il avait ainsi rejoint les rangs de la 2e DB du général Leclerc, qui participa à la libération de Paris le 25 août 1944.

Il avait ensuite retrouvé le séminaire, où il était entré juste avant la Seconde Guerre mondiale. "Le 8 mai 1945, j'étais au nid d'aigle d'Hitler, à Berchtesgaden (avec la 2e DB, NDLR)... Dès la victoire, j'ai repris les études théologiques. Dieu n'abandonne jamais ceux qu'il a appelés", écrivait Maurice Cordier dans un bulletin paroissial il y a quelques années.

Ordonné prêtre au sortir de la guerre, il était devenu ensuite l'aumônier général des anciens de la 2e DB. Il avait reçu de très nombreuses décorations, dont les insignes de commandeur dans les ordres de la Légion d'honneur et du Mérite, la médaille militaire, la croix de guerre 1939-1945 (trois citations) et celle du combattant volontaire de la Résistance.

Charles Bérénholc, président de l'association "les Amitiés de la résistance", dont faisait partie Maurice Cordier, souligne que ce dernier a prononcé l'homélie du Général de Gaulle à Colombey-les-deux églises.

Le prêtre avait aussi aussi rendu hommage au commandant de la 2e DB dans un ouvrage coécrit avec Roger Fouquer, "Le Général Leclerc ou se commander à soi-même" (éd. Desclée de Brouwer) en 1990 et avait préfacé le livre "Paroles de résistants" de Robert Belot (éd. Berg) en 2001.

Ses obsèques auront lieu mercredi à 15H30 en l'église Notre-Dame de Vincennes (Val-de-Marne), la paroisse de son enfance.

 

 

Le Parisien - ‎samedi‎ ‎23‎ ‎août‎ ‎2014
Décès de deux figures de la Seconde Guerre mondiale

A l'avant-veille des 70 ans de la libération de Paris, deux figures de la Seconde Guerre mondiale se sont éteintes. Jean Sauvage, ancien pilote de chasse de l'armée française et Maurice Cordier, qui fut soldat de la 2e division blindée (2e DB) sont décédés à l'âge de 98 et 93 ans.

Jean Sauvage s'illustra en temps que pilote du régiment de chasse Normandie-Niémen. Né le 8 avril 1917, celui dont le surnom était «Papa Jean» est décédé mercredi à l'âge de 98 ans. Commandant de l'armée de l'Air et du groupe Normandie-Niémen, il était, avec Gaël Taburet, l'un des deux derniers survivants de ce célèbre escadron, qui fut la première formation de chasse française de la Seconde Guerre mondiale avec 273 victoires homologuées lors de 5 240 missions et 869 combats.

Devenu par la suite commandant de bord à Air France, Jean Sauvage était chevalier de la Légion d'honneur et Croix de guerre 39/45. Il avait aussi reçu des décorations russe et américaine.

Deux artisans de la Libération
 
De son côté, Maurice Cordier, soldat de la 2e Division blindée (2e DB) devenu prêtre après la guerre, est mort le même jour, mercredi, à l'âge de 93 ans. Le président de la République François Hollande à tenu à «rendre hommage à un grand personnage» de l'«épopée» de la libération et un homme qui «a marqué ses compagnons, la Résistance mais aussi toute l'après-guerre».

Celui qui rentra par la suite dans les ordres présidait l'Association des «évadés de France», ces résistants qui ont rallié les forces combattantes de la France libre par l'Espagne, en franchissant les Pyrénées. C'est en empruntant cet itinéraire qu'il réussit à rejoindre les rangs de la 2e DB du général Leclerc, qui participa à la libération de Paris le 25 août 1944.

Il avait ensuite retrouvé le séminaire, où il était entré juste avant la Seconde Guerre mondiale. «Le 8 mai 1945, j'étais au nid d'aigle d'Hitler, à Berchtesgaden... Dès la victoire, j'ai repris les études théologiques. Dieu n'abandonne jamais ceux qu'il a appelé», écrivait Maurice Cordier dans un bulletin paroissial il y a quelques années. Devenu ensuite l'aumônier général des anciens de la 2e DB, il avait reçu de très nombreuses décorations et avait même prononcé l'homélie du Général de Gaulle à Colombey-les-deux-églises. Ses obsèques auront lieu mercredi à 15h30 en l'église Notre-Dame de Vincennes (Val-de-Marne), la paroisse de son enfance.

