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modélisme trains
14 février 2015

La gare Montparnasse

 

La gare Montparnasse

 

 Montparnasse. Un phare breton

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 La gare de Paris-Montparnasse, dite aussi gare Montparnasse, est l'une des six grandes gares ferroviaires terminus parisiennes. Elle est située à Montparnasse sur la rive gauche de la Seine, à cheval sur les 14 ème et 15ème arrondissements.

Le premier « débarcadère » est mis en service en 1840, et le premier bâtiment important est ouvert en 1859. Plus tard, elle devient la grande gare de la compagnie des chemins de fer de l'Ouest, puis de l'Administration des chemins de fer de l'Etat, avant d'intégrer en 1938 le nouveau réseau de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).

C'est une gare grandes lignes, terminus nord du TGV Atlantique assurant de multiples relations internationales avec l'Espagne et le Portugal, et nationales avec les régions de l'ouest de la France. C'est également une gare régionale avec les relations TER Normandie et Centre ainsi que la ligne N du Transilien.

 

La gare Montparnasse, située sur la Rive gauche, est l’une des plus grandes gares SNCF de la capitale. La gare actuelle, construite dans les années 60 lors la réalisation de la Tour Montparnasse, abrite le Jardin Atlantique et possède une imposante architecture interne en béton. Son histoire est notamment marquée par la date du 25 août 1944 lorsque a eu lieu la reddition du général Von Choltitz, annonçant la Libération de Paris à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

 

 

Le Figaro - ‎mardi‎ ‎14‎ ‎avril‎ ‎2015
Comment l'Exposition universelle de 1900 a donné le coup d'envoi du métro à Paris

Durant l'Exposition universelle de 1900, Le Figaro lui consacre tous les jours une longue rubrique annonçant le programme du jour: les inaugurations, les concerts, les sports (tournoi international de fleuret, jeux de croquet, concours de voitures automobiles), les fêtes (les illuminations du Champ de Mars ou celle du Trocadéro). Un Figaro Illustré entièrement consacré à l'Exposition universelle paraît à la même époque.

Le thème de l'Exposition est «Le bilan d'un siècle». L'inauguration, le 14 avril 1900, est présidée par M. Emile Loubet président de la République. C'est une fête grandiose, l'occasion «d'une union presque intime avec les représentants de toutes les Nations». (Le Figaro du 15 avril 1900). Elle ouvre au public le 15 avril et se terminera le 12 novembre 1900.

Beaucoup de monuments ou d'équipements sont construits pour accueillir les visiteurs de l'Exposition: le Petit Palais, le Grand Palais, trois nouvelles gares (Lyon, Orsay, les Invalides), et le pont Alexandre III. Paris présente également des innovations telles que le trottoir roulant de «l'avenir» esplanade des Invalides, ou le Palais de l'Electricité. Les frères Lumière présentent leur film sur un écran géant.

C'est également la mise en service de la première ligne du Métropolitain -Porte de Vincennes-Porte Maillot- et son inauguration en juillet 1900.

À travers le Figaro , revivons quelques épisodes de la construction du métro jusqu'à la première journée de circulation du métro parisien le 19 juillet 1900.

Alors que Londres possède un métro depuis 1863, Berlin depuis 1871, de nombreux projets autour d'un moyen de transport souterrain voient le jour à Paris dès 1855, mais ils n'aboutissent pas. Le projet de Brame et Flachat en 1855 se heurte aux divergences de vue entre le gouvernement et la Ville de Paris. En 1895, un avant-projet de réseau de «chemin de fer urbain à traction électrique» est déposé par Fulgence Bienvenüe. En 1896, une délibération du Conseil municipal donne le double objectif au futur réseau métropolitain «de suppléer à l'insuffisance des transports en commun de Paris et de mettre en valeur les quartiers éloignés et moins peuplés de la capitale» (Le Figaro 21/07/1900). Après étude, la loi du 30 mars 1898 déclare d'utilité publique le futur métropolitain. Fulgence Bienvenüe (1852-1936) ingénieur des Ponts et Chaussées prend en charge les travaux, c'est lui le véritable père du métro parisien, comme nous le présente le Figaro du 15 juillet 1900.

