Balade à Roscoff (29) : (40 ph)

-l'église Notre Dame de Croas-Batz

-tour de guet et porte de la chapelle St Ninien

-différentes sculptures

- la naissance de la commune

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L'église Notre Dame de Croas-Batz

Eglise de style gothique flamboyant

Sculpture d'un navire de commerce. Plusieurs sculptures de ce genre sont gravées dans la ville.

L'ossuaire à deux étages de baies

Tour de guet et porte de la chapelle St Ninien

Cité de caractère, pleine de richesse au climat agréable, Rosoff est très riche sur le plan architectural. Les bâtisses datent du du XVI -XVII ème Siècle.

Roscoff fut autrefois assaillie par les flottes étrangères. D'après les légendes Marie Stuart , reine d'Ecosse, y aurait habité. Apparemment les maisons n'existaient pas à cette époque.

La tour de guet est un des anciens remparts de la ville. On peut y voir la porte de la chapelle St Ninien dite de Marie Stuart. (Wikipédia)

Différentes sculptures

Les murs de la ville sont richement parés de sculptures

La naissance de la commune

Pendant des siècles , Roscoff ne fut qu'un faubourg et l'un des ports de Saint Paul de Léon.

Une succession d'incidents, de différents, opposant les roscovites à leur tutelle et les conduisirent à solliciter des Etats de Bretagne et du pouvoir royal la séparation d'avec Saint Paul. Hélas sans succès!

Un espoir naquit avec l'annonce des Etats généraux de 1789 où il était usage de présenter au roi un cahier de doléances. Dérogeant au contrat qui les liait à Saint Paul, les roscovites rédigèrent leur propre cahier. Cette démarche fut sans lendemain.

En septembre, profitant de l'agitation qui régnait dans la ville épiscopale, ils décidèrent d'installer une municipalité chargée du maintien de l'ordre et de la sécurité publique, mais sans pouvoir politique.

Courant décembre, l'Assemblée nationale décrèta qu'il y aurait élections pour former des municipalités dans chaque ville et bourg de plus de 5OO habitants. Considérant que Roscoff possédait toutes les qualités requises pour prétendre à la formation d'une "municipalité particulière", les roscovites refusèrent de voter à Saint Paul et décidèrent de procéder le 31 janvier 1790 à l'élection d'un Conseil général de la commune, composé d'un maire , de cinq officiers municipaux et de douze notables.

Tenant compte de leur imposition, 145 roscovites sur les 1969 habitants recencés furent reconnus électeurs. Seulement 79 d'entre eux participèrent au vote et élirent Gérard Mège, un négociant de 28 ans; premier maire de Roscoff.

La communauté de Léon présenta à l'Association nationale une requête en vue d'annuler l'établissement de la prétendue municipalité roscovite.

Par décret du 19 février, le Comité de constitution de ladite Assemblée, décida que "la ville de Roscoff avait le droit de former une municipalité particulière et que la ville de Saint Paul ne devait pas insister sur sa présentation".

Dès le 26 février 1790, Roscoff devint une commune à part entière. (Wikipédia)

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