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modélisme trains
16 janvier 2021

Poème Joël: dis-moi matelot !

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montage Magfo

Dis moi matelot !

Attaquée de partout de cruelles misères,
Ravagée par des fous avec toutes leurs guerres,
Voguant dans l'univers celui qui nous est cher,
Notre belle terre nous parait solitaire.

Hé ho toi dis moi donc mon brave matelot,
Commence par prendre soin de ton vieux raffiot.
Depuis longtemps se mettant à pomper de l'eau,
Rafistolé il parait de moins en moins beau.

Maintenant il serait temps de laver le ciel,
Car sinon nous n'apercevrons plus le soleil.
Grondons sans retenue ton fameux équipage,
A l'unisson demandons lui d'être plus sage.

Arrêtons conjointement de polluer l'air,
De créer à la longue de nouveaux déserts ;
D'axphyxier complètement les poumons du monde ;
De laisser dans l'espace de nouvelles sondes.

De détruire d'un tiers les espèces vivantes ;
De continuer ces inventions détruisantes ;
De nous faire pèter cet atome à la commande ;
D'enfouir ces bris radioactifs à la demande.

De continuer de faire fondre la banquise
Car dans notre Mer du Nord ces grands glaciers glissent.
Le Fabuleux Gulf Stream tout en refroidissant
Détourne depuis un bon moment son courant.

Afin que les générations vivent demain,
Que les peuples comprennent en se donnant la main.
Le niveau de l'eau progressant dans sa montée
Aggravera la pauvreté bien entamée.

Comme solution en bouées de sauvetage
Les sinistrés rehausseront tous les rivages.
Des graves dégâts provoquées par ces déchets
Dès aujourd'hui que ta coque panse ses plaies.

Allons mon matelot nous avons du boulot.
Alors sauvons tous notre somptueux bateau.
Relevons nos manches et soyons tous solidaires,
Ou ensemble chavirons avec notre terre.

Joel Michel (Morlaix)

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Plume bien sage

En fouillant dans les décombres de mon passé,
Ma plume bien sage se laissant entraîner,
Sur ma belle page s'est mise à griffonner,
Des versets que mon esprit a emprisonné.

Les souvenirs sortant de ma faible mémoire,
S'inscrivent lentement pour conter cette histoire.
Le bruit des roulis et des goélands qui crient
En bordure de mer nous redonne la vie.

De humer les senteurs célestes des embruns
Nous apportant les rêves de voyages anciens,
De sentir un brin de bise effleurer nos joues
Nous enivre et nous emporte au loin tout à coup.

Nous promenant sur une plage aux sables fins,
Mon écriture sous l'émotion de ma main
Soudain m'emporta au paradis des plaisirs.
La tentation fut trop forte de les décrire.

La vue d'un corps tout nu gisant sur le rivage
Emperla de rosée suave mon visage.
De connivence en amants l'air et l'eau s'enlacent
Jouant de ce corps frissonnant dans cet espace.

Les vaguelettes caressant le bas des seins,
Effleurant ses épaules de leurs doux câlins,
Projetant de toutes leurs gouttes de bisous,
Sous forme de mousse ruissellent sur son cou.

L'eau joyeuse venant se briser à l'étale,
Sur les méandres des reins fait son récital.
Son toucher marin sur l'intérieur des pétales,
Produit son massage berçant comme idéal.

Cette jeune femme réveillée par le Levant,
Libre d'amour, de liberté tout en rêvant,
Les cheveux blonds flottant au gré des sauts de vent
Profitait bien des voluptés du firmament.

Ivre de tendresse, doux comme du velours,
Sur ses belles fesses en caresses d'amour,
Les bons rayons du soleil réchauffaient sa peau,
Offrant à mes yeux éblouis ce beau tableau.

De ces belles syllabes et de ces jolis mots,
En détente infinie, beaux murmures en écho,
Résonnerons en vous comme un souffle sur l'eau.
Fermant cette page recevez ce cadeau.

Joel Michel (Morlaix)

Que puis je t'offrir ?

A dix huit ans tu voulais m'offrir ton amour,
Mais que pouvais je donc te donner en retour.
Esseulé vivant avec une paie de misère,
Tu devais me suivre sans faire de manière.

Les longs week-ends t'invitant dans ma maisonnette,
En réfection et ne possédant pas ses fenêtres,
Dans mon lit bateau tu venais te réchauffer,
Tous feux allumés tu ne cessais de trembler.

Toute frileuse tu ne t'es pas faufilée,
Bien au contraire à mon cœur tu t'es accrochée.
Près de moi tu te sentais toute fière
En venant te réfugier dans cette chaumière.

A dix neuf ans dans l'église de ton village,
Pour la vie tu me demandas en mariage.
Tout ému comme un jeune enfant je t'ai dit oui.
C'était cette décision que nous avions pris.

Les difficultés commencèrent sans argent,
Nous serrant la ceinture la plupart du temps.
Nous meublant de ces choses que l'on récupère,
Ensemble les jours les mois les années passèrent.

Trop occupés à vouloir secourir des autres,
Les vieux engagements pris en furent la faute,
D'assumer toutes nos responsabilités,
Dans l'avenir proche allait vraiment nous freiner.

Les soirs je me déguisais en super héros,
Partant pour soulager aux hommes leurs défauts.
M'attendant seule à la maison avec patience,
Avec pudeur tu acceptais mes exigences.

A vingt et un ans par une de ces nuits fraîches,
De me rendre à cet hôpital je me dépêche.
Mettant au monde tu me donnas un garçon,
Petit poids lourd possédant des membres si longs.

Tout le temps je devais retaper la maison,
Aidé le plus souvent par mon jeune fripon.
Soudain pour moi mon but devenait autre chose,
Depuis ces jours je n'ai pas eu souvent de pauses.

Pour mon plus grand bonheur tu me donnas deux filles,
Des plus sages pour agrandir notre famille.
De leurs connivences j'en retire l'amour.
Pour leur grand bien le mien je leur donne toujours.

A présent à quarante ans que puis je t'offrir,
Prenant ta jeunesse tu as du en souffrir,
Ma ténacité, ma volonté et ma hargne
Pendant ces longues années m'ont tenu de compagnes.

Aujourd'hui ne possédant pas cette fortune,
N'étant pas non plus considéré à la une,
Toi mon plus grand amour et mes trois beaux enfants,
Contre tout trésor vous me suffisez amplement.

Joel Michel (Morlaix)
Affolement

Je me suis trop avancé, je suis envasé,
Mon engin patine viens vite le tirer.
Approche ta grosse pelle derrière la benne,
Qu'une simple pression vers toi te le ramène.

