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modélisme trains
26 décembre 2009

POEMES JOEL Souvenirs du port

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SOUVENIRS DU PORT 

 

Les souvenirs du passé se font souvent rares.

Où sont donc partis les rails montant à la gare

Et ceux qui desservaient des deux cotés les quais

En portant les marchandises au port de Morlaix.

 

Mais où donc s’est fixé le temps de mon enfance

Encore plein de cette jeunesse et d’ignorance.

En ces temps nous n’étions que de jeunes garçons

Qui curieux aimaient roder autour des wagons.

 

Bateaux, trains devaient être vite déchargés,

Les patrons embauchaient juste pour la marée.

L' aire de travail bruissant des activités

Refermait ses quinquets très tard dans la soirée.

 

Et en quête de menues pièces de monnaie,

Soulageant les poches du tonton qui trimait,

Les yeux rieurs le contremaître s’amusait,

Acheter des bonbons était notre méfait.

 

Où sont donc égarés ces convois de charbon

Dont les pelles à câbles rechargeaient les camions,

En ravitaillant usines et habitations

En matière première dans notre région.

 

Mais où sont donc restées les odeurs de produits

S’élevant des machines pleines de cambouis.

Les tourelles dans l’ivresse des rotations

Lâchaient leurs fumées en de légers tourbillons.

 

Aujourd’hui en ces lieux règne le grand silence

Ainsi retransformés en un port de plaisance.

Par ses simples mots m’aidant avec élégance

Je tourne alors une page de mon enfance.

 

            Joel Michel (Morlaix)

 

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Nuit câline

Un beau soir d'été, allongés sur cette plage,
Les vaguelettes mouraient sur le rivage.
Heureuse tu te câlinais tout contre moi,
Ton jeune visage resplendissait de joie.

Cette nuit comme un ange je veillais sur toi
En réchauffant ton corps pour que tu n'ais pas froid.
Tu ne prêtais point attention à mon vieil age
Que déjà tu faisais des projets de mariage.

Très confiante tu me racontais ton enfance
La tête pleine de doux rêves et d'espérance.
Enlacés, devant nous passaient des amoureux
Souriants de me voir caresser tes cheveux.

La nuit étant douce les étoiles brillaient.
Toute blottie dans mes bras tes yeux se fermaient.
Je regardais sur tout le long de cette plage
La mer refouler vers nous deux les coquillages.

La mer avait dessiné sur le long rivage
Un très joli coeur afin de nous rendre hommage.
Heureux sur le sable fin nous étions unis,
Fiers et libres en tant qu'amants dans la belle nuit.

Au petit matin dormaient sur le sable fin
Deux corps entrelacés se tenant par la main.
Un matin d'été, allongés sur cette plage,
Deux êtres rêvaient ensemble des mêmes images.


Joel Michel (Morlaix)

 

 

 

La dispute


Au seul refus de me laisser te dominer,
Tu te mets à trépigner et à me gifler.
Entre nous deux s'est créée une vraie dispute.
Tout contre moi tu t'acharnes, tu te rebutes

Comme la grêle tous les mots cinglent avec force
En attaquant et en griffant ta frêle écorce. .
Ne t'attendant pas à ma vive réaction,
Soudain tu prends cela pour une vexation.

L'enfant piqué au vif, le cœur meurtri, blessé,
Honteux, reste longuement me dévisager.
Surpris, embêté, livide, l'air malheureux,
Des perles de larmes gouttent aux coins de ces yeux.

Triste, marinant longtemps dans sa confusion,
Apaisé je demande des explications.
Tout sanglotant de remords il me prit la main,
Me prouvant sa tendresse par un gros câlin

Ne te rendant point compte les mots font très mal,
Tu ne deviendras pas un petit animal.
Avant nos parents ont créé des règlements
Afin que nous les transmettions à nos enfants.
Joël Michel (Morlaix)

 

Le concasseur

R. RR. RRR. RRRR.

Misère ! Misère !
C'est reparti, c'est l'heure
Nous grogne le concasseur.
Misère ! Misère !
La journée va commencer,
Rien ne peut nous arriver,
De pire que de bloquer
Ou en dessous de bourrer.
« Videz moi ce grand gueulard !
Crache ta pierre pleurnichard ! »
Le convoyeur fait passer
Le pain de notre journée.
Horreur, quel cruel destin
De tomber entre ses mains.
Les vieilles mâchoires dansent
Enfouissant en cadences,
Les blocs cassés immenses
Bien broyés vers sa panse.
Tout en bas de grands tapis
Se tenant comme de longs bras,
Récupèrent son vomi,
Pour le cracher en gros tas.
Ah ! Malheur ! Malheur !
Crie le chauffeur du dumper,
En dessous la goulotte
A fait dans sa culotte,
Laissant au cher FABRICE
Comme un très vieux caprice,
Un joli et beau caca.
« Levez les manches les gars ! »
Quel agréable festin,
Nous en avons plein les mains.
Ah ! Malheur ! Malheur !
Nous sommes très fatigués,
Il faut se reposer.
La journée s'est bien passée,
Rien ne nous est arrivé.
C'est terminé, c'est l'heure,
Arrêtons le concasseur.

