Balade à Lunéville : l'église St Jacques
Balade à Lunéville : l'église St Jacques
Lunéville: l'église St Jacques du 18 ème Siècle
L'intérieur de l'église Saint-Jacques
L’église Saint-Jacques fut construite dans le style rococo au 18e siècle à l’initiative des chanoines de l’abbaye Saint-Remy entre 1730 et 1747.
Les travaux furent commencés par l’architecte Jean-Nicolas Jennesson puis continués par Jean-Nicolas Jadot et arrêtés faute de moyens. Financée en 1745 par le duc Stanislas, la construction sera principalement l'œuvre de son Premier Architecte Emmanuel Héré.
L'intérieur est également de facture rococo, mais reste assez sobre. Le badigeon coloré procure une agréable lumière jaune, le "jaune Marie-Thérèse".
L'église possède de belles boiseries dans le chœur et de nombreuses peintures de Jean Girardet.
L’orgue de Saint-Jacques, prestigieux par ses qualités instrumentales, est unique car il est entièrement caché par un magnifique décor conçu par Emmanuel Héré. L'orgue est le seul exemple connu d'instrument sans tuyaux apparents. Le buffet habituel est ici remplacé par une fresque en trompe-l'œil représentant "l'entrée du paradis". Caché derrière un décor de colonnes et de balustrades, l'orgue fut construit entre 1749 et 1751 par le facteur d'orgue nancéien Nicolas Dupont.
Émilie du Châtelet, (1706-1749), mathématicienne et physicienne lorraine, amie de Voltaire, est inhumée sous une dalle noire sans inscription.
À gauche de l'entrée se trouve, selon son vœu, le tombeau des entrailles de Stanislas Leszczyński.
Maitre autel (1713) en marbre de Renoult, se détache sur les boiseries de 1745, attribuées à François Vallier.
Fresque du milieu du XVIII ème siècle de Jean Girardet, représentant St-Rémi baptisant Clovis
L'orgue
Dessiné par l'architecte Emmanuel Héré (architecte de la Place Stanislas à Nancy et des tours de l'église), l'orgue est le seul exemple connu d'instrument sans tuyaux apparents. Ce buffet inhabituel est ici complété par une fresque en trompe-l'oeilreprésentant "l'entrée du Paradis". Caché derrière dans décor de colonnes et de balustrades, l'orgue fut construit entre 1749 et 1751 par le facteur d'orgue nancéien Nicolas Dupont.
En 1823 le facteur Jean-Baptiste Gavot ajouta une grosse caisse avec son mécanisme à l’instrument, comme en avaient déjà été pourvu les orgues de Dupont à Toul et à Nancy. Au début du xixe siècle, la titulaire de l'orgue fut Marguerite Nôtre (1759-1837), fille de Jean -Baptiste Nôtre (1732-1807), organiste de la cathédrale de Toul et compositeur. L'orgue fut transformé en un instrument romantique, entre 1850 et 1852, par le facteur d'orgue Jean-Nicolas III JEANPIERRE qui réutilisa une grande partie de la tuyauterie de Dupont. Théodore Jaquot y apporta quelques modifications entre 1882 et 1928. L'orgue fut démonté pour permettre la restauration du buffet en 1991. Accusant le poids des années, il fut décidé de reconstruire l'instrument à partir de 1998, sur un plan de Michel Chapuis en essayant de garder le meilleur des esthétiques de Dupont et de Jeanpierre. La reconstruction fut confiée à Bertrand Cattiaux et Laurent Plet (qui s'occupa de la tuyauterie). Le nouvel orgue fut inauguré le 4 mai 2003 par Philippe Lefbvre et Michel Chapuis le 11 mai 2003.
Vue d'ensemble du Grand Orgue
Il fut classé parmi les Monuments historiques en 1986, alors que l’église le fut dès 1926.
Le choeur
L'aigle nourrissant sa couvée de sa propre chair, symbole du Christ nourrissant son église de sa chair et de son sang
Les lambris sont de chêne de Hongrie, décorés d'instruments de musique et de partitions.
Les vitraux de 1870, oeuvres du maître verrier, Maréchal de Metz, représente: la vocation de Saint-Jacques (vitrail de gauche) et de l'arrestation de Saint-Jacques (vitrail de droite)
Arrestation de Saint Jacques , 1870
Autel St Christophe
La porte d'accès vue de l'intérieur
L’église Saint-Jacques fut construite dans le style rococo au 18e siècle à l’initiative des chanoines de l’abbaye Saint-Remy entre 1730 et 1747.