Les gestes de ma main guident l'opération,
Te disant à présent de bien faire attention.
Pourrait nous être fatale une simple erreur,
Manœuvre avec prudence et beaucoup de douceur.

Moins vite ! Sur mon siège laisse moi m'installer !
Vivement sur mes freins je me suis projeté,
Car la lourde masse de l'engin reculait,
Sans attendre, sans laisser le temps d'être prêt.

Hé Ho ! Vas doucement mais qu'est ce que tu me fais,
Maintiens bien en place ton énorme godet.
Rapidement glissant le long de la casquette,
A ma frêle cabine il va faire sa fête.

Arrête donc de remuer ta grosse louche,
Je ne voudrais jamais que celle-ci me touche.
Allons donc recule moi ces énormes dents,
Elles me donnent une belle frousse à présent.

Cesse de tirer mon engin va chavirer,
Es tu devenu fou, que t'est il arrivé ?
Repose nous au sol, je commence à trembler.
Cela y est ma dernière heure est arrivée.

Je ne veux pas mourir. Oh non pas maintenant !
Je laisse derrière ma femme et mes enfants.
Retire tes pics du pare brise en éclats,
Copain il me reste encore à faire ici bas.

Lourdement la machine rebondit à terre,
Se libérant définitivement des serres.
Tout éberlué l'autre chauffeur s'agitait
Constatant les fameux dégâts de son méfait.

Sur sa cabine la benne avait bien frappé,
Les montants et les pare brises avaient cassés.
Il ne nous restait plus beaucoup de solutions,
Que d'avertir des fruits de notre opération.

En ces secondes notre avenir basculait,
Le vil sort d'être renvoyés se projetait.
La décision aux responsables appartiendrait.
La male chance, l'affolement nous guettaient.

Aujourd'hui tu ris et le lendemain tu pleures,
La vie est si fragile et parfois nous fait peur.
Notre vie est si belle il faut en profiter,
Ce serait dommage de la voir se gâcher.

Joel Michel (Morlaix)
Puis je entrer ?

Aujourd'hui une ombre assombrit mon cœur
Petit à petit en moi monte une douleur.
Pour me souvenir de mes fragments de bonheur
Je viens me retrancher dans mon monde de chaleur.

Toc ! Toc ! Puis je entrer chez vous dans le virtuel,
Aurais je ma place pour me souvenir d'elle.
En attendant que se visionne un simple mot,
Tout mon corps, mes membres tremblent de bas en haut.

Allez ! Allez ! Montrez moi votre visuel,
Que les images me paressent bien plus belles ;
Que son plus doux portrait d'un seul coup d'œil m'attire ;
Que mon âme perdue en l'apercevant chavire.

Plongeant dans les puissants torrents de l'amour,
Emporté par les courants dérivant toujours,
Paumé, esseulé ne venant point me cacher,
Ici pour un moment je viens en naufragé,

Pourrez vous de votre gentillesse m'aimer,
De vos bons mots en caresses bien m'essuyer.
De la chaleur de votre cœur me réchauffer,
Sur mon âme apporter tendresse et amitié.

.Par l'émotion lentement les écrits s'inscrivent,
Sur ma page ma plume magique dérive.
Près de vous je promets de me faire petit,
De vous écrire des vers vous serez surpris.


Joel Michel (Morlaix)
Monde étrange


Toujours pourchassé par mes terribles tourments
Par moment je voudrais quitter ce firmament,
Fuir à tout jamais la cupidité des hommes,
Leur belle arrogance, leur tralala en somme.

Parmi eux je me sens perdu, je me sens sot
Pour l'instant je voudrais oublier mes défauts.
A présent je rentre dans un milieu nouveau
Ce monde irréel dont il doit faire si beau.

Pour vous tous j'utiliserai mes simples mots
En quelques belles syllabes pour les accrocs.
Mes doux vers se transformant en alexandrins
Seront sans doute apprécier par les plus malins.

Aux sons vraiment mélodieux tendez votre oreille
Les Pieds cadencés murmureront des merveilles.
Aux gens intéressés sous sa belle chaleur
Ma simple poésie réchauffera leur cœur.

Joel Michel (Morlaix)
O DOUCE COLOMBE


Solitaire je suis parti de bon matin,
Eternelle errance perdue sur les chemins.
La veille au soir bien assombrie à méditer,
Ma belle âme une colombe l'a emporté.

Des mots pinçants ayant dépassé ma pensée,
Son cœur tout meurtri a subitement saigné.
Près d'elle devant m'excuser pour la trouver,
De plaisir elle joua à me taquiner.

Tout pensif en arpentant ces nombreux sentiers,
Ma conscience demanda de me supporter.
Content de réussir à être pardonné,
Ma belle colombe s'est encore échappée.

Revenant à moi après un commun accord,
Mon don de promesse envers elle fut très fort.
En promettant toujours de me tenir penaud,
Mensongeant les doigts croisés derrière le dos.

Joël Michel (Morlaix)

J'aurais voulu être


Dans ma vie j'aurais bien voulu être un artiste,
Et pouvoir jouer avec mes belles couleurs,
Pour te rendre très heureuse quand tu es triste,
Avec tous mes pastels j'embellirais ton cœur.

Dans ma vie j'aurais voulu être un jardinier,
Afin de pouvoir t'offrir toutes les saisons,
Et toutes tes merveilleuses fleurs préférées,
Afin d'égayer, de parfumer ta maison.

Dans ma vie j'aurais bien voulu être poète,
Afin de pouvoir t'écrire comme un vieux fou,
Tous mes plus beaux vers qui me trottent dans la tête,
Aux paroles si sensibles, aux beaux mots si doux.

Dans ma vie j'aurais voulu être cosmonaute,
Afin de pouvoir te rapprocher ces étoiles,
En les gardant au ciel accrochées par des voiles,
Tu pourrais les voir et les admirer sans faute.

Dans ma vie j'aurais voulu être un magicien,
Pour pouvoir te faire de ces tours magnifiques,
Puis de tout te transformer en un tour de mains,
Et de te voir voyager dans le féerique.