Le 4 octobre 1898, les premiers coups de pioche sont donnés: ce sont les débuts des travaux qui vont éventrer les rues de Paris pendant plusieurs mois. Le Figaro se réjouit: «après avoir lanterné pendant quinze ans, on se décide à construire le chemin de fer métropolitain avant l'Exposition». En revanche, dans les rues de Paris, le mécontentement des Parisiens monte.

Au cours de la construction du métro, un important accident a lieu le 6 décembre 1899 place de l'Étoile, entre l'avenue des Champs-Élysées et l'avenue de Friedland. «À huit heures vingt, la voûte s'est effondrée avec un fracas épouvantable, sur une longueur de cinquante mètres et sur une largeur de quinze. En une minute, toute la chaussée s'est trouvée descendue, à une profondeur de vingt mètres, entraînant avec elle, dans le trou, dix arbres et plusieurs candélabres à gaz». (Le Figaro 10/12/1889). Heureusement seulement deux personnes sont blessées.

Les travaux de la première ligne durent 16 mois. La ligne comporte dix-huit stations sur 10,3 km de parcours et deux embranchements. À peine s'achèvent les travaux de la première ligne que les travaux de la deuxième ligne débutent ( Le Figaro du 29 janvier 1900). Cette grande ligne circulaire partant de la place de la Nation doit passer par les boulevards extérieurs.

Au mois de mai 1900, le journaliste du Figaro participe à une visite d'inspection. Il explique à quoi ressemble le métro et comment il va fonctionner.

Malheureusement, les travaux ayant pris du retard, l'inauguration du métro n'a pu se faire lors de l'ouverture de l'Exposition universelle en avril 1900. Les ingénieurs du Métropolitain soucieux du confort et surtout de la sécurité des voyageurs repoussent de quelques semaines la mise en route de la ligne. C'est prévu pour fin juin puis pour le 8 juillet 1900: «C'est dimanche 8 juillet 1900 qu'aura lieu l'inauguration du Métropolitain; inauguration par invitations, dont le chiffre sera restreint […] Le Conseil d'administration de la compagnie du Chemin de fer métropolitain recevra à deux heures précises à la gare des Champs-Élysées, située à droite de l'avenue Alexandre III en dehors de l'enceinte de l'exposition.» (Le Figaro du 7 juillet 1900). Il est précisé que le voyage aller-retour ne durera pas plus d'une heure et demi. En fait, l'inauguration est ajournée au dernier moment. La commission d'examen chargée de recevoir la ligne n'a commencé ses travaux que la veille le 7 juillet 1900.

On promet alors la mise en service le 14 juillet 1900, jour de la fête nationale. Finalement le 19 juillet 1900, la ligne est ouverte au public parisien. Serge Basset, dans Le Figaro du 20 juillet 1900 décrit la mise en service de la ligne porte Maillot-porte de Vincennes: il nous raconte les réactions amusées et curieuses des voyageurs.

Le 2 octobre 1900, l'embranchement Étoile-Trocadéro est opérationnel. Aux dires du Figaro, «tout a marché à la parfaite satisfaction des voyageurs qui dès le matin avait pris d'assaut les wagons de la nouvelle ligne».

Face au plébiscite des Parisiens, le trafic s'accroit considérablement. On estime qu'environ 16 millions de voyageurs ont pris le métro entre juillet et décembre 1900. Rapidement, le métro parisien est un gigantesque succès. Fulgence Bienvenüe poursuit l'aventure: il préside pendant 35 ans les chantiers du métro parisien.

Cent quinze ans plus tard, le métro c'est 14 lignes, 303 stations, 205 km de lignes et plus de 1,5 milliard de voyageurs par an.

 

 

Paris. Des tours géantes prêtes à sortir de terre 

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Raphaël de Gubernatis
L’Obs - ‎mercredi‎ ‎20‎ ‎mai‎ ‎2015
Versailles : le bassin de Latone restauré, la splendeur retrouvée à

Vingt-six mois de travaux de restauration ont été nécessaires pour restituer au bassin et aux parterres de Latone leur splendeur d’antan. Vingt-six mois de travaux parmi lesquels le démontage intégral des trois vasques du buffet d’eau central élevées au cœur du grand bassin ; la restauration admirable des fonds du bassin lui-même ; celle des marbres, tous déposés et retravaillés.

