Ta maman c'est le plus beau joyau de la terre,
Ce que t'offre ce vieux monde plein de mystères.
Ta maman c'est celle qui t'a ouvert les yeux,
Qui veille sur ton être pour te voir heureux.
Allons donc baisse le ton mon jeune garçon,
En adressant tes paroles fais attention,
Elles blesseront d'une certaine manière
Même si dans ton cœur elles semblent légères.
Porté dans ton élan tes pulsions se libèrent,
Dans le feu de l'action le moment dégénère.
D'une voix maternelle repris sèchement
Ta tête se baisse de mécontentement.
Pourquoi choisir directement un air guerrier
Comme si le bref reproche t'avait blessé.
Devrait te guider la bonté de cette femme
Qui veille chaleureusement sur ta belle âme.
Il serait encore temps de bien te reprendre
Pour que ces mots tu nous les fasses bien entendre.
Le comportement de son enfant bien gentil
Pour maman devient un beau cadeau de la vie.
Ta maman est la jolie femme de ton cœur
Qui de son sourire t'a donné le bonheur.
Toute ta vie brillera en toi son image
Celle d'un ange qui apporte ses messages.
Joel Michel (Morlaix)
Subitement vers toi je tombais amoureux.
Je t'offrais ma main, je t'offrais mes yeux tous bleus.
Aveuglé par l'amour j'aurais tout sacrifié,
Mais plus forte que moi tu as su résister.
J'oubliais que femme vivait à mes cotés.
Je sais que le temps lui fera me pardonner,
Lui offrant mon grand amour pour l'éternité,
Dans cette belle église nous nous étions mariés.
Le temps passe et les cloches de l'amour sonnent,
Au plus profond de mon cœur son ton raisonne,
Et dans mes yeux bleus me redonnent la lumière
Me rappelant les gens que je laissais derrière.
Là je prends ma vie comme une chanson d'amour,
Où les images défilent de jour en jour,
Car vois tu je n'ai jamais cessé de t'aimer.
Mon grand amour s'est transformé en amitié.
Chéri est un mot que j'aime depuis toujours.
C'est un mot doux que je consomme avec amour.
Mon tendre cœur chavire quand tu le prononces
A l'entendre une belle journée s'annonce.
Loin de toi la journée passe longue et pénible
De ne pas te voir devient des heures terribles.
Très vite fait le soir au foyer je reviens,
Me dorloter dans tes bras me fait un grand bien.
D'arriver ainsi dans un foyer bien aimé
Nous dicte d'aller de suite nous reposer.
Apres avoir accompli de très lourdes tâches
Sous les bons câlins des miens mon corps se relâche.
Tous frigorifiés par ce grand vent qui agresse
Pour bien réchauffer nos corps nos mains les caressent.
Blottis l'un contre l'autre pour lutter du froid
Sous la couette je me colle contre toi.
Les rafales de pluie cinglant sur les volets
Nous disent tout bas « serrez vous donc de plus près ! »
Tu me surveilles tous les soirs quand je sommeille,
Tes mains en effleurant mon dos font des merveilles.
Réconforté je me vois bailler aux corneilles,
De laisser ma place n'est pas demain la veille.
Alors tout doucement je me sens m'endormir
Dans la maison mes lourds ronflements font frémir.
Joel Michel (Morlaix)
AVEZ-VOUS VU MA POESIE
Avez-vous vu Petit Phoque
Qui fait tout le temps le loufoque.
Moi je l'aime et je m'en moque.
Avez-vous vu Petit Singe
Qui sait ramasser le linge.
Il se sert de ses méninges.
Avez-vous vu l'ours polaire
Qui met tout le temps une polaire.
Il fait froid sur cette terre.
Avez-vous vu le cheval
Qui joue au rugby comme Chabale.
Mettons le dans les anales.
Avez-vous vu les grands chiens
Qui font la guerre comme les huns.
Mais la guerre ce n'est pas bien.
Avez-vous vu l'hippopotame
Qui se sert de son charme.
Mais quand il pleure c'est le drame.
Avez-vous vu l'éléphant
Qui courre comme un faon.
A le voir c'est très charmant.
Avez-vous vu le rossignol
Qui fait toujours le guignol.
Mais il chante comme une casserole.
Avez-vous vu l'hirondelle
Qui plane de ses deux ailes.