Hélas je suis né ni artiste ni poète,
En écrivant ce qui se passe dans ma tête,
Accomplissant tous les ans un rêve d'enfant,
Je suis un homme modeste tout simplement.

joel Michel (Morlaix)


Surprise conjugale

Pour les fêtes d'un Noël lors d'une soirée,
Rentrant chez moi après le labeur achevé,
Trop contant d'apprécier la chaleur du foyer,
Je jubilais de rencontrer mon adorée.
Poussant la porte de ma chambre sans grand bruit,
M'apercevant de suite elle m'a souri.
Un invité surprise occupait le lit,
A ma place sans se faire de grands soucis.
Sans cacher cette complicité partagée,
Ivre de bonheur, d'amour non dissimulés,
Sur son fin visage se posaient des baisers.
Sa peau tendre devait savamment apprécier.
Au contact de ces douces lèvres de tendresse,
L'être tant chéri frissonnait sous les caresses.
Ravivé de voir ce spectacle si beau,
Me déshabillant je rejoignis ces corps chauds.
Bien décidé de collaborer au partage,
Je ne voulais sûrement pas rester en marge.
De donner mes sentiments est aussi mon fort,
De pouvoir être présent est de mon ressort.
Et participant aux ébats de câlins,
Ce qui me fit oublier mes peines et chagrins.
A notre doux toucher s'agitait l'inconnu.
Mettant notre couchage sans dessous dessus.
Nos draps dissimulaient notre petit coquin,
Venu se réchauffer juste après son bain.
Dans la pièce un cri subit de joie retentit
Comme pour me dire : je suis ici.
Autour de mon cou s'enlacèrent des bras.
Heureux d'être là l'enfant me cria : - papa !

Joel Michel (Morlaix)
Rêves de bonheur

Je vais et reviens et me retourne en cadence,
J'ai sommeil et dans mon lit chaud à toi j'y pense.
Je ne veux pas souffrir, pas toutes mes nuits,
Amitié je t'en prie laisse moi du répit.

Mes idées fixes me bouleversent la vie,
Saoulée ma tête tourne comme une toupie.
Actuellement en devenant un autre être,
Mes belles insomnies jouent en moi en trouble fêtes.

Comme dans un manège je vais et je viens,
Heureux dans ma vision nous nous donnons la main.
Partis dans le tourbillon de notre ardeur,
Unis de tendresse nous voulions du bonheur.

Dans nos yeux d'amour brillent des milliers d'étoiles,
Dans nos constellations nous planons sur des voiles.
Tout seuls au monde nous chantons notre chanson,
Celle choisie pour notre très belle évasion.

Blottis contre l'autre nous n'avons peur de rien,
En haut à deux c'est mieux nous nous sentons si bien.
Mais est ce que demain nous aurons des souvenirs,
Paraissant incertain profitons du plaisir.

Bien au chaud sous mes draps je te tiens contre moi,
Dans tes cheveux défaits se faufilent mes doigts.
Mes douces lèvres rencontrent ton beau visage,
Mais quand je veux l'embrasser il part en mirage.

Je vais et reviens et me retourne en cadence,
La froidure de la nuit envahit mes sens.
En tombant de sommeil au lever du matin
Ton ombre se faufile trouvant son chemin.

Pendant très longtemps j'ai chassé ces idées noires,
De les enlever de mon moi c'est sans espoir.
Ravi je souris en racontant cette histoire,
Mon amie ne te moque pas il faut me croire.

Joel Michel (Morlaix)

Page blanche


Dans la journée la chaleur monte exceptionnelle.
Protégé du ciel de Satan sous la tonnelle,
Bien dérangé par ces rayons ardents de feux,
Devant ma page blanche je fais de mon mieux.

Mais par où pourrais je commencer mes écrits
Tant mon vague à l'âme m'étourdit aujourd'hui.
Pourtant cette après midi me semble si belle
Afin de pouvoir trouver des idées nouvelles.

Presque endormi par le bruit sourd de la cascade
Dans ce lourd silence s'élevaient des brimades,
De mes enfants qui voulant jouer s'aspergeaient,
De temps en temps quelques gouttes je recevais.

Détournant les yeux de mon clavier en repos
Pour un petit moment j'abandonnais mes mots.
Ma concentration se porta sur le spectacle
En l'instant rien à leur jeu ne faisait obstacle.

Soudainement dans une de leurs bousculades
Je fus surpris par une importante rinçade.
Brusquement en ce lieu me sentant le plus fort
Cette attaque réveille mon ardeur qui dort.

Des gerbes d'eau projetées giclaient de partout
Ensemble nous nous amusions comme des fous.
Les cris accompagnants nos exploits aquatiques
Rendaient ainsi cette scène des plus comiques.

Longtemps allaient bons trains les poursuites infernales
Une douche forcée terminait radicale.
Tout heureux de s'être vraiment bien défoulés
Nous nous promettions de vite recommencer.

Très passablement les phrases de mon récit
Se sont succédés complétant mon simple écrit.
Un précieux fait peut sortir une belle histoire,
Pour remplir ma page blanche il fallait y croire.

Joel Michel (Morlaix)
Rayon de soleil

Ce matin le soleil brille sur tous les cœurs
Ses rayons nous apportent toute sa chaleur.
Que lui demander de plus pour notre bonheur.
Pourtant mon être ne trouve pas ses ardeurs.

Dans ma tête de nombreuses questions se posent,
Afin de me retrouver je dois faire quelque chose.
Notre vie sans amitié est un vrai désert,
Alors de rester seul à quoi cela nous sert.

Ne demandons pas de trop à cette amitié,
Elle est si belle que je dois la protéger.
Les plaies peuvent à la longue se cicatriser,
Chacun doit mettre son bel orgueil de coté.

Les cruels défauts peuvent aussi s'éliminer,
Le tout serait de penser à y remédier.
Un homme qui n'avance pas et bien recule,
Sinon la motivation des amies s'annule.

Le soleil ce matin m'apportait sa lumière,
Et m'a demandé de me pencher en arrière,
Afin que je reconnaisse tous mes travers.
De ta vraie amitié mon soleil j'en suis fier.

Joel Michel (Morlaix)

-Alors raconte nous !

Apres de beaux rêves ma douce nuit s'achève
Aujourd'hui comme d'habitude je me lève.
Pour déjeuner à peine suis je là sur la chaise
Que déjà dans des yeux je sens de la détresse.

Qu'est il donc arrivé m'écriai-je confus ?
Pour quelle raison vous aurais je bien déçu ?
Allons dites moi que puis je faire pour vous ?
En chœur ma famille crie: -alors raconte nous !

La raison de ses interrogations je la cherche
Je fais le tour de notre maison tout anxieux.
En ce beau printemps est pressée Dame Nature
De mettre sa dernière touche à sa peinture.

D'un seul coup dans le jardin tout parait plus beau,
Plusieurs plantes ont revêtu leurs habits nouveaux.
Les pinsons, les moineaux s'agitent comme fous
En chœur les oiseaux crient: -alors raconte nous !