Parmi les plus somptueux de ces marbres, le marbre Campan n’a dû être remplacé qu’à hauteur de 2% de sa masse et le marbre rouge du Languedoc à 8%. Mais le marbre blanc de Carrare, plus poreux, donc plus fragile, et de surcroît davantage exposé aux effets de l’eau, a été remplacé à 30%. Tous ces marbres ont été retrouvés par des spécialistes dans les même carrières que celles d’où ils furent extraits du temps de Louis XIV ou dans des réserves de matériaux anciens miraculeusement préservées.

(Château de Versailles / Thomas Garnier)

A cela s’ajoute la déposition des 74 figures de plomb (paysans en voie de métamorphose en animaux aquatiques, mais aussi tortues, grenouilles et lézards), toutes restaurées finement (3.00 heures de travail pour 13.000 kilos de plomb sculpté), puis redorées à l’or fin (grâce à 35.000 feuilles d’or à 23, 5 carats) ; l’exhumation, le démontage et la restauration des canalisations de plomb enterrées en 1666 et alimentant les 74 jets d’eau animant le bassin ; le remplacement par de nouvelles copies des statues de la déesse Latone (la Leto des Grecs) et de ses enfants, Diane et Apollon.

Les originaux, dus aux ciseaux des frères Gaspard et Balthazar Marsy, étant déposés depuis 1980 au sein des bâtiments de la Petite Ecurie, sont exposés actuellement au musée d’Arras dans le cadre de l’exposition "Versailles en 100 chefs d’œuvre" (voir article du 6 octobre 2014 sur le site de "l’Obs").

Dorure à la feuille d'or (Château de Versailles / Thomas Garnier)

On poursuivra par les travaux d’étanchéité des tables de plomb des bassins ayant nécessité 12 tonnes du dit métal et 1.500 heures de labeur ; la reconstitution à l’identique (et donc selon les dessins de Le Nôtre) des admirables broderies végétales des parterres qui exaltent la pièce d'eau avec leurs précieux ornements de 90 topiaires de toutes formes, l'ensemble étant cerné d’une riche collection d’une vingtaine de statues de marbre.

Parmi elles, des chefs d'oeuvre : le "Milon de Crotone" et les "Persée et Andromède" de Pierre Puget, deux groupes faisant le lien entre les parterres de Latone et le Tapis Vert qui se coule jusqu'au bassin d'Apollon et jusqu’au Grand Canal.

Des travaux d’archivistes, d’experts et d’historiens auront permis de retrouver les effets des jeux aquatiques tels qu’ils furent conçus en 1686 par les collaborateurs de Jules Hardouin-Mansart, lequel, en 1686, remania de fond en comble le bassin de Latone pour en faire le monument le plus spectaculaire sans doute parmi les 55 bassins et fontaines ornant les jardins de Versailles.

Vue de la façade du château de Versailles sur les jardins et vue du bassin de Latone par Heriset (graveur). 1715. (RMN/Château de Versailles/Droits réservés)

Et pour mener à bien ces travaux que l’on compare, au château, à ceux de la restauration de la Grande Galerie, il aura fallu toute l’érudition de conservateurs, d’historiens, ainsi que le savoir-faire et l’excellence d’une armée de fontainiers, de jardiniers, de tailleurs de pierre, de doreurs, de chaudronniers-restaurateurs de sculptures de métal, de couvreurs et de leurs assistants, tous représentant la fine fleur de l’artisanat en France.

Raphaël de Gubernatis

Accès quotidien aux jardins et parc de Versailles.

 

 

Alix Hardy (avec AFP)
leJDD - ‎lundi‎ ‎1‎ ‎juin‎ ‎2015
Paris dit adieu aux cadenas du Pont des Arts

Les cadenas sur le Pont des Arts, c'est fini : la mairie de Paris a procédé ce lundi à l'enlèvement définitif des 45 tonnes de cadenas suspendus aux grilles qui menaçaient de s'écrouler. 

Si, par hasard sur le Pont des Arts, vous croisez un cadenas, c'est que vous vous êtes trompés de passerelle: la mairie de Paris a commencé à retirer lundi les centaines de milliers de "cadenas d'amour" que les couples accrochaient en signe d'amour.