 

AFP - ‎dimanche‎ ‎24‎ ‎août‎ ‎2014
70 ans après la Libération, Paris rend hommage aux Espagnols de la "Nueve"

Paris a rendu hommage dimanche à la Nueve, cette avant-garde de la 2e division blindée du général Leclerc majoritairement composée de républicains espagnols qui fut la première à rallier l'Hôtel de Ville de Paris, dès le 24 août 1944.

Une marche reconstituant partiellement le parcours suivi il y a 70 ans par la neuvième compagnie du régiment de marche du Tchad, s'est ébranlée peu après 15H00 de la Porte d'Italie (XIIIe arrondissement).

Elle devait rejoindre l'Esplanade des Villes-Compagnons de la Libération, dans le IVe arrondissement, où se tiendra à partir de 17H45 une cérémonie en présence de la maire de Paris Anne Hidalgo (PS), d'origine espagnole, du secrétaire d'Etat en charge des Anciens combattants et de la Mémoire Kader Arif, et de l'un des deux derniers combattants survivants de la Nueve, Rafael Gomez, né en 1921.

Conduite par le capitaine Raymond Dronne, la "Nueve" avait été chargée par le général Leclerc d'annoncer aux insurgés parisiens la nouvelle de l'arrivée des armées alliées, le lendemain.

Elle comptait 160 soldats dont "146 républicains espagnols majoritairement anarchistes", selon l'association du 24 août 1944, organisatrice de la marche. Ces derniers faisaient partie des quelque 200.000 Espagnols de la "Retirada" demeurés en France après la défaite du camp républicain face au général Franco.

Les combattants de la Nueve furent les premiers à pénétrer sur la place de l'Hôtel de Ville, à bord de "half-tracks" (véhicules blindés) nommés Guadalajara, Teruel ou encore Guernica, du nom des batailles de la guerre civile espagnole.

"Cette histoire illustre bien le rôle très important qu'ont joué les étrangers, et les républicains espagnols en particulier, dans la Libération de Paris", a souligné auprès de l'AFP la maire de Paris Anne Hidalgo.

Placée sous commandement américain et appuyée pour son entrée dans Paris par la quatrième division d'infanterie américaine, la 2e DB se composait de 22 nationalités, et comptait en outre 3.600 soldats de l'empire colonial, Algériens, Marocains, Syro-Libanais, rappelle l'historienne Christine Levisse-Touzé.

Dans l'ombre de l'histoire 

L'épopée de la Nueve est pourtant restée plusieurs décennies dans l'ombre de l'histoire officielle, comme l'a rappelé le maire du XIIIe arrondissement Jérôme Coumet (PS) au cours d'un rassemblement qui a précédé la marche, dimanche en début d'après-midi.

"Qui sait que (la colonne Dronne) était composée à plus de 90% de républicains, d'anarchistes et d'antifascistes espagnols, et qu'elle était surnommée la Nueve ? Qui sait que le premier véhicule à atteindre l'Hôtel de Ville le 24 août avait été baptisé Guadalajara ? Qui sait que le premier de ces libérateurs à avoir été reçu par le colonel Georges Bidault, le président du Conseil national de la Résistance, s'appelait Amado Grenell ?", a-t-il lancé devant une assistance arborant des drapeaux de la République espagnole, de la Fédération anarchiste et de la Confédération nationale du travail.

"Les combattants de la Nueve ne sont pas dans les livres d'histoire français, ni dans les livres d'histoire espagnols (...) La France devait être libérée par les Français", a commenté auprès de la presse la journaliste Evelyn Mesquida, présidente de l'association du 24 août 1944 et auteur du livre "La Nueve, 24 août 1944" (2011).

Le mythe d'une France "libérée par les Français", qui prend sa source dans le célèbre discours prononcé par le général de Gaulle à l'Hôtel de Ville le 25 août, a "continué" par la suite, a-t-elle souligné.