A présent pourquoi que ce petit monde insiste,
Soudain mon manque de clairvoyance m'attriste.
En plongeant dans le fond de mes pensées je fouille,
Mes grandes idées toutes mélangées s'embrouillent.

Accédant au palier du ponton du bassin
Me penchant sur l'eau chauffée depuis le matin,
Le soleil tout heureux et ces poissons filous
En chœur et complices crient: -alors raconte nous !

Le début de l'après midi radieux s'active.
Voyant des enfants venir ici en convives,
Le bruyant va et vient des voitures s'achève,
Pour ma fille de voir ses amies c'est le rêve.

Ensemble les gamins déballent leurs présents,
La raison de leur insistance je comprends.
De voir tant de gens bien contents et réunis,
En chœur je crie : bon anniversaire Chérie.

Joel Michel (Morlaix)

11 ans aujourd'hui bon anniversaire ma chérie
que le temps passe vite et que tu es belle

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L'ile Houet et le château du Taureau
Baie de Morlaix

Belles retrouvailles

On dit que souvent le hasard fait bien les choses
Et donne du piment dans une vie morose.
Fouillant sur le net je fus très vite surpris,
Ce portrait m'étant familier je découvris.

Prenant mon courage je communiquais
Sur son blog en quelques mots je me présentais.
D'avoir eu sa réponse cela me soulage,
C'est sûr cette jeune femme est bien d'un autre age.

Que d'excellentes images gardées en mémoire
Afin de pouvoir nous raconter nos histoires.
Depuis ce temps je n'ai vraiment rien oublié
Comme un film je peux toujours me le mémorer.

Revenant un moment sur notre cher passé,
Le souvenir de cette fille m'a troublé.
Dis mon amie te souviens tu de ta jeunesse,
Enfant tu resplendissais toute enchanteresse.

Très inquisiteurs tes beaux yeux ne me quittèrent,
Me suppliant de bien m'occuper de ton père.
Me rendant souvent auprès de mon meilleur ami,
A peine entré ton tendre regard m'a conquis.

Sa présence bien souvent je te la volais
Et comme un petit chien partout tu le suivais.
Notre beau plaisir avec son fameux corsaire
En baie de Morlaix nos âmes se promenèrent.

Pendant notre long week-end les photos sortirent
Nos belles retrouvailles nous faisaient sourire.
Trop heureux de bien vouloir être encore unis,
Nous nous promettions de revenir des amis.

En fin de compte on le dit : le monde est petit.
De se retrouver c'est un peu le paradis.
Derrière cet écran je sentais ton cœur vivre.
Chut ! Toute émotion dans le mien le chavire.

Joel Michel (Morlaix)

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Le retour du Printemps : nidification

Dans le ciel bleu de printemps,
Les nuages sèment au vent,
Leurs fines gouttes de pluie.
Sur Terre le soleil luit.

Ses rayons chauffant nos cœurs.
Profitons de ce bonheur.
Les poètes sont unis
Pour chanter leur poésie.

Quelle belle image magique
Où tout nous est poétique.
La nature se réveille
Tout devient une Merveille.

Monsieur Escargot repasse
Devant Madame Limace,
Rendant son plus beau salut,
Lui montrant bien qu'elle a plu.

L'araignée tend son filet,
Retourne au poste de guet,
Cachée sous toutes les feuilles.
A sa proie prépare un deuil.

Tout là haut dans les airs froids,
Les busards chassent leurs proies,
Se battant à grands coups d'ailes
Pour se sauver dans le ciel.

Dans les pins les pies jacassent
Sur les corbeaux pour la place,
La crise du logement
Revient entre eux tout le temps.

Les pinsons et roitelets
Reprennent le beau couplet
Se mettant à travailler.
Demain il faut nidifier.

Déjà sous les minces écorces
Des piaillements très précoces
S'élèvent de la forêt,
Des tailles et de ces bosquets.

A la jolie farandole,
Accueillis en vraies idoles,
Accompagnant leurs aînés.
Les jeunes veulent chanter.

Nous promettant de leur chant :
Venir au printemps suivant.
En chœur, ils veulent activer,
Pour profiter de l'année.

Je mets à boire l'été,
Pendant l'hiver à manger.
Je ne suis pas un poète,
Tout simplement pour leur fête,

Cette baguette magique
Sort quelques mots poétiques,
Se cachant dans mon cahier,
Ou sur des feuilles en papier.

Joël Michel (Morlaix)

Carrières: Quel bel anniversaire !


Ho lala ! Ho lala ! Quel bel anniversaire
Que l'on veut me fêter d'une façon sincère.
De me remettre ce joli blâme au boulot,
Quelle belle pensée, quel agréable cadeau !

Bien trop heureux de cet adorable présent,
Le gardant caché en secret précieusement,
A maman pour son très joyeux anniversaire
En offrande je lui remis cette misère.

Ho lala ! Ho lala ! Quelle drôle de chance
De me mettre en émoi tes responsables y pensent.
Je voudrais te suivre pour les congratuler,
La moindre chose pour vraiment les remercier.

Remémorise leurs tes engins bien pourris
Qui regonflaient certaines bourses bien garnies.
Nul ne se souciait à cette époque si proche
De ta sécurité, si de se remplir les poches.

Les braves pompiers de leurs stridentes sirènes
A chaque passage tous les jours me surprennent.
Brusquement mon cœur se remet à s'affoler.
Qu'est il arrivé ? Qu'a-t-il encore cassé?

Dans ces vieilleries pour gagner ton maigre pain,
Tu dois serrer les fesses, oh que c'est très vilain !
Le ravin s'amuse de la moindre cassure,
Le danger guette pour provoquer les blessures.

Ce n'est plus travailler mais c'est de la bravoure.
Dire la vérité, moment que je savoure !
De conduire des engins qui perdent leurs roues,
Des directions qui lâchent cela devient fou.

Des échappements nocifs pour te protéger
Tu portais un masque pendant toute une année.
Quelle facilité quelle belle trouvaille,
Par quarante cinq degrés pour eux tu travailles.

L'accident arrive chacun serre les fesses,
Devant la direction tu passes à la confesse.
Au bout de sept longs mois cela devient gênant
De prendre en compte l'incapacité des gens.

Ho lala ! Ho lala ! Qu'ont-ils donc décidé ?
Dans l'accident que peuvent il te reprocher ?
Dans un bureau on te juge ta maladresse
Facilité pour approfondir ta détresse.