 

45 tonnes d'amour

Fini les parapets surchargés de laiton, boursouflés par des cadenas roses, verts, aux initiales grossièrement gravées. Plus de clés théâtralement jetées dans la Seine, la passerelle respire, les flancs libérés de ses verrous - entre 700.000 et un million - qui pesaient au total 45 tonnes. Il y a un an, une partie des grilles s'étaient écroulées sous le poids de l'amour. "Paris doit rester la capitale de l'amour... Que les couples continuent à se déclarer leur flamme, à se demander en mariage, peut-être sur le Pont des Arts, mais, de grâce, pas en déposant un cadenas", a exhorté Bruno Julliard, l'adjoint chargé de la Culture à la mairie de Paris.

Depuis le matin, les services municipaux sont sur le pont, découpant à la scie à métaux les grilles chargées de serrures, les empilant à l'arrière de camions, avant de les stocker dans des entrepôts. "On réfléchit aux différents moyens de les recycler", a déclaré M. Julliard, précisant qu'ils ne seraient "pas jetés". La manoeuvre, qui oblige à fermer le pont toute la semaine, permettra aux "touristes parisiens de retrouver cette magnifique perspective". Les grillages seront remplacés par des oeuvres de street art avant que des panneaux de verre ne soient définitivement installés à l'automne.

 

Une pétition à 10.000 signatures

"J'ai déposé un cadenas ici il y a dix ans", se souvient, nostalgique, Feruccio, un Italien de 43 ans venu avec sa femme. Pour Yilmaz, qui a déposé un cadenas en 2010, c'est "comme si on enlevait le patrimoine de Paris, un patrimoine créé par les gens. C'est de l'art du peuple. C'est ça qui était beau."

Pressentant l'accident devant cet amoncellement, deux Américaines avaient lancé en mars 2014 une pétition "no love, no lock", signée par plus de 10.000 personnes, pour réclamer l'enlèvement des cadenas, qui ont "enlaidi" le Pont. Ces femmes dénonçaient "une mode affreuse et dangereuse", qui dénature "le vrai Paris" et le transforme en "Disneyland".

Las, quelques mois plus tard, le 8 juin 2014, une partie du grillage du pont des Arts s'effondrait, sous le poids des cadenas d'amour. La passerelle avait dû être évacuée. La Ville prenait alors des mesures en retirant 37 grilles supportant chacune une demi-tonne "d'amour". Trois panneaux vitrés avaient ensuite remplacé un pan de grillage au milieu du pont, laissant présager le début de la fin de l'ère romantico-scellée.

Les selfies plutôt que les cadenas

La municipalité s'est mise en quête d'alternatives, avec une campagne de communication pour encourager les selfies plutôt que les cadenas et à les publier, accompagnés du hashtag #lovewithoutlocks.

Le rite des cadenas symbolisant l'amour éternel aurait démarré à Rome, popularisé par deux romans à l'eau de rose de Federico Moccia, dans lequel le héros et l'héroïne accrochent un cadenas avec leur nom sur le lampadaire d'un pont, s'embrassent et jettent la clé dans les eaux du Tibre.

Le roman Ho voglia di te, adapté en film en 2007, contient la fameuse scène tourné sur le ponte Milvio à Rome.  

Dans la ville de l'amour, l'épidémie de verrous a commencé en 2008, des couples du monde entier succombant à la mode. Après le Pont des Arts, ils avaient gagné d'autres ponts de la capitale française et sont en train de conquérir des quartiers où les touristes s'aventurent encore rarement. Vendeurs à la sauvette et kiosquiers aux abords de la célèbre passerelle, qui enjambe la Seine au niveau du Louvre, avaient vite flairé le bon filon et proposaient les fameux verrous aux amoureux. Paris, "première ville dans le monde à se débarrasser des cadenas (...) continuera à enlever les cadenas un à un sur tous les autres ponts", a promis Bruno Julliard.

 

 

Eric Biétry-Rivierre
Le Figaro - ‎jeudi‎ ‎18‎ ‎juin‎ ‎2015
Le Louvre en sept chantiers capitaux

Trente ans après le lancement du plan Grand Louvre, la construction de la pyramide de Pei et les autres aménagements considérables qu'il a engendrés, le plus grand musée du monde - 9,3 millions de visiteurs envisagés cette année - publie sa lettre de cadrage. La première du genre. Un exercice de synthèse éclairant. Les 135 pages de ce Projet scientifique et culturel (PSC) se veulent, en effet, selon Jean-Luc Martinez son président-directeur «un diagnostic sur la vie de l'établissement et un programme pour les années à venir».