Dans les airs elle est très belle.
Avez-vous vu Petite Fille,
Regardez ses yeux brillent.
Sa poésie est gentille.
MORGANE MICHEL (Morlaix)
Han ! L'homme travaille sous ce soleil de plomb,
La pioche s'abat sur ce sol dur de béton.
Lourdement en cadences les coups sont portés,
Cailloux après cailloux la tranchée s'est tracée.
Han ! Sous les gros efforts tous les muscles se tendent,
Sous chaque coup les pierres bien frappées se fendent.
Le torse nu humide de transpiration,
Le fait vraiment ressembler au vrai Apollon.
Han ! D'un revers de bras il s'éponge le front,
Prends la bouteille que lui tend son compagnon.
En rassemblant ses forces il se met au labeur,
En cachant aux autres ses peines et ses douleurs.
Han ! Allons donnons les dernières pelletées,
Avant de partir il faudra tout déblayer.
C'est l'heure le soleil va bientôt se coucher,
L'homme a gagné durement sa longue journée.
Sous la pluie
Cloc ! Cloc ! Cloc ! Font les gouttes de pluie
Tombant sur la terre à très grands bruits.
Vite fait le sol regorgé d'eau,
Détrempé se transforme en ruisseaux.
Les grands chênes montés vers le ciel,
Aux plus petits font la sourde oreille.
De toutes leurs branches déployées,
Tremblants se mettent à les secouer.
Cloc ! Cloc ! Cloc ! Sous les gros champignons,
Un mulot rejoint ses compagnons,
Pour se disputer pour un seul gland,
La pitence à mettre sous leurs dents.
Quelle fut la joie des grands canards
De nager sur cette grande marre.
Un vieil hibou sortant de l'oubli
Les a interpellé de ses cris.
Une belle abeille comme cachette
Avait découvert une clochette,
Isolée, perdue, dans les sous bois.
Sous l'abri elle n'aura pas froid
Cui ! Cui ! Cui ! Des bruits viennent des nids.
Les mères vont nourrir les petits.
Mais tout en attendant le beau temps,
Chacun d'entre eux compose son chant.
Clop ! Clop ! Clop ! C'est le bruit de la pluie.
Cui ! Cui ! Cui ! Chantent les tous petits.
Déjà apparaît une éclaircie,
Le soleil va réchauffer leur vie.
Joël Michel (Morlaix)
ROBES DU DIMANCHE
Robes de caresses,
Robes de richesses,
Donnez nous l'ivresse.
Tournoyez pour moi robes blanches,
Apportez moi de grands frissons.
En remontant en haut des hanches
Découvrez vos jolis jupons.
Belles robes d'antan.
Robes de vos printemps.
Robes de vos vingt ans.
Comme tous ces très beaux dimanches
Courent après vous ces beaux garçons.
Je dois bien retrousser mes manches
Pour impressionner ces fripons.
Robes libertines.
Robes bien coquines.
Robes très divines.
Seul comme un papillon de nuit
Je veillais sur vous sans un bruit.
Epris de vous comme un vieux fou
J'étais devenu un jaloux.
Robes décolletées.
Robes pour vos soirées.
Robes de mariées.
En me réveillant dans l'église
Les bras tenus par ma promise
Je rêvais de ces robes blanches
Qu'elles portaient souvent le dimanche.
Robes jusqu'aux fesses.
Robes de jeunesse.
Robes de grossesse.
Joël Michel (Morlaix)
Un joli rêve
Voila peut être que tu ne me croiras pas
J'ai fait un joli rêve mon gentil papa.
Dans un autre univers je nous voyais ensemble
Nous imaginant tous les deux mon coeur en tremble.
Pour mon seul plaisir et pour accomplir mes rêves
Un grand vaisseau nous le construirons sur la grève.
La coque sera faite en assemblant des noix
Par milliers et on la surmontera d'un toit.
Le bel emblème de notre fanion sera
« L'amour sur notre terre » mon gentil papa.
Allons dis moi vite crois tu au féerique
Ce joli monde étrange où tout devient magique.
Rendons la vraiment belle sans cette misère
Je ne vois aucun mal d'essayer de le faire.
L'intérieur divisé en grands compartiments,
Recevra ainsi les divers assortiments.