De vouloir prendre une décision de sentence
Deux mois après alourdit cette pénitence.
Garde la tête haute devant leur lâcheté.
En homme jusqu'au bout tu dois te comporter.

D'avoir ainsi bafoué ta sécurité
En pardon ils veulent vraiment te remercier.
Ho lala ! Ho lala ! Quel cadeau plein de haine,
En fin d'année qu'offriront ils pour nos étrennes !

Joel Michel (Morlaix)
Pourquoi te moques tu de moi ?


Dis ma chérie pourquoi te moques tu de moi ?
Mes manières et expressions t'amusent parfois.
Tes yeux toujours pleins de gaîté et de jeunesse
Finissent par découvrir toute ta tendresse.

- Je le dis toujours tu es un drôle de père
Qui me fait très souvent de vilaines misères.
Pour me défendre je te griffe et je te mords
Mais mes bras fins enroulent ton cou de remords !

Taquine en essayant toujours de m'embêter,
Ta manie est d'approcher pour me chatouiller.
Tu me cherches et tu vas me trouver ma fille,
En touchant juste tes pieds tu cries et sautilles.

-Tu resteras toujours mon papa que j'adore,
Au visage ridé que je caresse encore.
Quand tu souris tes paupières toutes plissées
Cachent malicieusement tes beaux yeux bleutés !

Passant tes mains contre ma nuque avec amour
Tes pupilles m'examinent comme toujours.
Te collant tout contre moi mes câlins tu cherches
Et méthodiquement je caresse tes mèches.

- C'est toujours comme cela tu es dans ton monde !
Tes lèvres fines et pincées très souvent me grondent.
Evitant de répondre à l'insinuation
Je poursuis mes tâches et mes belles occupations.

Quand il s'agit de sortir le samedi soir,
Pour t'y accompagner tu sais venir me voir.
En bon père je sais minimiser les choses,
Et dans nos querelles je sais faire une pause.

Pour moi notre connivence est très précieuse,
J'adore cette complicité malicieuse.
Aujourd'hui tu viens d'avoir tes seize printemps
Je sais que ton cœur respecte mes cheveux blancs.

Joel Michel (Morlaix)
Cache la clef de ton cœur


De bien vouloir te Décrocher ce beau soleil,
De vouloir voyager avec moi dans le ciel,
De rêver que mes bras t'enlacent tendrement,
Pour toi mon amour deviendrait enchantement

Je voudrais t'aimer pendant toute la journée,
Et tout le temps rester heureux à tes cotés.
Je voudrais qu'on nous laisse tous les deux rêver,
D'aller la haut sur mon étoile préférée.

Fais attention éloigne toi vite de moi,
Ou bien alors tu deviendras aussi ma proie,
Car je tombe très rapidement amoureux,
Dès que je découvre un être trop malheureux

De me voir en ours en peluche serait ton tord,
De t'approcher mes griffes règleraient ton sort.
Ecarte toi, mon vieux mal me rendrait méchant.
Rejette moi, original je suis pensant.

Etant câlin, aussi malin, sans faire exprès
D'amour de mes excès tu en ferais les frais.
De voir ton âme en détresse, quel festin !
De souffrir pour tes émois serait ton destin.

Je suis un ours et ma pelisse t'attire.
Te prendre dans mon piège devrait me suffire.
Par la faim me tiraillant je te guetterais,
Frappant avec ma patte je te happerais.

Chasseur jamais rassasié en prédateur,
Je te dévorerais en pitence sans peur.
Cache la clef de ton cœur et tous tes secrets,
Ferme bien la porte car je la forcerais.

Si aujourd'hui je te raconte cette histoire,
C'est pour que toi à présent tu n'ais point d'espoir,
De trouver en moi un joli jouet d'enfant,
Que tu pourraIs garder près de toi tous ces ans.
Joel Michel (Morlaix)
Décrocher une étoile


Dans les bras d'Hypnos dormant tout profondément,
En imaginant tes plus jolis ronflements,
Bien enfoncée dans tes rêves des plus lointain,
Ma douce imagination te donne la main.

Toujours tournant et virevoltant dans mon lit
Drôlement gêné par mes terribles insomnies,
Ma conscience ne me laissant aucun repos
Dans ma tête se mélangent plein de mots.

Cherchant à conserver simplement mes idées
Que tu puisses les lire à tête reposée,
Me promenant dans les froidures de ma nuit
Lentement pour toi je commence mes écrits.

Le cœur tout serré en attendant ton réveil,
Pendant que la douce nuit me porte conseil,
Avant le jour je chercherais la grande échelle,
Pour pouvoir décrocher l'étoile la plus belle.

Ne me gronde pas mon cœur déboussolé,
En voulant dans tes grands rêves t'accompagner,
Pensait t'offrir le plus merveilleux des cadeaux :
Eclairer ta vie ce qu'il y a de plus beau.

Toujours vraiment appauvrit en manque d'argent,
Accepte de moi ce très modeste présent.
Faisant des efforts pour te plaire tout le temps,
Je ferais ce bon geste pour toi plus souvent.

Joel Michel (Morlaix)
Adieux amers

Comme on le dit : je suis un homme un vrai de vrai.
Et oui ! Je ne pleure jamais je suis parfait.
Ce soir est une soirée combien différente.
De vouloir partir tu sembles si impatiente.

Dans le fourgon meubles et ustensiles s'entassent.
Chaque comble est bien rempli sans perdre de place.
Pendant notre présence ton regard changeait.
Ta tristesse au fur et à mesure augmentait.

Pour le change ton sourire se contractait.
Dans nos cœurs une grande blessure s'ouvrait.
Empêchant de laisser couler nos larmes amères,
Au fond des gorges les salives desséchèrent.

Les larmes sont faites pour les petites filles
Qui après avoir pleuré ont leurs yeux qui brillent.
Pourtant ta gentillesse nous accaparait
Nous dictant que bien plus tard on se reverrait.

Les mots les uns après les autres rapprochaient
Ensemble nos âmes pour le temps qui restait.
En courts moments se rencontrèrent nos prunelles
En lâchant notre connivence mutuelle.

Observant et appréciant ton expression si belle
Je voulais que notre amitié soit éternelle.
Je fis alors le vœu d'un jour te revoir
En gravant en mon moi ce rêve pleins d'espoirs.

Avant de nous quitter tu nous as embrassés.
Tes baisers sentaient une vraie sincérité.
Quittant ainsi notre jolie petite ville
Avec toi se sont des souvenirs qui défilent.

Devant les autres en homme vraiment fier je joue.
Chut !Au courageux qui brave devant tout,
A chaque fois que je me lance des défis,
Emu je pleure me retournant dans le lit.