Les travaux furent commencés par l’architecte Jean-Nicolas Jennesson puis continués par Jean-Nicolas Jadot et arrêtés faute de moyens. Financée en 1745 par le duc Stanislas, la construction sera principalement l'œuvre de son Premier Architecte Emmanuel Héré.
L'intérieur est également de facture rococo, mais reste assez sobre. Le badigeon coloré procure une agréable lumière jaune, le "jaune Marie-Thérèse".
L'église possède de belles boiseries dans le chœur et de nombreuses peintures de Jean Girardet.
L’orgue de Saint-Jacques, prestigieux par ses qualités instrumentales, est unique car il est entièrement caché par un magnifique décor conçu par Emmanuel Héré. L'orgue est le seul exemple connu d'instrument sans tuyaux apparents. Le buffet habituel est ici remplacé par une fresque en trompe-l'œil représentant "l'entrée du paradis". Caché derrière un décor de colonnes et de balustrades, l'orgue fut construit entre 1749 et 1751 par le facteur d'orgue nancéien Nicolas Dupont.
Émilie du Châtelet, (1706-1749), mathématicienne et physicienne lorraine, amie de Voltaire, est inhumée sous une dalle noire sans inscription.
À gauche de l'entrée se trouve, selon son vœu, le tombeau des entrailles de Stanislas Leszczyński.
Numéro du petit patrimoine : 54329_2
Les fonts baptismaux
Fonts baptismaux. Grille en fer forgé
Peinture de Girardet représentant le baptême du Christ
Monument aux morts
Devant le Monument auc morts de 14-18, Viege des Douleurs, scupture de Victor Huel
Pieta , sculpture de Huel , début XX°
Statue de Saint-Pierre Fourier
PF de Crebber 1630, école hollandaise
Statue de Sainte-Jeanne d'Arc
Peinture de Girardet
Autel de la Vierge
Sainte Famille et Ignace de Loyola , XVIII°
Belle pieta , le Crist et sa mère, calcaire polychrome , XV°
L'Assomption, copie d'un tableau de Murillo (1618-1682), réalisé par Désiré Henry au milieu du XIX ème siècle
Statue de Saint-Antoine de Padoue
Statue de Saint-François d'Assise
Sainte Famille avec Jean Baptiste , XVIII °
( copie d'un Carrache )
Statue de Saint-Eloi
La chaire , 1745 , attribuée à François Vallier.
La chaire, qui contrairement aux autres ne représente pas les quatre Evangelistes, mais les quatres Pères de l’Eglise latine, en Occident : St Jérôme de Stridon (340-419), St Ambroise (340-397), St Augustin (354-430), St Grégoire le Grand (540-604)
Chapelle St -Joseph
Chapelle dédiée à Saint Joseph en calcaire et marbre de la fin du XIX ème siècle.
Détail du bas relief représentant la mort de Saint-Joseph, entouré de Marie, son épouse et du Christ
A la droite de l'autel de St- Joseph un tableau anonyme de 1735, représentant Saint-Pierre Fourrier, un saint Lorrain de Matincourt
Cénotaphe des entrailles de Stanislas
À gauche de l’entrée se trouve, selon son vœu, le tombeau des entrailles de Stanislas Leszczyński.
L'orgue
Dessiné par l’architecte Emmanuel Héré (entre autres architecte de la Place Stanislas à Nancy et des tours de l’église), l’orgue est le seul exemple connu d’instrument sans tuyaux apparents. Le buffet habituel est ici remplacé par une fresque en trompe-l’œil représentant « l’entrée du paradis ». Caché derrière un décor de colonnes et de balustrades, l’orgue fut construit entre 1749 et 1751 par le facteur d’orgue nancéien Nicolas Dupont.
Partie haute du buffet d'orgue
Buffet d'orgue partie haute centrale fresque en trompe l'oeil
Buffet d'orgue partie gauche
Buffet d'orgue partie droite
Buffet d'orgue partie centrale masquant le dispositif de dos et la console
Buffet d'orgue coté droit de la tribune avec l'ange flûtiste
Buffet d'orgue coté droit de la tribune avec l'ange violoniste
Buffet d'orgue coté gauche avec l'ange luthiste
Buffet d'orgue coté gauche avec l'ange bassoniste
Statue de Saint-Michel terrassant le dragon , qui tronait sur la tour , en restauration