Voguons propulsés par notre imagination.
Comprenons, assumons, ramassons, nettoyons,
Ecumons ces foyers de leurs travers hostiles,
De leurs pamphlets et ricanements imbéciles.
Remplissons bien nos cales de leurs avarices,
De toutes leurs attitudes qui les mènent aux vices.
Confisquons ces mauvais mots de vulgarité,
Ces idioties menant à la méchanceté.
Rétablissons l'équilibre entre les humains
Que chacun reçoive sa part égale en biens.
Entassons tous les sentiments nuisibles
Qui nous affaiblissent à leurs caprices pénibles.
Eloignons le tout jusqu'au fin fond de l'espace,
Faisons cet effort pour conserver notre race.
Parcourons autant de voyages désirés
Pour que nos rêves puissent se réaliser.
Un jour peut être apparaîtra ce bel amour
Dont veulent la plupart des êtres pour toujours.
Même si les hommes toujours au loin explorent
Le rêve nous emportera plus loin encore.
Faisons de notre action une belle victoire.
Pour la réaliser moi je veux bien y croire.
Si le bateau ne tient pas mon gentil papa,
Nous en reconstruirons d'autres ne t'en fais pas.
Joel Michel (Morlaix)
Tout doucement tu t'approches de moi,
Je sens ton parfum je sens ta présence.
Tout simplement tu t'assois près de moi,
Je sens ta chaleur je sens ta confiance.
Comme invitation tes yeux me sourient,
Par enchantement ton cœur me supplie.
Tendre ma main se pose sur ton cou.
A l'oreille je te dis des mots doux.
« Que t'es belle ! » Viennent de temps en temps;
« Je t'aime ! » Se prononce très souvent.
Mots que devraient entendre les enfants,
Bien sortis de la bouche des parents.
Joel Michel (Morlaix)
ILLUMINATIONS
Tout doucement la décoration se prépare,
Perdus dans leurs rêves les esprits s'égarent.
L'un après l'autre les cordons sont révisés,
Les belles ampoules doivent toutes fonctionner.
L'enfant aux cheveux bouclés, à la tête blonde,
Tout excité s'envole vers un autre monde.
Ses jambes trottinent puis ses mains touchent à tout,
En travaillant vite il veut agir partout.
Dans le ciel lentement la pleine nuit approche,
Anxieux de son beau plaisir le gamin s'accroche.
Les essais nocturnes vont pouvoir commencer,
Les guirlandes la magie les a allumées.
Mais par défaut un coin reste dans la pénombre,
Cœur battant le mioche accoure vers l'endroit sombre.
-Ce n'est qu'une fausse alerte ! s'écrie fort le grand.
- Juste un oubli de raccorder un branchement.
Ensemble le jardin, la maison s'illuminent,
Se voient étoiles, Père Noël en bottines.
Tout heureux exprimant sa joie le chérubin
Se blottit tendrement dans les bras de son cousin.
Joël Michel (Morlaix)
Tout doucement tu t'approches de moi,
Je sens ton parfum je sens ta présence.
Tout simplement tu t'assois près de moi,
Je sens ta chaleur je sens ta confiance.
Comme invitation tes yeux me sourient,
Par enchantement ton cœur me supplie.
Tendre ma main se pose sur ton cou.
A l'oreille je te dis des mots doux.
« Que t'es belle ! » Viennent de temps en temps;
« Je t'aime ! » Se prononce très souvent.
Mots que devraient entendre les enfants,
Bien sortis de la bouche des parents.
Joel Michel (Morlaix)
Tout doucement la décoration se prépare,
Perdus dans leurs rêves les esprits s'égarent.
L'un après l'autre les cordons sont révisés,
Les belles ampoules doivent toutes fonctionner.
L'enfant aux cheveux bouclés, à la tête blonde,
Tout excité s'envole vers un autre monde.
Ses jambes trottinent puis ses mains touchent à tout,
En travaillant vite il veut agir partout.
Dans le ciel lentement la pleine nuit approche,
Anxieux de son beau plaisir le gamin s'accroche.
Les essais nocturnes vont pouvoir commencer,
Les guirlandes la magie les a allumées.
Mais par défaut un coin reste dans la pénombre,
Cœur battant le mioche accoure vers l'endroit sombre.