 

RRRR.RRR.RR.R.

 Joël Michel (Morlaix)

 

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Tu rêves

Les oiseaux virevoltent dans le ciel bleu de l'été et de leurs ailes déployées nous décrivent les A de l'Amour. Allongés sur le sable chaud de la plage, nos corps cote à cote se reposent.

Ma main se rapproche de ta main, voudrait la prendre, la serrer contre mon cœur pour ressentir ce sang qui coule dans tes veines, cette sève qui te donne la vie. Arrivée tout près de la tienne, elle hésite, se rapproche de nouveau mais n'ose pas. Le poing se ferme machinalement, se rétracte, se retire de peur de décevoir, de te décevoir. Alors cachés aux yeux des autres, sur le sable fin, mes doigts gravent pour toi de simples lettres majuscules qui me viennent instinctivement de ma mémoire. « TU ES MON AMIE POUR TOUJOURS. EN SILENCE JE T'AIMERAI TOUT COURT ».

Tu bouges, tu te retournes, tu n'appercois pas mes écrits. D'un revers de bras je les efface. Personne ne décryptera le message de l'érudit, message de folie.

Chacun d'entre nous se plonge dans ses rêves. Les tiens je les connais. Tu dors, je t'observe. J'essaie de te suivre, tu m'échappes déjà, tu t'envoles pour un long voyage pour une baie lointaine. Romantique tu rêves d'îles lointaines parsemées de belles plages au sable blanc s'étendant à perte de vue, bordées de cocotiers. Rêve mon amie, rêve. Accroche toi à ton rêve. Pendant ton sommeil je te protègerais. Si à ton réveil tu te mets à pleurer, saches que je serais toujours là pour te consoler. Tu retrouveras toujours ton ami fidèle que tu as quitté pour un petit moment.

 

Joël Michel (Morlaix)

 

Mes filles


Mes belles chéries je les aime pour la vie.
J'adore mes deux boudeuses, mes chahuteuses,
De pouvoir les taquiner les rendant hargneuses,
Les embêter quand elles viennent sur le lit.

Malines elles demandent Maman en renfort.
Toutes les trois immobilisent mes gros bras,
Tout se termine par les baisers de Papa.
Alors je me rends, je ne suis plus le plus fort.

Guili ! Guili! Je vais vous chatouiller.
Quand je vais trop loin je rencontre des grands pleurs.
Près d'elles je m'excuse j'ai brisé leur coeur.
"Grr! Grr!' Avec elles je ne sais m'arrêter.
Joël Michel (Morlaix)
Ma fille

Je ne suis pas le plus riche des hommes,
N'étant pas non plus le plus pauvre en somme.
Durement ma vie je dois la gagner,
Très tôt le matin il faut me lever
En travaillant dur pour nourrir les miens.
Tous les jours je dois t'apporter le pain.
En échange je ne demande rien,
Si simplement de me donner la main,
Par amour de me couvrir de baisers
Le soir quand je rentre tout fatigué,
Tu es là pour mieux me réconforter.
Me donnant la chaleur de ton grand cœur;
Je goûte de nouveau au vrai bonheur
Pour t'endormir tu te câlines dans mes bras,
Passant pour le plus adorable des papas.
De jours en jours en te voyant grandir,
je sais qu'un matin il faudra partir.
Donc profite beaucoup de ma tendresse,
De mes bras, mes mamours et mes caresses.
Dans tes jeunes veines coule mon sang
Même s'il ne vient pas d'un plus haut rang,
Pour toi cela n'a aucune importance,
Cela est ma plus belle récompense.

Joël Michel (Morlaix)
L'ETE ARRIVE


Souffle le vent sur les derniers nuages blancs,
Repose en paix pour un an mon joli printemps.
Sèche bien ces dernières larmes de rosée,
Laisse vite la place au soleil de l'été.

Enfin retrouvons la gaîté de nos fanfares
Animant les bons pardons de leurs tintamarres,
Accompagnant toutes les jolies majorettes
De leurs grosses caisses et de leurs trompettes

Les plages désertées l'hiver reprennent vie
Sous les jeux, les rires des enfants et leurs cris.
La moindre parcelle de sable est occupée,
Le monde profite de la chaleur trouvée.

Les promeneurs marchent sur les sentiers côtiers,
Se perdant dans les genets, les landes brûlées.
Les falaises grouillent de ces nombreux oiseaux,
Sur la mer recouvrant de blanc tous les îlots.