Joel Michel (Morlaix)

La roue du temps

Les forçats en tournant la grande roue du temps
Egrènent les heures les jours tout lentement.
Chaque seconde annonçant ton départ tout proche
Martèle mon cœur comme de brefs coups de pioches.

-Arrêtez ! Changez cette décision soudaine.
Que puis je bien faire pour soulager ma peine.
Faisant juste connaissance tu dois partir,
Notre climat te fait terriblement souffrir.

Pourquoi dois tu supporter toutes ces douleurs
Alors que je voulais t'apporter du bonheur.
Tout paraissait parfait la vie est bien cruelle
Tu dois recommencer ailleurs une nouvelle.

-Aidez moi ! Donnez moi encore une autre chance,
Plus de journées afin de gagner sa confiance.
Depuis longtemps nos familles se fréquentaient
Maintenant notre belle hésitation se paie.

Bien de connivence nos regards se croisaient,
Pour faire fléchir les critiques qui guettaient.
Que puis -je faire pour soulager ton absence,
Toi qui dois rejoindre l'autre bout de la France.

Mon angoisse et mes craintes me rongent immenses,
De ne plus te revoir en moi en mal j'y pense.
La malédiction tu continues ton chemin,
En t'acharnant sur moi conjurant mon destin.

Joel Michel (Morlaix)

La vérité

Notre vérité est souvent dure à entendre,
Surtout quand nous ne trouvons rien pour nous défendre.
Je lis et relis la liste de mes défauts,
Et bien mon comportement était vraiment sot.

En me regardant tous les jours devant la glace,
Je ne percevais pas les défauts qui agacent :
Mélange de possession et de frustration,
Manque de bons jugements et de réflexion.

Que c'est difficile de se sentir ainsi,
Parfois la vérité vient pourrir notre vie.
Conforté longtemps dans mes plus vilains défauts,
De mon piédestal je retombe de bien haut.

Allons mon brave homme relève donc les manches,
Pour te décrasser tu as du pain sur la planche.
Pour retrouver la meilleure estime des autres,
Commence par reluire ton cœur, alors frotte!

La vérité nous parait souvent nécessaire,
Avant que notre vie ne devienne un enfer,
Chassé par l'entourage par ceux qui nous aime.
J'accepte ma vérité, fin de mon poème.

Joel Michel (Morlaix)
MA BRETAGNE


Qu'elle est très magnifique ma Bretagne
Resplendissant de ses vertes campagnes,
Douceur à la pointe de l'occident
Toujours caressée par son chaud courant.

Qu'elle est si belle avec ses Monts d'Arrée
Recouverts par les landes et les genets,
Offrant ses douces mures et ses myrtilles
Pour exciter nos fragiles papilles.

Sur nos cotes les plus grands goélands
Lourdement s'amusent avec le bon vent,
Tout en tourbillonnant et en criant
La journée pour se poser dans les champs.

Elle est fraîche avec tous ses fins crachins
Qui nous arrosent de tous leurs embruns,
La terre recouverte de rosée
Nous laisse humer une odeur de mouillée.

Qu'elle parait riche par sa nature,
Son fameux patrimoine, sa culture.
Vers le ciel montent les pointus clochers
De ces vieilles églises de son passé.

Peuple conservant bien ses traditions,
Son folklore et son fort parler breton.
Dans les pardons les braves gens s'amusent
Sortant leurs binious et leurs cornemuses.

Présentant sa falaise découpée
Parsemée de ses fabuleux rochers
En granit gris, jaunes, bleus et rosés,
De plages, de criques elle est très bordée.

Plaines toujours verdoyantes à souhaits,
Cadrillées de talus et de bosquets,
Ouvrez nous tous vos bois et vos forets,
Puis dévoilez nous vos doux secrets.

Sage région au climat tempéré
Où il fait très bon de se promener,
De venir pratiquer la pêche à pieds,
Bretagne rayonne de beauté.
Joel Michel (Morlaix)
J'ai perdu la tête

Pour agir il faudrait d'abord bien raisonner,
Sages paroles qui m'ont été adressées.
Il est vrai que m'étant vite précipité,
Trop heureux d'aimer près de moi je l'ai crié.
Et si au contraire je l'avais détestée,
Comment cette histoire ce serait terminée ?

Trop bien dans ma peau vivant sur mes beaux lauriers.
Lentement mon bien être s'est mis à changer,
Cette vie simple devenant mouvementée.
Houlà ! Soudain mes tracas vinrent m'embêter
Ma conscience n'arrêtant pas de me juger.
Pourquoi ceci ? Pourquoi cela ? Questions posées.

J'ai perdu ma tête où est elle passée ?
Devenant folle que lui est il arrivé ?
Très excitée se mettant vite à tournoyer.
Retombant par terre elle commença à rouler.
Dans quelle galère va-t-elle me fourrer,
Me laissant avec mes responsabilités.

Comme une girouette elle voulait danser.
Retenez la donc elle risque de s'écraser !
Mais dis moi que dois je faire pour la sauver ?
Sans ma bonne tête que va-t-il m'arriver ?
Je ne pourrais plus sentir, goûter, respirer.
Vous serez obligé de venir m'épauler.

Une à une mes jambes se sont détachées,
Courant après cette boule toute gonflée,
Aubaine trop bonne pour aller s'amuser.
Dans notre vie il faut bien savoir partager,
D'aller se promener seule, drôle d'idée!
Mes jambes que faites vous, allez revenez !

Quelle déveine pour cette fin de journée !
Comment devrais je faire pour me requinquer ?
Ma belle allure c'est vraiment dégradée,
De trop penser ma conscience m'a condamné
A mieux réfléchir avant de bien commencer,
Ainsi ma raison sera bien mieux préservée

Retrouvant mes parties j'ai vite repensé.
A présent je chanterais avant de parler,
Avant d'agir je me mettrais à bien danser.
Mieux vaut réfléchir que de se précipiter,
La leçon étant bonne je vais la garder,
Ou mieux ce poème je vais vous le donner.

Joel Michel (Morlaix)
Tu es un homme mon fils !

Chahutant lors d'une réception familiale,
Lors d'une boutade paraissant conviviale,
Tout vexé par les mots venant de m'échapper,
D'un air pincé la phrase aux oreilles a cinglée.

Devant plusieurs copains je n'ai point répondu,
Evitant de mettre une confusion en surplus :
- Si ce dont j'ai fait un jour tu le réalises,
Tu comprendras comment que les vrais hommes agissent !