● Un accès facilité

L'accueil du public sous la pyramide est la première urgence. Quelque 53,5 M€ liés à la participation au projet Louvre Abu Dhabi vont métamorphoser environ 7000 m². Les travaux ont commencé et devaient être terminés en juin de l'année prochaine. Moins de queues et - un peu - moins de bruit dans ce volume central, conçu à l'origine pour 4 à 5 millions de visiteurs et qui en voit passer aujourd'hui le double. Les sas de contrôle Pyramide et Richelieu seront doublés. Espace de billetterie unique au rez-de-chaussée de l'actuelle librairie. Guichet d'information déplacé et dédoublé pour fluidifier la circulation centrale.

Capacité sanitaire, des vestiaires et de la bagagerie augmentée... À l'extérieur, si pour l'instant on ne redynamise pas encore l'accès historique par la colonnade de la façade orientale, on va embellir les Tuileries. Ce jardin est devenu de plus en plus minéral. Planté jadis sur 75% de sa surface, il ne l'est plus qu'à 45%. D'où la poussière ou la boue qui salissent jusqu'aux salles des musées environnants (Louvre, Orangerie, Jeu de Paume). On va donc réinstaller des bosquets et des arbres, reconstituant la grande allée d'origine. Ce ne sera pas du luxe pour les 14 millions de personnes qui traversent l'endroit chaque année.

● Une billetterie adaptée

Pour éviter les heures de pointe, il sera possible d'acheter un billet donnant accès aux collections et aux expositions temporaires (accès à 73.000 m² de salles) avec un créneau horaire réservé. L'opération sera testée à partir du 1er juillet. Le but est d'arriver à lisser au maximum la fréquentation quotidienne, mais aussi hebdomadaire, voire annuelle.

● Le palais valorisé

Son histoire, de la forteresse médiévale à la résidence royale, impériale puis républicaine, et la transformation progressive en musée, seront racontées au cœur du site, Pavillon Sully, avec notamment de grandes maquettes au rez-de-chaussée. Au premier, la salle de la Chapelle résumera la topographie du musée et la répartition de ses collections, proposant les différents parcours possibles. Au deuxième étage enfin, la salle Beistegui présentera l'actualité (évocations du Louvre-Lens et du Louvre Abou Dhabi, nouvelles acquisitions, restaurations, fouilles archéologiques, prêts et dépôts).

Par ailleurs, dans l'aile Richelieu, un espace de 400 m² initiant à l'histoire des arts et des collections du Louvre, baptisé «Petite Galerie», sera créé. Inauguration le 15 octobre avec une exposition didactique sur les mythes fondateurs. Dans un second temps, en 2018, 1000 m² d'ateliers pédagogiques animeront les actuelles salles de réserves du département des Arts de l'Islam.

● Une information améliorée

Remise à niveau de la signalétique par des panneaux géants figurant des œuvres emblématiques des différents départements. Nouvelle édition complètement revue du plan guide en treize langues. Refonte de l'information sur les œuvres au fur et à mesure du toilettage des salles. Soit, dans les trois années à venir, 400 panneaux, 38.000 cartels et de nombreux feuillets de salle totalement révisés et traduits (au minimum en anglais et en espagnol, à l'attention d'un public à 70% étranger).

À cela s'ajoutent l'information sur les audioguides (pour l'instant on n'en est qu'à 700 commentaires d'œuvres et de parcours, ce qui reste marginal en regard des 38.000 œuvres présentées), celle livrée par les guides multimédias (Nintendo est le fournisseur jusqu'en 2017), celle des applications pour Smartphones et tablettes numériques...

● Des expositions harmonisées

Elles devront autant que possible constituer «des clefs d'entrée» vers les salles des collections. On note la création, à partir de 2016, de salles dédiées à la présentation d'arts graphiques en lieu et place de celles dévolues depuis 1989 à la présentation de l'histoire du Louvre (niveau Napoléon Haut). On remarque aussi que depuis cette saison une dominante est donnée aux manifestations organisées par les équipes du Louvre: actuellement priorité au XVIIe siècle avec Poussin et Dieu et La Fabrique des images saintes (hall Napoléon), simultanément à la rétrospective Velázquez au Grand Palais. À l'automne, après Une brève histoire de l'avenir inspirée de l'essai de Jacques Attali (24 septembre, hall Napoléon), ce sera au XVIIIe siècle d'être à l'honneur.