Les chaudes journées ne vont pas durer longtemps,
Alors commençons donc par fêter la st Jean.
Le quatorze juillet allumons les lampions.
Profitons l'automne sera vite aux tisons.


Joël Michel (Morlaix)
Le dumper

Bang! Bang! La benne se lève tout doucement.
Bang! Bang! Dans le gueulard vide son chargement.
Les gros cailloux roulent et leurs lourds poids les entraine,
Poussant un bruit assourdissant contre les chaines.
De grands coups sur la pédale d'accélérateur
En font vibrer de rage le puissant moteur.
L'impressionnant dumper vert immense s'élance,
Et sur la rampe raide reprend sa cadence.
En descendant vers le trou à toute vitesse,
Rapidement le chauffeur serre les deux fesses,
Avant d'appuyer sur la commande de frein,
La sentant résister jusqu'au bout de ses reins.
Malheur au camion qui croisera son chemin.
Bien sanglé sur son siège, lui ne risque rien.
Tous deux faisant corps, l'énorme machine et l'homme
Redescendent la longue piste, cahin cahan,
Très chahutés sur les bosses évidemment.
La machine se gare sous le lourd godet,
Patiemment le bras tendu la pelle attendait.

Joël Michel (Morlaix)
La promenade

Aujourd'hui n'est point un jour très habituel,
Tous les deux nous voulons profiter du soleil.
Ma fille, toute heureuse tu me donnes la main,
Afin de découvrir ensemble les chemins.

Majestueux, volant la haut avec le vent,
Pour nous saluer plane, crie un goéland.
Coquine la mer se brise sur les rochers,
Jouant avec nous deux pour mieux nous asperger.

Sur les dunes tu coures joyeuse et très fière,
Te cachant dans les vestiges de cette guerre.
Criant, escaladant, l'air t'a bien fatiguée,
Assis sur le sable fin je t'ai câlinée

Dans un grand champ rencontrant un très beau cheval,
Pris en affection tu caressas son poitrail.
En prenant de nombreuses poses au bord de l'eau
Et jouant à la star je t'ai prise en photos.

Nonchalante et en traînant plusieurs fois le pas,
Tu apprécias les épaules de ton papa.
N'en pouvant plus et rompue par nos aventures,
Au retour tu as dormi dans notre voiture.

Joël Michel (Morlaix)
Princesse

Ce beau mot se prononce avec délicatesse,
En représentant à mes yeux la gentillesse.
Tout cet amour, toute l'amitié, la jeunesse.
Mon cœur vibre tant quand je prononce Princesse.

Cela ne fait pas longtemps que je te connais.
Dans tous tes mots j'ai découvert ce que je sais.
Tout autour de toi ta simplicité rayonne,
Au dessus je voudrais déposer ta couronne.

Prouvant que l'amitié ne compte pas les ans,
Par bonté tu me redonnes mon cœur d'enfant.
En rêvant d'être un moment un prince charmant,
Tu es pour moi comme la belle au bois dormant.

 Joël Michel (Morlaix)

 

 MEMOIRES OUBLIEES

Un soir d'un mois d'avril où le vent du grand large
Raconta cette histoire d'un triste naufrage,
Survenu un jour à un sinistre équipage,
Pendant qu'une tempête soufflait sur nos plages.
Bien partis en bordée dans les cafés du port,
Ils voulurent tous les deux remonter à bord
D'un petit bateau amarré à un corps mort.
Une vague plus violente les balaya.
Ils chavirèrent à quelques cent mètres de là
Et vite tombèrent à l'eau dans un grand fracas.
Remontant vivant à la surface de l'eau,
Un des hommes tira le funeste fardeau,
Le corps sans vie accroché au petit bateau.
De peur le rescapé implora le seigneur
De lui préserver la vie pour des fins meilleures,
Et qu'à l'avenir il se mettrait au labeur.
Son dieu lui accorda une nouvelle chance,
Dit à son oreille ses doux mots de confiance :
« Pour revivre je te redonne la lumière,
Alors pour toi c'est fini le vin et la bière
Ou bien ta vie sera une vie de misère. »
Le temps passa les paroles furent oubliées.
Souvenirs très morbides alcoolisme avancé,
Excuses faciles et les amours impossibles,
Avenir trop compromis promesses fébriles,
Comment peut-on revivre avec ces choses là !
Qui peut redonner sa confiance à ce gars là !
Rapide la descente aux enfers commença.
Les pénitences et les brimades pleuvèrent.
Sa fiancée et ses chers amis le quittèrent.
Vidé au bout du rouleau il se réveilla
Dans une chambre blanche d'hôpital la bas.
Après tant d'années il se mit tant à pleurer.
Les larmes de son corps se mirent bien à couler
Et lavèrent le caca dans ses yeux bleutés.
Retrouvant l'espoir il se mit à militer.