Pendant très longtemps j'étais sous ta surveillance,
J'avais bien du mal à sortir de mon enfance.
En bon père tu te tenais derrière moi
Pour m'éviter de tomber dans mes jeux parfois.

Mon sal alcoolisme te mettait en émoi,
De me voir m'en sortir tu en avais la foi.
Ne pas faire un faux pas devenait ta devise,
Ton vécu servit à me sortir de ma crise.

Ton fameux combat pour ta très belle abstinence
Fût le tremplin pour parfaire mon existence.
Ne plus boire fut le plus beau jour de ma vie
C'est bien dù à ta compassion je te le dis.

Tout ton passage en exemple tu as vécu,
Sans faute comme marin tu as combattu.
Un père au grand cœur en or me fut salutaire
Afin que je puisse revoir sourire ma mère.

D'aller aider les hommes j'en fis mon affaire
Me démenant pour les sortir de leur misère.
En mon moi je me fis le plus beau des serments :
Celui de ne jamais boire dorénavant.

Alité à l'hospital sur ce lit tout blanc
J'embrassais la dernière fois ton front brillant.
- Tu es un vrai homme mon fils, crois en ton père!
Hors de la chambre des yeux mes larmes coulèrent

De la naissance à la mort les chemins serpentent,
Pour vivre, différemment chacun les arpentent.
A présent que j'ai mes beaux enfants ici bas
Dans la vie j'ai fait comme toi. Merci Papa !

Joel Michel (Morlaix)

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Mon cadeau en peluche


-Non ! Ne t'en va plus aussi loin mon cher papa,
Le soir les contes qui me les racontera.
A ton boulot tes chefs peuvent bien me comprendre,
Car eux aussi leurs enfants doivent les attendre.

Te voir toujours partir devient de la souffrance.
Dans mes yeux mes larmes amères coulent à outrance.
De pleurer en cachette en ai-je le droit ?
Mon jeune cœur meurtri ne pense qu'à toi.

Pour compagnie je t'offre mon ami Tigrou
Mon adorable peluche au tissu si doux.
D'en prendre soin pour cela je te fais confiance.
Apprécieras tu sa précieuse présence ?

Ramène avec toi cette fine couverture,
La nuit elle te protègera de la froidure.
Rêvant de retrouvailles sous La Voie Lactée
Par ces soirs d'été tu risques de t'enrhumer.

Reviens nous en forme et fais bien attention.
Les jours qui nous séparent me paraîtront longs
A la maison avec maman je serais sage.
Ne t'inquiète pas j'ai bien compris ton message.

Avant de me coucher j'ouvrirai la fenêtre
Pour admirer cette belle voûte céleste.
Peut-être que s'écriront de beaux mots d'amour.
Il suffit d'y croire pour qu'ils s'inscrivent un jour.

-Merci Chérie pour tes magnifiques cadeaux,
Sèche tes yeux qui coulent comme des ruisseaux.
Souris moi je ne vais pas jusqu'au bout de la terre,
Seulement nous gagner quelques argents de misère.

Ma petite famille est ma seule fortune.
Près de la caravane à regarder la lune,
Me sachant comme d'habitude en solitaire,
Mes pensées iront pour mes enfants et leur mère.

Demande à maman de regarder les étoiles
Dès que les nuages retireront leurs voiles.
A la moindre comète filante fais un vœu,
Le mien serait de vous savoir des plus heureux.

Avant de sombrer dans les bras du dieu Morphée
Le vent de l'amour t'apportera mes baisers.
Tout là bas mon ciel dans cette vie de bohême
S'illuminera de nos astres que l'on aime.

Ne pleure plus ma gentille petite fille,
Papa doit repartir pour nourrir la famille.
Regarde dans le fond de mon sac, bien cachés,
Se trouvent les beaux cadeaux que tu m'as donné.

Joel Michel (Morlaix)

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L'attaque blessante

Le téléphone resonne tu y réponds.
Ecoutant ton âme prête son attention.
Longuement ton radieux visage s'assombrit
En laissant la place à une absence de vie.

Prenant le dessus avec toute ta patience
Tu digères l'attaque en cette expérience.
Encaissant les phrases absurdes tes traits fins s'étirent,
Ton air hagard tes pensées me font craindre au pire.

Toute bouleversée tu t'enfouis dans tes mains
Cherchant à dissimuler un grand mal certain.
Ta poitrine au rythme de petits soubresauts
S'accélère laissant échapper des sanglots.

De voir une amie sombrer dans cette souffrance
Une douleur en mon cœur ne fit que violence.
Hébété de voir en pleurs cette belle femme
M'approchant de cet être je vivais son drame.

A coté de son corps me tenant accroupit,
Posée au cou d'affection ma main l'assouplit.
La longue caresse produisant son effet
La plainte progressivement s'atténuait.

Qu'il est difficile de voir tant de détresse
Dans une âme qui mérite de la tendresse.
Dans ces moments l'amitié est une complice
Qui peut nous soulager de beaucoup de sévices.

Nous promettant d'avancer tout prochainement
Cet appel blessant nous servit énormément.
C'est dans la douleur que l'on trouve ses amis
Mes mots en la circonstance l'ont attendrie.

Le sourire gracieux revenant sur les lèvres,
Sur les problèmes nous rêvions à une trêve.
Pour son bonheur sera rude notre bataille,
Mais notre affection vaincra de cette chamaille.

Joel Michel (Morlaix)
Sage décision

Lentement les mots envahissent mon cerveau,
Bouillonnent au fond de moi comme des vapeurs d'eau,
Ramollissant ma bonne combativité,
Afin que je présente mon honnêteté.

Franchise laisse moi, arrête de pousser.
A présent je ne veux taper sur le clavier.
Cela fait très mal de dire la vérité.
Pour des femmes le beau mensonge est préféré.

Donc je te combattrais, je te résisterais,
Pour ne plus commettre ce genre de forfaits,
C'est difficile de recevoir des leçons.
A chaque fois de demander pardon.

Mon humble sagesse me dit qu'il faut tricher,
Et que mon langage je dois le soudoyer,
De garder le silence, de savoir raisonner,
Car ne remet pas la patte un chat échaudé.

Les phrases c'est bien inutile d'insister !
Les idées arrêtez donc de me câliner !
Les jambages cessez de me faire du pied !
La vérité ma conscience veut la cacher.

Fourberie, tromperie, j'ai du mal à m'y faire.
La meilleure des solutions c'est de me taire.
Pour moi va commencer un bon isolement.
Les mots resteront au fond de moi tout dormants.
Joël Michel (Morlaix)

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BOUTON DE ROSE


Toujours brillant de ta jeunesse à peine éclose,

Pour moi te voir ressembler à un bouton de rose,

Le matin par cette belle journée d'été,

Poussé par ce grand désir de te câliner,

Je voudrais me transformer en cette rosée

Qui sur tes pétales se mettra à couler.