L'histoire de la Nueve a cependant commencé à sortir des limbes de la mémoire officielle en 2004, lorsque l'ancien maire de Paris Bertrand Delanoë (PS) a fait apposer onze plaques ponctuant l'itinéraire des "half-tracks" de la Nueve, de la porte d'Italie à l'Hôtel de Ville.

Saluant l'initiative de M. Delanoë, Mme Mesquida s'est félicitée par avance que la République à son tour rende hommage à la Nueve, par la voix de Kader Arif.

 

 

AFP - ‎lundi‎ ‎25‎ ‎août‎ ‎2014
Paris fête les 70 ans de sa libération

Paris fête lundi les 70 ans de sa libération, l'occasion pour François Hollande d'achever un cycle de commémorations qui passera par l'Ile de Sein (Finistère) avant de s'achever dans la soirée dans la capitale, avec un bal populaire.

Point commun entre l'Ile de Sein et Paris: toutes deux font partie du cercle très fermé des communes faites "Compagnon de la Libération" par le général de Gaulle, au même titre que Nantes, Grenoble et Vassieux-en-Vercors (Drôme).

Sur l'Ile de Sein, M. Hollande visitera le Musée de la Résistance, avant une cérémonie au monument de la Résistance, et un déjeuner avec des élus et des anciens combattants.

Située au large de la pointe du Raz, la petite île bretonne (56 hectares) a vu une grande partie de sa population masculine en âge de combattre refuser l'Armistice du 22 juin 1940 et rallier l'Angleterre, principalement les 24 et 26 juin. En tout 128 Sénans répondront à l'Appel du général de Gaulle à continuer le combat.

A Paris, le président de la République se rendra à 20H00 à la préfecture de police, où il dévoilera une plaque commémorative. Il participera ensuite à une cérémonie sur le parvis de l'Hôtel de Ville, aux côtés notamment du Premier ministre Manuel Valls, du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, du secrétaire d'Etat en charge des Anciens combattants Kader Arif, du président du Sénat Jean-Pierre Bel (PS), et bien sûr de la maire de Paris Anne Hidalgo (PS).

160 artistes, 200 techniciens

Après un passage en revue des troupes, et un discours d'Anne Hidalgo et de François Hollande, un spectacle son et lumière utilisant la technique du "vidéomapping" sera projeté sur la façade de l'Hôtel de Ville. Le spectacle, qui retracera les grandes étapes de la seconde guerre mondiale en France, jusqu'à la Libération, dévoilera des centaines d'images d'archives inédites, et mettra à contribution 160 artistes et 200 techniciens, selon le dossier de presse de la Ville.

Place à la danse ensuite, avec un "bal populaire" rappelant les bals spontanés qui fêtèrent l'entrée de la 2e division blindée du général Leclerc dans la capitale et la capitulation de l'occupant allemand.

Cette journée vient pour le président de la République conclure un trimestre ponctué par les commémorations, le 6 juin sur les plages du Débarquement en Normandie, le 3 août sur le site d'Hartmannswiller (Alsace) pour célébrer l'amitié franco-allemande, et le 15 août en Provence sur les traces de l'armée d'Afrique.

A Paris, les célébrations de l'Hôtel de Ville seront le point d'orgue d'une semaine mémorielle entamée le 19 août, par une cérémonie à la préfecture de Police au cours de laquelle le Premier ministre et ancien ministre de l'Intérieur Manuel Valls a salué le "sacrifice" des policiers.

Dimanche, Anne Hidalgo et Kader Arif ont rendu un émouvant hommage aux combattants espagnols antifascistes de la "Nueve", cette avant-garde de la 2e DB qui fut la première à rallier l'Hôtel de Ville de Paris, dès le 24 août 1944.

La maire de Paris y a rappelé, comme elle devrait le faire lundi soir, la dimension symbolique de la libération de la Ville lumière, qui fut célébrée "dans le monde entier". "Libérer Paris c'était d'une certaine façon avoir déjà le début de cette victoire tant attendue contre le fascisme, contre le nazisme", a-t-elle déclaré devant un auditoire comptant quelques centaines de personnes.

L'affluence devrait être plus importante lundi soir, la Ville espérant faire communier dans une atmosphère "mémorielle et festive" toutes les générations, avec l'aide inattendue d'une figure emblématique des bals rétro, la Baronne de Paname.

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