-Ce n'est qu'une fausse alerte ! s'écrie fort le grand.
- Juste un oubli de raccorder un branchement.
Ensemble le jardin, la maison s'illuminent,
Se voient étoiles, Père Noël en bottines.
Tout heureux exprimant sa joie le chérubin
Se blottit tendrement dans les bras de son cousin.
Joël Michel (Morlaix)
Les saisons
Où vous devez montrer le bout de votre nez.
Pour nous présenter vos premières fleurs de l'an
Vos primevères poussant dans les coins des champs.
Les belles tulipes règnent dans les jardins,
Les araignées tissent leurs toiles du matin.
Les iris jaunes fleurissent dans les bassins,
A cette saison les poissons refont leur plein.
Bonjour Monsieur été, laissez nous nous baigner,
Sous vos rayons de soleil l'eau a du chauffer.
Sur les plages au sable chaud je vais m'allonger,
Pendant les vacances je dois être bronzé.
Depuis quelques jours sur terre il n'a pas plu,
Dorés les blés murs s'étendent à perte de vue.
Les paysans dormant à l'ombre des talus,
Sous cette pénible chaleur n'en peuvent plus.
Bonjour Monsieur Automne, le vent va souffler,
Préparez vos mouchoirs votre nez va couler.
Les jours seront plus noirs il faudra allumer,
Lentement nous reviendra cette humidité.
Des grands arbres les châtaignes vont nous tomber
Directement dans nos sacs et nos grands paniers.
Les dernières moissons seront à ramasser,
L'ouverture de la chasse va commencer.
Bonjour Monsieur Hiver, sortez le cache-nez,
Si vous avez trop froid il faudra vous chauffer.
Pour les enfants montrer votre manteau tout blanc,
Dehors sera la joie des petits et des grands.
A Noël apportez à tous pleins de présents,
Que partout soit la fête jusqu'au jour de l'an.
Buvez, mangez, dansez devant les cheminées,
Que toutes les nuits les villes restent éveillées.
Ombrelles chapeaux pointus,
Rouges vifs rouges qui tuent,
Champignons très attirants,
Et gare aux plus imprudents.
Le paysage d'automne s'est transformé,
Sous les plus grands arbres les feuilles sont tombées.
Poussées par les grands vents elles se sont amassées,
En formant des congères de couleurs fanées.
Palettes chatoyantes,
De formes différentes,
Rosés, girolles, morilles,
Le bonheur de nos papilles.
Les sous bois vêtus de leurs tapis de saison
Se couvrent de châtaignes et de bons champignons,
Faisant le jeu des enfants munis de paniers
Qui se promènent sous les plus grands châtaigniers
Bonnes châtaignes grillées,
Saveur de marrons glacés,
La douceur de nos noisettes,
Le régal de nos cueillettes.
Sur le sol les bogues s'écrasent sous les pieds.
Pour manger cassées les noisettes sont triées.
La nature veut faire plaisir aux gourmands,
Savourant ce bonheur les bambins sont contents.
UN CADEAU DU CIEL
Je me souviens très bien de nos premiers moments.
A toi je me suis confié comme un jeune enfant.
De ma vie en quelques mots j'ai tout déballé,
Sans m'interrompre tu m'as laissé te parler.
Ta jeunesse me redonnait de l'espérance.
En toi j'ai toujours eu une grande confiance.
Je t'ai offert les clefs de mon jardin secret
Où mes plus tendres secrets se dissimulaient.
Posant tes beaux yeux bleus sur moi tu m'écoutais.
Contant mes déboires tes oreilles sifflaient.
A l'aise près de toi déjà mon cœur t'aimait
Et depuis ce jour là une amitié naissait.
Comme dans tous les systèmes mécaniques,
En un instant tout peu devenir tragique.
Quelque grain de folie prenant dans les rouages
Peut retransformer notre vie en un naufrage.
La séparation étant dure à digérer,
En silence j'ai continué de t'aimer.
Pour toi mes pensées ne t'ont pas abandonnée.
Au bout de tant d'années j'ai fini par craquer.
J'ai rêvé et un cadeau est tombé du ciel :
Suite à mes écrits je t'ai revue à Noël.
La preuve que l'amitié est bien éternelle.
Depuis ce beau jour la vie nous redevient belle.
Joel Michel (Morlaix)