Poussée par ce vent très chaud prête à t'envoler,

Rêvant des plaisirs de l'amour, de liberté,

Malheureux de te voir un beau jour t'en aller,

Pour pouvoir te garder je dois te ligoter,

Ce que fait l'araignée de sa toile tissée.

Te voir dans un cocon je serais rassuré.

Comme un papillon se posant sur cette fleur,

De mes ailes je réchaufferais ton grand cœur.


Joel Michel (Morlaix)

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Le monstre des profondeurs

La Bretagne regorgeait de terribles histoires
Que certains habitants finissaient par y croire.
Elles se racontaient lors des fameuses veillées
L'hiver tous bien au chaud devant les cheminées.

La nuit, de l'eau s'élèvent de drôles de bruits.
Suite à son approche la population fuit.
Depuis quelques jours les rugissements énervent,
De capturer le monstre tous les cœurs en crèvent.

Tout tremblants croyant apercevoir le mystère,
Mais heureux de le chantonner à pères et mères,
Tous ensembles les enfants agitant les bras :
-La créature est là on l'a vu tout là bas !

Les jours se suivent et dans la noire obscurité
Les riverains surveillent la mer déchaînée,
Sans pouvoir obtenir le moindre des indices
De la présence de bête et de ses caprices.

Mais les cœurs de ces enfants battent la chamade
De ces temps ne prennent ces contes en rigolade.
Attention à l'intrus qui voulant chahuter
De ne pas réveiller des histoires cachées.

Le jour passé avant ce fabuleux écrit,
Je devais vous le raconter me suis-je dit :
Sur la plage pour notre dernière baignade
Apparut une forme de couleur maussade.

Se débattant contre les vagues déferlantes,
Près de nos baigneurs se mouvait presque impuissante,
Une chose assez gluante et vraiment trapue,
Une Créature que les autres n'ont vu.

Surmonté de chevelures de goémon
Un visage aux grands traits mi humain mi démon
Faisait bien rire les personnes ici présentes
Qui prirent la ressemblance pour convaincante.

S'en retournait mourir dans le profond liquide,
La surprise qui fit sur les yeux quelques rides,
Laisser par le vrai bonheur de ses grands enfants
De jouer au vieux monstre pour un court instant.

Le passé vit de mystères et de contes noir,
Afin de vous garder éveillés tous les soirs.
En Bretagne on raconte de terribles histoires
Toutes comme celle-ci il faut bien les croire.

Joel Michel (Morlaix)

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Pour mes amies Corinne et Jennifer


Idées vagabondes

Tiens faisons plaisir à nos fidèles invitées,
Et oui pour un peu j'aurais encore fauté,
C'était l'anniversaire des gentilles amies,
Elles doivent s'appeler donc: Corinne et Jenny.

Notre été n'étant pas toujours bien installé,
Pour faire la vraie fête j'y ai donc songé,
Que les froidures et toutes journées bien mouillées
Pour un instant soient pensées très vite oubliées.

Ce soir mes simples idées voyagent vagabondes
Quand autour de moi défile ce joli monde,
Je voulais les convier à une de ces danses
Dont pour nous le souvenir deviendrait intense.

Avec la nature devenue monotone,
Pour bien réchauffer tous ces arbres qui frissonnent,
Nous accompagnant du vent sifflant en rafales,
Nous leurs donnerons une musique infernale.

Notre automne n'étant pas encore présent,
Alors repoussons cet incroyable moment.
Voir les feuilles en cadences voltiger au vent,
Dans l'élan nos rappellera ce froid défiant.

Offrons leurs en fin cadeau un joli concert
De ces chants d'oiseaux qui sifflotent bien leurs airs,
En piaillant et en chahutant dans les sapins verts,
Mélanges de gazouillis et de sons divers.

Avec insistance accomplissons nos beaux rêves
Et pour ces heures ensemble faisons une trêve.
Alors bougeons, crions et dansons tous en transe
Soyons unis et heureux pour la circonstance.

Ecoutons cette mélodie du vrai bonheur
Laissée par ces petits êtres plein de chaleur.
Les uns en chœur viendront vous chanter leurs louanges
Comme ces adorables pinsons et mésanges.

Les autres poursuivront la quête de leur manger
Mais tout près de vous ils viendront pour vous charmer,
En piaffant ces mots appris pour vous les conter :
« - Corinne et Jenny, vous n'êtes pas oubliées ! ».

Joel Michel (Morlaix)

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REVES D'ENFANT

Tout enfant je rêvais d'avoir un pistolet,
Le pointant vers le ciel, tirant sur les étoiles,
Encore plus joli qu'un quatorze juillet
Le résultat pourrait se peindre sur des toiles.

Imaginant le monde en grande farandole,
Pour les astres les satellites danseraient.
Les comètes dandineraient comme des folles,
Dans ce royaume vaste leurs places elles trouveraient.

Souvent le soir prenant la lune dans ma main,
Mon esprit dessinait des expressions difformes,
Tantôt avec un sourire à l'air coquin,
Tantôt avec l'imagination d'un grand môme.

Fabriquer des fusées pour monter dans les cieux,
J'inventais très souvent des engins de fictions,
Tels de gros vaisseaux à turbines très spacieux.
Ceci devenait mes récits en rédactions.

Là haut quand l'homme marcha la première fois,
Emerveillé ce spectacle je l'ai suivi.
Pendant des jours mon cœur vibrait souvent d'émois,
Comme pour la découverte d'un Paradis.

J'avais tord de crier aussi vite victoire.
Par la suite connaissant quelques noirs projets,
L'élan de joie se transforma en désespoir,
D'armer les cieux de missiles fut leur souhait.

Les chérubins rêvent de conquérir des mondes,
Il suffit de les regarder longtemps jouer.
Dans l'univers naviguent déjà plusieurs sondes,
La fiction deviendra-t-elle réalité ?

Pendant les nuits d'été les enfants me priaient
De fermer de suite mes yeux pour faire un vœux.
A présent j'avouerai mon plus grand souhait :
Qu'ils vivent dans la paix et surtout tous heureux.

Certaines soirées me sentant seul dans le noir,
De ma main j'entoure l'orange qui surveille.
Alors je souris avec encore l'espoir
De rêvasser pour notre terre qui sommeille.

Joël Michel (Morlaix)
 
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