Avec Fragonard au musée du Luxembourg (16 septembre), Vigée Le Brun au Grand Palais (23 septembre), les fêtes galantes au Louvre-Lens (4 décembre), Hubert Robert puis Bouchardon (respectivement les 13 mars et 12 septembre 2016) occupant le hall Napoléon. En 2017, place à Vermeer et aux écoles du Nord. En 2018, focus sur l'archéologie et le Nil soudanais. Et l'année suivante pleins feux sur le Renaissance et Léonard de Vinci peintre.

● Une conservation repensée

Sous le Louvre 8600 m² de réserves sont menacées par une crue de la Seine. Il a donc été décidé de placer toutes les collections du musée, soit plus de 250.000 œuvres (hors les arts graphiques) dans un nouveau site à Liévin (Nord-Pas-de-Calais). Celui-ci, qui ne sera pas un simple entrepôt mais un véritable centre scientifique, sera construit à proximité du Louvre-Lens avec les fonds dégagés par le projet Louvre-Abu Dhabi et ceux de la région. Début du déménagement en 2018. À Paris, resteront des réserves non inondables, situées dans les étages. Elles seront modernisées et serviront de réserves «tampons» destinées à gérer la vie quotidienne (accrochages-décrochages, mouvements internes, départs et retours de prêts, mise en quarantaines, préparation de restauration, etc…).

● D'autres musées aidés

Les liens avec les musées de province seront intensifiés. Les prêts (694 en 2013), mais aussi les dépôts à long terme et les expositions «clés en mains» devraient se multiplier, notamment dans la moitié Ouest et les Outremers.

 

 

Capital.fr
Capital - ‎samedi‎ ‎12‎ ‎septembre‎ ‎2015
Un nouveau projet de tour géante à La Défense

Unibail-Rodamco revoit ses ambitions à la baisse. Le groupe, qui comptait bâtir le gratte-ciel le plus haut de France dans le quartier de La Défense près de Paris, à 300 mètres de haut, vient de présenter un projet alternatif moins ambitieux. Il faut dire que le chantier de la tour Phare, dont le permis de construire a été délivré en 2010, n'a jamais débuté en raison de multiples blocages.

"Tous les recours en justice ont été purgés depuis le printemps dernier. Mais le maire de Courbevoie refuse toujours de donner son autorisation à une passerelle provisoire devant être installée pendant la durée des travaux", nous explique-t-on chez Unibail.

Cette future tour ne signe pas tout à fait la fin du projet initial, mais le relègue à un statut de bouée de sauvetage. "Le projet Phare est maintenu, tant que ce nouveau programme n’aura pas obtenu les autorisations définitives nécessaires à sa réalisation", précise la foncière dans un communiqué, qui indique sur son site que la livraison est toujours prévue "après 2019".

Si elle est validée, la nouvelle tour sera en tout cas beaucoup moins haute : elle ne culminera qu'à 200 mètres, soit moins que la tour First, qui détient actuellement le record en France avec ses 231 mètres. Elle sera aussi bien moins onéreuse, avec un budget de 630 millions d'euros, contre 917 millions pour la tour initiale. Ce qui reste tout de même conséquent : c'est plus, par exemple, que la tour Triangle, ce gratte-ciel devant être érigé au sud de Paris, qui a provoqué une polémique monstre et dont la facture est estimée à 500 millions. Par ailleurs, ses 95.000 m2 de surface comprendront, en plus des traditionnels bureaux, une "offre hôtelière comprenant des services accessibles au public" sur quelque 20.000 m2.

De quoi satisfaire les riverains ? Difficile de le dire tant le projet est flou pour le moment : on ne sait même pas à quoi il ressemblera. "Nous attendons d'avoir tous les éléments pour juger de l'impact de cette future tour sur l'environnement, notamment en matière d'accessibilité", indique André Fessy, président de l'association Village, qui représente les riverains du quartier de La Défense et figurait parmi les opposants à la tour initiale.

Unibail promet d'apporter des détails supplémentaires sur cette construction d'ici la fin de l'année. L'objectif est d'obtenir un permis de construire au cours du premier trimestre 2016. En espérant, cette fois, que le chantier ne mette pas 5 ans avant de démarrer !

Thomas Le Bars

 

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