Joël Michel (Morlaix)

 

 CES SALES GUERRES


Les terribles scènes passent devant mes yeux,
Trop tristement j'observe tous ces malheureux,
Où partout la sale guerre fait ses ravages,
En nous laissant tous ses charniers, tous ses carnages.

Dans ce monde pourquoi toute cette souffrance,
Et tout cela au nom de quoi, au nom de qui !
Qui peut se permettre de tirer une vie,
De briser toujours ces gamins dès leur enfance.

Pourquoi toute cette haine, cette misère,
La place est pour tout le monde sur cette terre.
Faisons un petit effort, serrons nous la main,
Et tout irait mieux si chacun mettrait du sien.

Donnons à tous le droit à la différence,
Mais tout cela s'apprend dès notre jeune enfance.
Déjà à nos plus jeunes parlons leurs de paix,
Et des jeux de guerre montrons leurs les méfaits.

Joël Michel (Morlaix)

 


LE REVEIL


Dring ! Dring ! Notre vieux réveil sonne,
Brusquement je fais un grand bond.
Dring ! Dring ! La nuit ma main tâtonne
Après j'appuie sur le bouton.

Pour moi un nouveau jour se lève,
Et toute blottie dans mes bras,
Bien plongée au fond de tes rêves,
Trop bien chaudement dans les draps

Tout lentement ton corps sétire
Comme un gros chat qui se réveille
Méthodiquement tu soupires.
Bien protégée dans ton sommeil

Tes deux lèvres effleurent ma joue.
Ton souffle très court s'accélère,
Tes mains caressent mon grand cou,
Et ouvrant tes belles paupières

Tout gentiment tu me souris.
Je découvre tes beaux yeux bleus.
« Mon chéri as-tu bien dormi ! ».
Ma main lisse tes longs cheveux,

Je me glisse dehors de mon lit
Et passe mes froids vêtements.
« Dors encore un peu plus Maman ! ».

Dehors l'aube levé éclaire
Et tous ses premiers bons rayons
Vont Réchauffer la vieille terre
Qui en tremble encore de frissons.

 

Joël Michel (Morlaix)

 

 


FUMEE


Déjà au loin la sirène raisonne.
Ensemble les braves pompiers chantonnent :
« De ce feu n'ayez point peur braves gens
Sur place nous serons là dans peu de temps ! ».

Maître des lieux, de la situation,
Puissant le feu attaque la maison.
Un attroupement de badauds s'écrie :
« Pauvres gens ceux ci n'auront plus de nid ! ».

Enervés les soldats du feu s'affairent.
« De l'échelle arrosez comme il le faut.
Allez pressez vous avec vos tuyaux ! ».
Le brasier devient très un enfer.

Les flammèches se sont évanouies
Nous laissant cette odeur de cramoisi.
Avec tous les moyens, tous les renforts
De ce combat l'incendie sort plus fort.

Au lever du jour la foule nous gronde,
En pensant toujours à un acte immonde :
« Vous les agents trouvez cet incendiaire
Jetez le dans le feu de Lucifer ! ».

Inspectant les lieux la gendarmerie
Découvrit caché un petit chat gris
Qui en courant après une souris
Versant la lampe mit le feu au tapis.

 

Joël Michel  (Morlaix)

 

 

 

MON LEVER DE SOLEIL


Amour, amitié, affection, offrir son cœur,
Ces simples portes nous ouvrent le vrai bonheur
Comme des friandises à la douce saveur.
Dégustons et consommons les avec lenteur.

Ô Bonjour, grand bonjour mon beau lever de soleil,
Egaie vite ma vie, illumine mon ciel.
Ma belle amie tu deviens ma deuxième sœur
Avec qui je veux partager cette valeur.

Te souviens tu ma vie je te l'ai raconté,
Emus, ce jour là en t'offrant mon amitié
Sur ma joue tendrement ton baiser s'est posé.
Tout enfoui dans ma mémoire il reste gravé.

Sur mon écran une image s'est allumée
Me souriant à peine sans me regarder.
Puis tout timidement les mots sont apparus
La rencontre avec le médecin t'a déçue.

« Pétale de Rose » comme sous la rosée
Le beau velours de tes cils s'est mis à couler.
Ta main comme l'aile d'un papillon soyeux
Essuyait la perle qui coulait de tes yeux.

Te parlant de tumeur il n'a pas pris de gants,
Tu sauras le résultat dans très peu de temps.
Bizarrement la vie a ses sautes d'humeur
Car pour aujourd'hui tu ris et demain tu pleures.

Mais mes simples mots n'apaiseront pas ta peur
Même s'ils viennent du plus profond de mon cœur.
Quelquefois notre fameux espoir crée des merveilles.
Ô Bonsoir, grand bonsoir mon coucher de soleil.

 

Joël Michel (Morlaix)

 

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